Accord d'entreprise "Avenant interprétatif à l'accord d'aménagement du temps de travail" chez CASIGIMI (Siège)

Cet avenant signé entre la direction de CASIGIMI et les représentants des salariés le 2022-04-15 est le résultat de la négociation sur l'aménagement du temps travail, la modulation du temps de travail ou l'annualisation du temps de travail.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T04022002441
Date de signature : 2022-04-15
Nature : Avenant
Raison sociale : CASIGIMI
Etablissement : 84132677000028 Siège

Temps de travail : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Modulation, annualisation et cycles du temps de travail Accord d'aménagement du temps de travail (2020-10-13)

Conditions du dispositif temps de travail pour les salariés : le texte complet de l'avenant du 2022-04-15

AVENANT INTERPRETATIF

A L’ACCORD D’AMENAGEMENT

DU TEMPS DE TRAVAIL

Entre les soussignés :

  • La société CASIGIMI : Société par actions simplifiée au capital de 30 000€, inscrite au RCS de Mont-de-Marsan sous le numéro B 841 326 770, dont le siège social est sis route des Plages Perdues â Mimizan (40200), prise en la personne de *****, en sa qualité de directeur général, ayant tous pouvoirs â I’effet des présentes,

Et d'autre part :

  • Comité Social et Economique (CSE) de la SAS CASIGIMI.

Préambule

Dans le contexte de l’épidémie du COVOD 19, un accord collectif relatif à l’aménagement du temps de travail a été signé le 13 octobre 2020.

A l'occasion de l’exécution de l’accord collectif, les parties signataires ont fait le constat de l'existence de certaines imprécisions pouvant donner lieu à différentes interprétations, malgré une intention commune des parties signataires lors de la négociation.

Le présent avenant interprétatif vise en conséquence à clarifier les dispositions de l’article, 2-7 de l'Accord collectif, afin d'éviter toute ambiguïté et toute difficulté future d'application.

Article 1 Interprétation du premier paragraphe de l’article 2-7

Il a été relevé que l’Accord contenait une disposition susceptible de fausser le décompte de la modulation trimestrielle. En effet, la rédaction de l’article 2-7 en cause, faisant référence aux « salariés pouvant prétendre (…) à des droits complets en matière de congés » suggère d’intégrer de manière systématique et artificielle les périodes de congés ou d’absences dans le décompte de la modulation.

Or, en intégrant les périodes de congés payés dans le cycle de la modulation pour déterminer le franchissement du seuil fixé trimestriellement, cela conduit à confondre temps rémunérés et temps travaillés.

Sur le terrain des congés payés, même assorties d'un maintien intégral du salaire, ces périodes non travaillées n'ont pas à être décomptées dans la durée du travail, puisque le salarié n'est plus à la disposition de son employeur et/ou peut consacrer tout ce temps à des occupations personnelles...

Il en résulte que le calcul des congés payés n’a pas à être intégré à l’enveloppe de 401 heures trimestrielles.

Afin d’écarter toute difficulté d’interprétation sur le sens de l’accord et permettre sa mise en oeuvre conforme, le premier paragraphe de l’article 2-7 doit s’entendre comme excluant les périodes de suspension du contrat de travail, même rémunérées, du décompte du temps de travail.

Cette interprétation est strictement circonscrite au cadre de l’accord du 13 octobre 2020.

Article 2 : Durée et publicité du présent avenant interprétatif

Les dispositions du présent avenant étant d'ordre interprétatif, l'Accord collectif signé le 13 octobre 2020 est réputé s'appliquer conformément aux termes du présent avenant interprétatif depuis son entrée en vigueur.

Article 3. Validation de l’accord interprétatif

Conformément à l’article 5-3, le présent avenant n’acquerra la valeur d’un accord collectif que s’iI est approuvé par les membres du CSE représentant ensemble au moins la majorité suffrages exprimés aux dernières élections.

Article 4. Publicité

Le présent accord sera déposé sur la plateforme de téléprocédure TéléAccords (www.teleaccords.travail-empIoi.gouv.fr) en deux exemplaires :

  • Une version intégrale PDF signée ;

  • Une version en docx de IaqueIIe sera supprimée toute mention de noms, prénoms, paraphes ou signatures de personnes physiques

En outre, un exemplaire sera également remis au greffe du conseil de prud’hommes de Mont-de Marsan

II sera également affiché sur les tableaux ad hoc au sein de I‘entreprise, pour une complète information du personnel.

Fait en deux exemplaires originaux, à Mimizan, le 15 avril 2022

Mme xxxxxxx M. xxxxxxx

Elue titulaire du CSE Directeur Général

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

Un problème sur une page ? contactez-nous : contact@droits-salaries.com