Accord d'entreprise "Accord sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes" chez FONDERIES DE SOUGLAND (Siège)

Cet accord signé entre la direction de FONDERIES DE SOUGLAND et les représentants des salariés le 2020-01-31 est le résultat de la négociation sur l'égalité professionnelle, l'égalité salariale hommes femmes.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T00220001317
Date de signature : 2020-01-31
Nature : Accord
Raison sociale : FONDERIES DE SOUGLAND
Etablissement : 83578016400017 Siège

Égalité HF : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif égalité HF pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-01-31

Accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

Entre d’une part :

- la société Fonderies de Sougland

dont le siège est situé à Saint-Michel 02830,

Représenté par M.

En sa qualité de Directeur Général.

Et d’autre part,

- l’organisation syndicale CGT,

Représentée par M. délégué syndical.

A la suite des trois réunions de négociation qui se sont tenues les 23, 30 et 31 janvier 2020,

Il a été conclu le présent accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

  1. CHIFFRES DE L’EGALITE PROFESSIONNELLE EN FRANCE

Plusieurs lois en France se sont succédées sur le principe de l’égalité professionnelle, dont la dernière date du 9 novembre 2010, portant réforme des retraites, avec son article 99, et son décret du 7 juillet 2011. La loi concerne les entreprises de plus de 50 salariés et :

  • Pérennise l’obligation de négocier sur les écarts salariaux H-F

  • Renforce et enrichit le rapport de situation comparée (RSC)

  • Introduit l’obligation de négocier un accord, ou à défaut un plan d’action

  • Renforce l’information des salariés

  • Institue une pénalité financière en cas d’absence d’accord ou de plan d’action, depuis le 1er janvier 2012.

La circulaire interministérielle du 28 octobre 2011 présente le champ et les conditions d’application de la pénalité financière.

Un décret n°2012-1408 du 18 décembre 2012 et une loi du 4 aout 2014 précisent que les entreprises de moins de 300 salariés doivent choisir de travailler sur au moins 3 domaines d’actions parmi les 9 proposés. Parmi ces 9 domaines, celui de la rémunération effective est obligatoire. Enfin, la loi Liberté de choisir son avenir professionnel du 5 septembre 2018 impose aux entreprises d’au moins 50 salariés la mesure et la publication de leurs écarts de salaires via un index ainsi qu’une obligation de résultat en matière d’égalité salariale.

La synthèse comprend des indicateurs par catégorie professionnelle.

  1. MESURER ET COMPRENDRE

  1. Analyse des données du rapport de situation comparée des femmes et des hommes :

L’ensemble des données a été reporté sur le fichier excel afin d’en faciliter les calculs.

  • Embauche : répartition par catégorie professionnelle, âge et type de contrat

  • Formation : répartition par nombre moyen d’heure de formation

  • Promotion professionnelle : répartition des promotions internes et selon l’ancienneté moyenne

  • Qualification : répartition par services, métiers et emplois

  • Classification : répartition selon les niveaux d’emploi dans la classification

  • Conditions de travail : répartition selon la durée

  • Santé et Sécurité au travail : répartition par maladies et accidents

  • Rémunération effective : par rémunération moyenne mensuelle

  • Articulation entre l’activité professionnelle et la vie personnelle et familiale : congés spécifiques, organisation du temps de travail ;

Les éléments de mesure qui suivent ont été retenus sur la base de l’année 2019.

Dans les effectifs, ont été retirés les quatre apprentis (4 hommes).

17 % de l’effectif est constitué de femmes.

La moyenne d’âge est de 41 ans pour les femmes et 47 ans pour les hommes.

12 collaborateurs ont plus de 55 ans.

Pour les collaborateurs détenant des compétences clés, la transmission des savoirs peut être un sujet de travail. Un travail en binôme est déjà organisé dans certains cas.

L’ancienneté moyenne des femmes est de 4.45 années et de 12.50 années chez les hommes.

4 Femmes et 1 homme sont en contrat à temps partiel, ils sont tous en temps partiel choisi.

A propos des rémunérations, chez les ouvriers il n’y a qu’une seule femme, elle occupe un poste de technicienne de surface et elle est à temps partiel choisi.

Nous n’avons pas de femme chez les Agents de maitrise puisque ceux sont les chefs d’équipes et les contremaitres.

De la même manière il n’y a pas d’hommes dans la catégorie employée car cette CSP concerne les employés de bureau qui sont exclusivement des femmes. On remarque par ailleurs une faible différence de rémunération en moyenne entre les hommes et les femmes.

Les embauches réalisées en 2019 ont concerné 21% de femmes et aucun départ de femme enregistré sur l’année.

L’Entreprise et l’organisation syndicale conviennent ensemble de la nécessité de veiller à l’absence de toute forme de discrimination entre les femmes et les hommes dans le cadre du recrutement, de l’intégration et de l’évolution professionnelle.

L’Entreprise affirme que le principe d’égalité de traitement entre les femmes et les hommes tout au long de la vie professionnelle est un droit.

Tous les actes de gestion des rémunérations et évolution de carrière doivent exclusivement reposer sur des critères professionnels, c'est-à-dire sur des éléments objectifs indépendants de tout critère lié au sexe.

L’Entreprise s’assurera, sur la base des critères précités, du respect des critères professionnels précités, du respect de l’égalité de traitement entre les femmes et les hommes, notamment en termes de rémunération et de déroulement de carrière.

De la même manière, l’Entreprise applique le principe d’égalité de traitement entre les salariés travaillant à temps plein et ceux travaillant à temps partiel, sachant que les salariés à temps partiel sont majoritairement, pour ne pas dire exclusivement, des femmes.

  1. MOYENS D’ACTION

Article 1 : Rémunération effective

Objectif : L’Entreprise réaffirme que les niveaux de salaires à l’embauche doivent être équivalents entre les femmes et les hommes pour un même niveau de responsabilités, de formation, d’expérience et de compétences professionnelles mises en œuvre.

L’évolution de rémunération des femmes et des hommes doit être exclusivement fondée sur les compétences, l’expérience professionnelle, la qualification et la performance de la personne.

Actions :

  • droit, au retour de congé, aux augmentations générales et aux éventuelles primes exceptionnelles attribuées au cours d’un congé parental.

  • à mener chaque année une étude périodique des éventuels écarts de rémunération liés au genre, par CSP.

Les indicateurs : - Salaire moyen par catégorie de salariés revenant de congé parental par rapport au salaire moyen des autres salariés de la catégorie.

- résultats chiffrés de l’étude

Article 2 : Recrutement

Objectif : le recrutement dans l’entreprise conduit à l’intégration des collaborateurs sans discrimination de culture, de nationalité, de religion, de convictions politiques, d’orientation sexuelle, de caractéristiques physiques et de sexe.

Ceci constitue un axe fort de la politique et du développement des ressources humaines de l’Entreprise. A ce titre, les critères de sélection et de recrutement de l’Entreprise sont strictement fondés sur les compétences, l’expérience professionnelle et les qualifications des candidats et sont identiques pour les femmes et les hommes.

Actions

  • les offres d’emploi sur l’ensemble des postes à pourvoir par l’Entreprise s’adressent aux femmes comme aux hommes, sans distinction. A cet effet, l’Entreprise respecte la terminologie utilisée en matière d’offre d’emploi et de définition de fonctions sans discrimination et permet ainsi, sans distinction, la candidature des femmes comme des hommes, en interne comme en externe.

  • une attention particulière continuera d’être portée à l’équilibre des recrutements entre les femmes et les hommes au niveau de l’entreprise.

Ainsi, pour chacune des catégories socio-professionnelles suivantes, cadre, technicien, agent de maîtrise, ouvrier et employé, l’entreprise se fixe comme objectif, que la part des femmes parmi les candidats retenus, reflète, à compétences, expériences et profils équivalents, celle relevée dans les candidatures reçues.

Les indicateurs : nombre d’offres d’emplois diffusé, nombre de recrutement.

Article 3 : Formation / sécurisation des parcours

Objectif : Garantir les mêmes perspectives de carrière et d’accès aux postes à responsabilités, en favorisant l’égalité d’accès des femmes et des hommes à la formation professionnelle continue, quelle que soit la durée du temps de travail, ainsi que la mixité professionnelle.

Action

Fixer pour les femmes et les hommes des conditions d’accès identiques à la formation, indépendantes de la durée du travail.

S’efforcer après un congé parental ou une absence maladie de plus d’un an d’accompagner la personne concernée afin qu’elle puisse reprendre sa fonction et réaliser ses tâches dans les meilleures conditions pour elle et l’entreprise.

L’indicateur : nombre de formation organisée dans ce cadre.

  1. MODALITES DE SUIVI

Les parties signataires conviennent de se réunir chaque année pour analyser les indicateurs associés à chaque action ainsi que l’évolution de leurs résultats.

  1. DUREE

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée de 3 années à compter de sa signature.

  1. FORMALITES

Le présent accord sera déposé par la Direction selon les modalités de dépôt et de publicité en vigueur auprès de la DIRRECTE dont relève le siège social de l’entreprise. Un dépôt sera également effectué auprès du conseil de prud’hommes de Laon.

Fait à Saint-Michel le 31 janvier 2020.

Pour le syndicat Pour l’entreprise

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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