Accord d'entreprise "Prime PPV" chez CIA - EBERSPACHER SYSTEMES D ECHAPPEMENT SAS (Siège)

Cet accord signé entre la direction de CIA - EBERSPACHER SYSTEMES D ECHAPPEMENT SAS et le syndicat CGT et CFE-CGC le 2023-04-26 est le résultat de la négociation sur l'évolution des primes.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et CFE-CGC

Numero : T00223003188
Date de signature : 2023-04-26
Nature : Accord
Raison sociale : PUREM ST. MICHEL
Etablissement : 30791812800033 Siège

Primes : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Evolution des primes Un accord d'entreprise raltif à la prime d'équipe pour les superviseurs (2017-12-20) ACCORD NAO 2018 (2018-07-19) ACCORD NAO 2019 (2019-07-25) NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE NAO (2020-07-09) NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE NAO (2021-07-22) Negociation annuelle obligatoire NAO (2022-07-13) Accord d'entreprise Prime Partage Valeur (2022-09-08) NAO 2023 (2023-04-26)

Conditions du dispositif primes pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2023-04-26

ACCORD D’ENTREPRISE RELATIF A LA PRIME DE PARTAGE DE LA VALEUR

ENTRE

La Société PUREM SAINT-MICHEL SAS, immatriculée au RCS de Saint-Quentin sous le numéro 307 918 128, dont le siège social est situé 88 rue Léon Blum à Saint-Michel (02830), représentée par Monsieur xxxxxxxxxxx, agissant en sa qualité de Directeur Général

d'une part

ET

Les organisations syndicales représentatives suivantes :

  • la CGT représentée par Monsieur xxxxxxxxxxxagissant en qualité de délégué syndical ;

  • la CFE-CGC représentée par Monsieur xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx agissant en qualité de délégué syndical ;

d'autre part,

IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT :

Préambule :

La loi n° 2022-1158 du 16 août 2022 portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat permet de verser une prime dite « prime de partage de la valeur » qui, sous certaines conditions, bénéficie d’exonérations fiscales et sociales.

Le présent accord a pour objectif de faire bénéficier les salariés de cette prime au titre de l’année 2023 afin d’améliorer leur pouvoir d’achat.

A cet effet, il est précisé dans le présent accord les dispositions portant notamment sur :

  • le montant de la prime ;

  • les salariés concernés ;

  • les modalités de versement.

Article 1 : Champ d’application

Le présent accord s’applique au sein de l’entreprise xxxxxxxxxxx

Article 2 : Bénéficiaires

Le présent accord s’applique aux salariés liés à l’entreprise par un contrat de travail à la date du versement de la prime ainsi qu’aux intérimaires mis à disposition de l’entreprise à cette même date.

Article 3 : Montant de la prime

Au titre de l’année civile 2023, les salariés dont la rémunération brute perçue au cours des douze mois précédant le versement de la prime est :

  • inférieure à 3 fois le SMIC, percevront une prime annuelle d’un montant de 2.000 euros nets ;

  • supérieure ou égale à 3 fois le SMIC, percevront une prime annuelle d’un montant de 2.000 euros bruts.

Article 4 : Dates de versement

La prime sera versée avec la paie du mois de septembre 2023.

Article 5 : Principe de non-substitution

La prime versée aux bénéficiaires en application du présent accord ne peut se substituer à :

  • aucun des éléments de rémunération versés par l’entreprise ou qui deviennent obligatoires en vertu de règles légales, contractuelles ou d'usage ;

  • des augmentations de rémunération ni à des primes prévues par un accord salarial, le contrat de travail ou les usages en vigueur dans l'entreprise, l'établissement ou le service.

Article 6 : Durée de l’accord

Le présent accord prend effet au plus tôt le 4 septembre 2023. En raison du caractère exceptionnel de son objet, il expirera en conséquence de plein droit le 30 septembre 2023.

Article 7 : Adhésion

Conformément à l'article L. 2261-3 du Code du travail, toute organisation syndicale de salariés représentative dans l'entreprise, qui n'est pas signataire du présent accord, pourra y adhérer ultérieurement.

L'adhésion produira effet à partir du jour qui suivra celui de son dépôt au greffe du conseil de prud'hommes compétent et à la Dreets.

Notification devra également en être faite, dans le délai de huit jours, par lettre recommandée, aux parties signataires ou email avec accusé de réception et de lecture.

Article 8 : Interprétation de l'accord

Les représentants de chacune des parties signataires conviennent de se rencontrer à la requête de la partie la plus diligente, dans les 8 jours suivant la demande pour étudier et tenter de régler tout différend d'ordre individuel ou collectif né de l'application du présent accord.

Les avenants interprétatifs de l’accord sont adoptés à l’unanimité des signataires de l’accord.

Les avenants interprétatifs doivent être conclus dans un délai maximum d’un mois suivant la première réunion de négociation. A défaut, il sera dressé un procès-verbal de désaccord.

Jusqu'à l'expiration de la négociation d'interprétation, les parties contractantes s'engagent à ne susciter aucune forme d'action contentieuse liée au différend faisant l'objet de cette procédure.

Article 9 : Suivi de l’accord

Un suivi de l’accord sera réalisé par l’entreprise tous les six mois et les signataires de l’accord afin d’en tirer un bilan.

Article 10 : Clause de rendez-vous

En cas de modification substantielle des textes régissant les matières traitées par le présent accord avant que ne soit opérée le versement de la prime, les parties signataires s’engagent à se rencontrer dans un délai d’un mois suivant la demande de l’une des parties signataires en vue d’entamer des négociations relatives à l’adaptation du présent accord.

Article 11 : Révision de l’accord

L’accord pourra être révisé au terme d’un délai d’un mois suivant sa prise d’effet.

La procédure de révision du présent accord ne peut être engagée que par la Direction ou l’une des parties habilitées en application des dispositions du Code du travail.

Information devra en être faite à la Direction, lorsque celle-ci n’est pas à l’origine de l’engagement de la procédure, et à chacune des autres parties habilitées à engager la procédure de révision par courrier recommandé avec accusé de réception.

Article 12 : Dénonciation de l’accord

Le présent accord pourra être dénoncé par l'ensemble des parties signataires moyennant un préavis d’un mois. Néanmoins, les parties signataires pourront, à l’occasion de la dénonciation et à l’unanimité, prévoir un délai de préavis différent.

Les signataires se réuniront pendant la durée du préavis pour discuter les possibilités d'un nouvel accord.

Article 13 : Communication de l'accord

Le texte du présent accord, une fois signé, sera notifié à l'ensemble des organisations syndicales représentatives dans l'entreprise.

Article 14 : Dépôt de l’accord

Le présent accord, accompagné des pièces prévues par les textes en vigueur, sera déposé sur la plateforme de téléprocédure dénommée « TéléAccords » et au conseil de prud’hommes de Laon.

Article 15 : Publication de l’accord

Le présent accord fera l’objet d’une publication dans la base de données nationale visée à l’article L. 2231-5-1 du Code du travail dans une version ne comportant pas les noms et prénoms des négociateurs et des signataires.

Fait à Saint-Michel, le 26 avril 2023

En 3 exemplaires originaux.

Pour l’entreprise

Pour la CGT

Pour la CFE-CGC

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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