Accord d'entreprise "Accord de mise en place et de fonctionnement du régime d'asteintes" chez AGROM SERVICES

Cet accord signé entre la direction de AGROM SERVICES et les représentants des salariés le 2023-07-20 est le résultat de la négociation sur divers points.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T03523014542
Date de signature : 2023-07-20
Nature : Accord
Raison sociale : AGROM SERVICES
Etablissement : 81253204200023

Autres points : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions UN ACCORD RELATIF AU RECOURS A LA VISIOCONFERENCE DANS LE CADRE DES REUNIONS DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE (2018-09-17) UN ACCORD DE FONCTIONNEMENT DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE (2019-05-16) UN ACCORD RELATIF A LA MISE EN PLACE D'UN REGIME D'ASTREINTE (2019-05-16) Accord portant renouvellement des CSE et création d'un CSEC (2022-05-25) Un Accord sur le Statut Social de l'Etablissement Forces de Vente de la Société AgroM Services (2023-01-03)

Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2023-07-20

ACCORD RELATIF
A LA MISE EN PLACE
et AU FONCTIONNEMENT
DU REGIME D’ASTREINTE

Entre

La Société AgroM Services, SAS ayant établi son siège social 7 Rue Pierre LEMAITRE – 35500 VITRE, étant enregistrée au RCS de Rennes sous le numéro 812 532 042 et ayant pour Siret le numéro suivant 81253204200080 et le Code NAF suivant 8299Z, représentée par XXXX, en sa qualité de Directrice Générale, dûment habilitée, 

ci-après dénommée « l’Entreprise » ou « la Société »,

D’une part,

Et

Le Comité Social et Economique Central, représenté par XXX, en vertu d’un mandat reçu à cet effet par la majorité des membres titulaires présents ou représentés au cours de la réunion du 28 juin 2023 dont l’extrait du procès-verbal des délibérations est annexé au présent accord,

ci-après dénommé « Le CSEC »,

D’autre part.


Sommaire

Préambule 3

Article 1 – Cadre juridique et le champ d’application du régime d’astreinte 3

Article 2 – Définition de la période d’astreinte 4

Article 3 – Recours à l’astreinte 4

Article 4 – Organisation et fonctionnement des astreintes 5

Article 5 – Fréquence des périodes d’astreinte 5

Article 6 – Respect des règles relatives aux temps de repos 6

Article 7 – Planification des astreintes 6

Article 8 – Intervention pendant l’astreinte 7

Article 9 – Indemnisation forfaitaire de la période d’astreinte 8

Article 10 – Paiement et récupération de la période d’intervention pendant l’astreinte 8

Article 11 – Frais de déplacement et de repas pendant le temps d’intervention de l’astreinte 10

Article 12 – Moyens mis à la disposition du salarié 10

Article 13 – Suivi des astreintes 10

Article 14 – Suivi médical des salariés soumis à l’astreinte 11

Article 15 – Dispositions finales 11


Préambule 

L’astreinte a pour objet, sans porter préjudice aux intérêts du salarié, d’assurer une permanence afin de permettre la continuité de certaines activités de l’Entreprise et d’Agromousquetaires et le bon fonctionnement de certains matériels et installations en donnant notamment la possibilité, dans le cas d’incidents, pannes et autres difficultés, de procéder à une intervention rapide d’un spécialiste ou d’un responsable préalablement désigné.

De plus une astreinte informatique est mise en place en vue de garantir le fonctionnement des unités de production 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 toute l’année. En effet les unités de production, qui fonctionnent en continu, dépendent souvent de systèmes informatiques pour assurer leur fonctionnement sans interruption. En cas de problème technique ou d'incident informatique, il est crucial de disposer d'une équipe d'astreinte qui puisse intervenir rapidement pour résoudre les problèmes ou trouver des solutions de contournement afin de minimiser les temps d'arrêt pouvant avoir un impact financier important pour nous. C’est pourquoi un régime d’astreinte spécifique est instauré.

Le présent accord a donc pour objectif de mettre en place et de définir les conditions de réalisation des astreintes au sein de la société d’en prévoir tout en tenant compte de la spécificité du service informatique.

Article 1 – Cadre juridique et le champ d’application du régime d’astreinte

Le présent accord est conclu dans le cadre des dispositions de l’article L.3121-11 du Code du travail. Il se substitue à toutes pratiques, usages, accords atypiques, règlements ou autres accords collectifs, antérieurs à sa conclusion et ayant un objet identique.

D’une manière générale, le régime d’astreinte peut s’appliquer aux salariés dont la fonction nécessite des interventions visant à réaliser des travaux dont l’exécution immédiate est indispensable à la continuité de l’activité et à la bonne marche de l’entreprise.

De façon spécifique, les dispositions du présent accord s’appliquera à l’ensemble des salariés du service informatique (système d’informations, exploitation, systèmes et réseaux…) soumis à une astreinte continue pour assurer la continuité des unités de production d’Agromousquetaires.

Article 2 – Définition de la période d’astreinte

Une période d’astreinte s’entend comme une période pendant laquelle le salarié, sans être sur son lieu de travail et sans être à la disposition permanente et immédiate de l’employeur, doit être en mesure d’intervenir pour accomplir un travail au service de l’entreprise.

Durant les périodes d’astreinte, le salarié devra être prêt à intervenir à tout moment et dans les meilleurs délais, sans que le délai d’intervention ne puisse être supérieur à une heure.

Cela implique pour le salarié d’être joignable par téléphone à tout moment pendant sa période d’astreinte et de s’assurer que la zone dans laquelle il se trouve est couverte par le réseau téléphonique et par le réseau internet (afin de permettre une intervention à distance).

Article 3 – Recours à l’astreinte

Tout salarié des services concernés peut être sollicité afin d’effectuer des astreintes.

Les astreintes sont en priorité programmées sur la base du volontariat des salariés concernés.

Toutefois, en cas de carence ou d’insuffisance de volontaires ou lorsqu’aucun volontaire ne dispose des compétences requises, l’Entreprise s’engage à prendre en compte dans la détermination du personnel désigné, outre les compétences professionnelles indispensables à la réalisation de l’astreinte, la situation personnelle et familiale des salariés.

Un roulement sera mis en place pour que les mêmes salariés ne soient pas systématiquement sollicités et ainsi respecter la qualité de vie au travail.

Les salariés peuvent demander à leur responsable hiérarchique d’être dispensés temporairement d’effectuer des astreintes compte tenu de situations personnelles spécifiques.

En cas de litiges non résolus par le management et la DRH de l’Entreprise, et dans le cas d’un dysfonctionnement chronique et collectif, le CSEC concerné pourra être saisie.

Article 4 – Organisation et fonctionnement des astreintes

Les astreintes s’effectuent en dehors de l’horaire habituel de travail du salarié. Les plages horaires d’astreinte sont fixées en fonction des besoins et des nécessités de la mission.

Pour les services hors informatiques, elles sont habituellement déterminées par périodes :

  • d’une semaine complète : du lundi 18h au lundi 8h ;

  • d’un week-end : du vendredi 18h au lundi 8h.

Pour les équipes informatiques, les astreintes sont organisées comme suit afin de garantir une présence toute l’année 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. :

  • d’une semaine complète : du lundi 18h au lundi 8h ;

  • d’une semaine du lundi 8h au vendredi 8h00 ;

  • d’un week-end long : du vendredi 8h au lundi 8h00.

Pendant les plages horaires d’astreinte et hors temps d’intervention, les salariés restent libres de vaquer à leurs occupations personnelles (dans les limites prévues à l’article 2).

Article 5 – Fréquence des périodes d’astreinte

Quelle que soit la programmation hebdomadaire des astreintes (fréquence, durée et nombre), un salarié ne peut pas être d’astreinte :

  • pendant ses périodes de formation, de congés payés ou de RTT,

  • plus de 2 semaines calendaires consécutives sur 3,

  • plus de 2 week-ends sur 3,

  • plus de 26 semaines par année civile.

Si des circonstances exceptionnelles le nécessitent, il pourra être dérogé à ces principes. L’accord écrit du salarié sera alors requis. Toutefois, la dérogation ne pourra pas porter la période d’astreinte à plus de 4 semaines consécutives et ne pourra être utilisée qu’une seule fois par an.

Article 6 – Respect des règles relatives aux temps de repos

La mise en place du dispositif d’astreinte implique le respect des temps de repos prévus au code du travail :

  • soit le temps de repos journalier entre deux périodes de travail effectif d’une durée minimale de 11 heures consécutives ;

  • soit temps de repos hebdomadaire d’une durée minimale de 35 heures consécutives (24 heures + 11 heures).

En dehors des périodes d’intervention qui sont décomptées comme temps de travail effectif, le temps d’astreinte est pris en compte pour le calcul du repos quotidien et du repos hebdomadaire.

Compte tenu du caractère aléatoire des interventions, plusieurs situations sont envisageables :

  • Soit le salarié n’est pas amené à intervenir pendant sa période d’astreinte alors la durée de l’astreinte est intégralement décomptée comme temps de repos.

  • Soit il a une intervention effective sur site ou à distance pendant l’astreinte, le repos intégral sera donné à compter de la fin de la dernière intervention sauf si le salarié a déjà bénéficié entièrement, avant le début de son intervention, de la durée minimale de repos continue prévue par le code du travail (11 heures consécutives pour le repos quotidien, 35 heures consécutives pour le repos hebdomadaire).

Si le repos quotidien ou hebdomadaire n’a pas pu être pris en totalité en raison d’une intervention, le salarié doit donc bénéficier de ce repos de 11 heures ou 35 heures consécutives à l’issue de la dernière intervention, au besoin en décalant l’heure de sa prise de poste suivante.

Le manager veillera à ce que les temps de repos quotidien et hebdomadaire soient respectés par les salariés en astreinte.

Article 7 – Planification des astreintes

Le planning peut être établi sur une période déterminée (exemple : mensuelle ou trimestrielle).

Les salariés concernés par des périodes d’astreinte recevront le planning individuel ou collectif des différentes périodes d’astreintes au moins 15 jours calendaires et si possible 30 jours avant le début de la période considérée, sauf circonstances exceptionnelles (remplacement pour cause de maladie ou d’événement familial du salarié en astreinte planifiée, …) obligeant à revoir la planification.

En telles circonstances et à titre exceptionnel, le salarié peut être prévenu dans des délais plus courts sans toutefois qu’ils ne puissent être inférieurs à un jour franc. Cette modification interviendra selon les modalités appropriées à la situation exceptionnelle (téléphone, courrier électronique, …).

Dans les cas où les délais de prévenance sont très courts, les dépenses engagées par les salariés pour se rendre disponibles ou les annulations d’engagements pris, seront prises en charge en intégralité par l’Entreprise sur justificatifs.

En annexe du planning, il sera remis aux salariés concernés un document d’information indiquant toutes les modalités utiles pour le bon déroulement de leurs astreintes à savoir notamment :

  • Heure de début et de fin de la période d’astreinte,

  • Délai d’intervention,

  • Moyens mis à disposition,

  • Coordonnées et qualité des personnes à joindre en cas de problème bloquant,

  • Modalités d’accès au site,

  • Moyen de transport à utiliser pour se rendre sur le site dans les délais impartis et modalités de remboursement des frais dans le cadre des règles en vigueur,

  • De manière générale, toute information nécessaire au bon déroulement de l’astreinte.

Article 8 – Intervention pendant l’astreinte

La période d’intervention est la période pendant laquelle le salarié sous astreinte effectue un travail au service de l’entreprise ou pour le compte d’une entité juridique d’’Agromousquetaires.

Deux types d’interventions pourront avoir lieu dans le cadre de l’astreinte :

  • L’intervention à distance : intervention pouvant être réalisée à distance grâce aux outils mis à disposition du salarié ;

  • L’intervention sur site : intervention nécessitant un déplacement physique du salarié sur le site.

Toute intervention d’un salarié (à distance ou sur site) fera l’objet d’un rapport écrit à son manager indiquant les circonstances détaillées de l’intervention ainsi que le temps passé.

Article 9 – Indemnisation forfaitaire de la période d’astreinte

Lors des périodes d’astreinte, le salarié – quelle que soit sa catégorie socioprofessionnelle – perçoit une indemnité forfaitaire calculée selon les modalités suivantes :

  • 130 € bruts pour une semaine complète du lundi au lundi ;

  • 100 € bruts pour un week-end complet du vendredi au lundi ;

  • 50 € bruts pour un jour férié.

Les indemnités forfaitaires semaine et week-end ne sont pas cumulatives.

Pour les collaborateurs de la Direction des Systèmes d’Information, l’indemnisation est adaptée à leur contrainte comme suit :

  • 140€ bruts pour une semaine du lundi 8h au vendredi 8h00 (soit 35€ par jour) ;

  • 150€ bruts pour le week-end du vendredi 8h au lundi 8h00 (soit 50 € par jour) ;

  • 50 € bruts pour un jour férié.

Toutefois, lorsqu’un jour férié intervient au cours d’une astreinte de semaine ou de week-end, l’indemnité forfaitaire afférente est cumulative avec l’indemnité forfaitaire jour férié.

Article 10 – Paiement et récupération de la période d’intervention pendant l’astreinte

La période d’intervention, incluant le temps de trajet pour se rendre sur le site et en revenir en cas d’intervention sur site, est considérée comme du temps de travail effectif. A ce titre, elle donne lieu à contrepartie dans les conditions fixées ci-après.

En cas d’intervention à distance ou d’intervention avec déplacement physique sur site, le temps d’intervention donnera lieu à une récupération équivalente à la durée de l’intervention.

Pour toute intervention un dimanche ou un jour férié, la récupération sera doublée.

S’agissant des cadres, la réalisation d’astreintes ne remet pas en cause l’autonomie des collaborateurs dans l’organisation de leur emploi du temps.

A titre dérogatoire de la convention en forfait jours sur l’année, le temps d’intervention fera l’objet, à titre exceptionnel, de récupération comme suit :

  • Jusqu’à 4 heures d’intervention = récupération d’une demi-journée

  • Plus de 4h d’intervention = récupération d’une journée

Dans tous les cas, les jours de récupération devront être pris dans la mesure du possible dans les trois mois suivants la période d’astreinte les ayant générés, après validation du responsable hiérarchique.

Pour le périmètre Direction des Systèmes d’informations, en cas d’intervention à distance ou d’intervention avec déplacement physique sur un site la récupération et paiement sont les suivants :

Le temps d’intervention donnera lieu à une récupération déterminée comme suit :

  • En cas d’intervention en semaine, le temps d’intervention donnera lieu à une récupération équivalente à la durée de l’intervention pour les non-cadres.

  • En cas d’intervention un samedi, dimanche ou jour férié, pour tout collaborateur de l’informatique, cadre ou non cadre, la récupération est :

    • Jusqu’à 4 heures d’intervention = récupération d’une demi-journée

    • Plus de 4h d’intervention = récupération d’une journée

Le temps d’intervention ouvrira également au paiement suivant :

  • En cas d’intervention en semaine, le temps d’intervention donnera lieu au paiement des majorations éventuelles pour heures supplémentaires équivalente à la durée de l’intervention pour les non-cadres.

  • En cas d’intervention un samedi, un dimanche ou un jour férié, le temps d’intervention donnera lieu au paiement des heures correspondantes à la durée de l’intervention pour les non-cadres.

  • En cas d’intervention un dimanche ou jour férié, pour tout collaborateur de cadre l’informatique, la récupération est :

    • Jusqu’à 4 heures d’intervention = paiement de 4 heures

    • Plus de 4h d’intervention = paiement de 7 heures

Dans tous les cas, les jours de récupération devront être pris dans la mesure du possible dans les trois mois suivants la période d’astreinte les ayant générés, après validation du responsable hiérarchique.

Article 11 – Frais de déplacement et de repas pendant le temps d’intervention de l’astreinte

Les frais relatifs aux déplacements effectués par un salarié dans le cadre d’une intervention sont pris en charge par l’Entreprise, selon les modalités en vigueur pour les déplacements (barème d’indemnités kilométriques défini dans la procédure « notes de frais »), exception faite des salariés possédant un véhicule de service ou de fonction qui sont soumis à une procédure spécifique.

Les éventuels frais de repas engagés par un salarié pendant son intervention seront pris en charge selon le barème en vigueur dans l’entreprise.

Article 12 – Moyens mis à la disposition du salarié

L’Entreprise met à disposition des salariés les moyens nécessaires à la réalisation de l’astreinte : un téléphone portable ainsi qu’un PC portable.

Durant la période d’astreinte, le salarié doit avoir en permanence avec lui ces deux matériels mis à sa disposition. Il est tenu de rapporter le matériel et s’engage à le restituer dans l’état où il lui a été remis.

Article 13 – Suivi des astreintes

Le listing des salariés concernés ainsi que le planning des astreintes devront être communiqué au service des Ressources Humaines tous les mois avant le 10 du mois concerné par le service informatique pour traitement en paie.

Il sera remis à chaque salarié en astreinte, une fois par mois, un document récapitulant le nombre d’heures d’astreinte réalisé au cours du mois écoulé ainsi que la compensation financière correspondante. Ce document est tenu à disposition de l’inspecteur du travail par le service des Ressources Humaines et doit être conservé pendant un an.

Article 14 – Suivi médical des salariés soumis à l’astreinte

Les salariés soumis à l’astreinte seront suivis par les services de santé au travail conformément à la législation en vigueur.

Article 15 – Dispositions finales

Article 15.1 - Entrée en vigueur et durée de l'accord

Le présent accord entrera en vigueur à compter du lendemain du jour de signature du présent accord avec un effet rétroactif au 1er janvier 2023.

Il s’appliquera pour une durée indéterminée.

Article 15.2 - Suivi de l’accord

Le suivi de du présent accord sera assuré par le CSEC. Il pourra également être sollicitée à n’importe quel moment en cas de difficultés d’interprétation ou de mise en œuvre de l’accord.

Article 15.3 - Révision et dénonciation

15.3.2 - Révision de l'accord

Le présent accord pourra être révisé, à tout moment pendant sa période d'application, par accord entre l'employeur et les membres du CSEC.

Chacune des parties a la faculté d'en demander la révision par lettre recommandée avec accusé de réception, adressée à toutes les autres parties signataires de l'accord. La demande de révision devra être accompagnée d'une proposition nouvelle sur les points à réviser.

15.3.3 - Dénonciation de l'accord

Le présent accord pourra être dénoncé par l’une ou l’autre des parties signataires par lettre recommandée avec accusé de réception à chacune des autres parties signataires et déposée auprès de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE) et au secrétariat greffe du Conseil de Prud'hommes.

Une nouvelle négociation devra être envisagée, à la demande de l’une des parties, le plus rapidement possible et au plus tard, dans un délai de trois mois suivant le début du préavis.

Durant les négociations, l’accord restera applicable sans aucun changement.

Pour l’application du présent article, sont considérés comme signataires, d’une part, l’employeur et, d’autre part, le CSEC.

Article 15.4 - Dépôt de l'accord

Le présent accord fera l'objet d'un dépôt dans les conditions prévues au code du travail, c’est-à-dire :

• d’une part, au secrétariat greffe du Conseil de prud’hommes de RENNES ;

• d’autre part, par voie dématérialisée sur le site www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr en vue de sa transmission automatique à la DIRECCTE de RENNES.

Le présent accord fera également l’objet d’une information auprès des représentants du personnel en place à la date de signature de l’accord.

Fait à Vitré, le 20 Juillet 2023, en 3 exemplaires originaux, dont un pour chacune des parties.

Pour la Société AgroM Services

XXXX

Pour le CSEC

Monsieur XXXX

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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