Accord d'entreprise "UN ACCORD DE NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE (NAO) 2018 REVENDICATIONS CFDT" chez MARBERIC H (Siège)

Cet accord signé entre la direction de MARBERIC H et le syndicat CFTC le 2019-01-31 est le résultat de la négociation entre patronat et salariés.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFTC

Numero : T02919001316
Date de signature : 2019-01-31
Nature : Accord
Raison sociale : MARBERIC H
Etablissement : 31295205400053 Siège

: les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-01-31

NAO 2018

Revendications CFDT

le 10/01/2018

Délégué syndical présent ce jour Mr xxx représentant du personnel délégué DUP

Délégué du personnel et trésorier Mr xxx

Dirigeant représentant l’entreprise xxx Mr xxx

Thèmes abordés présentés à la direction :

Salaires :

  • Enveloppe d’augmentation individuelle et collective

Demande du Délégué Syndical :

Au vu des efforts fournis par l’ensemble des salariés en 2018, notamment :

. Les services administratifs qui fournissent un effort constant malgré l’augmentation de la charge de travail et les aléas récurrents des systèmes informatiques et de gestion.

  • Les services administratifs sont sollicités mais l’entreprise tient à faire remarquer que l’évolution du plan de charge a été suivie et analysée avec la création d ‘un poste CDI sur Brest en début 2018 ; la mise en place d’un poste intérim sur Quimper fin 2018 et relance clients sur Brest fin 2018. L’entreprise accompagne les services dans l’évolution des besoins.

. Les techniciens confirmés qui, en toute bonne volonté, accompagnent et forment les nouveaux arrivants dans l’entreprise tout au long de l’année, sans réclamer de contrepartie.

  • Les techniciens participent à la formation des nouveaux arrivants mais cela est aussi vrai pour les assistantes et les chargés d’affaires. Cela semble tout à fait logique dans une entreprise qui

partage les savoirs et qui fait progresser ses salariés dans la mesure du possible. Les personnes confirmées ont été débutantes à un moment et ont aussi bénéficié de formations. L’entreprise Insiste sur les formations qui sont apportées pour que chacun puisse réaliser ses tâches avec le maximum de sérénité.

. L’ensemble du personnel qui a participé, par ses retours d’expérience et son implication à la mise en place et l’évolution du logiciel ICI et bientôt au futur nouveau logiciel informatique en cours d’acquisition.

  • Sur ce point également, l’entreprise souhaite insister sur le fait qu’elle a pris l’initiative de faire participer le maximum de personnes au choix du nouvel ERP et à la définition des besoins de façon à mettre en place le système qui corresponde le mieux à tous les besoins et évolutions futures pour faciliter le travail de chacun.

L’ensemble de ces points montrent la volonté de collaboration et d’actions concertées, de l’ensemble des membres et services de l’entreprise de façon à assurer au mieux la pérennité du travail de chacun.

En ce qui concerne les logiciels informatiques en place, nous savons tous qu’ils présentent des défauts et c’est bien pour cela qu’on les remplace ou qu’ils pourraient apporter des services complémentaires mais que l’on ne peut encore les exploiter à fonds.

Nous revendiquons 1,5% d’augmentation collective pour l’ensemble des salariés avec un talon de 30 euros brut pour les plus bas salaires.

Réponse donnée par la direction :

La direction tient compte de l’ensemble des éléments soulevés par le délégué syndical et des observations qu’elle a apportées. Elle rappelle qu’elle procède depuis des années à des augmentations et évolutions individuelles. Elle précise que 87% des salariés présents au 01/01/2017 ont bénéficié d’une augmentation individuelle depuis cette date.

Cette politique a été mise en place depuis plusieurs années et correspond mieux à la valorisation du travail de chacun. L’entreprise ne peut cumuler un tel nombre d’augmentations individuelles avec une demande d’augmentation collective.

Elle va essayer au cours de 2019 de réfléchir à un mixage des deux solutions.

La direction ne donnera pas suite à cette demande

Accessoires du salaire :

Mise en place d’une prime de fin d’année de 50 euros sous forme de chèque cadeau en lieu et place du traditionnel repas ou cadeau de la direction.

Réponse donnée par la direction :

Cette prime sous forme de chèque cadeau ne peut être considérée que comme une action sociale de l’entreprise et relève donc de l’action du CE. De plus, accorder une telle prime une seule fois conduirait l’entreprise à la reconduire de manière systématique et à avoir l’obligation de l’intégrer dans le budget social du CE. De plus, cette prime a été demandée comme une prime de fin d’année pour 2018 mais comme la demande n’a été transmise que le 10/01/2019, elle ne pourrait être appliquée que fin 2019.

La direction indique de plus que des élections des instances représentatives du personnel vont avoir lieu fin d’année 2019, que le système va être différent.

Mise en place à titre exceptionnelle de la prime dite Macron qui donne l’opportunité cette année à la direction, si ses résultats le lui permettent, d’augmenter le pouvoir d’achat de ses salariés tout en étant exonérée de charge.

Conscient des difficultés de l’entreprise depuis 2 exercices maintenant, nous demandons à la direction d’examiner la faisabilité d’une prime de 100 euros pour ce début d’année.

Réponse donnée par la direction :

La direction va satisfaire à cette demande tout en précisant bien certains points :

Cette prime est intéressante pour les salariés car elle est exonérée de toute charge et non imposable.

Par contre, elle va venir en déduction de résultats qui ne sont pas acquis car elle prend place dans l’exercice en cours. Les entreprises qui clôturent leurs comptes au 31/12 peuvent les inclure dans leur exercice écoulé ce qui est plus simple et plus sûr.

Cette prime va donc venir en déduction du résultat du prochain bilan et va impacter l’intéressement qui est calculé sur le résultat.

Condition de travail

Suppression et revalorisation du coefficient de 170 au niveau supérieur pour les techniciens déjà sous contrat dans l’entreprise et suppression de ce coefficient à l’embauche des nouveaux salariés.

Il apparait en effet, qu’aucune tache listée sur les fiches de postes des salariés chez Marberich, ne corresponde à un niveau aussi bas de qualification. Le fait que les grilles de qualification soient en cours de renégociation au niveau national n’est pas de nature à empêcher une telle décision au sein de l’entreprise.

Réponse donnée par la direction 

La grille des coefficients de la métallurgie sert à préciser le contenu des postes occupés mais également le degré d’autonomie et de pertinence des actions du salarié dans le poste. Un même poste peut avoir des degrés différents d’expertise et donc des coefficients différents. L’entreprise n’exige aucun diplôme, aucune qualification ni expérience à l’embauche des salariés. Le coefficient 170 sera donc maintenu à l’embauche, chaque fois que nécessaire.

L’entreprise a de plus, procédé à une analyse des éléments en place et commencé à traiter les cas qui lui semblent judicieux pour les coefficients 170. Elle précise que dans les cas qui le justifient, l’embauche est faite au-delà du coefficient 170. Les actions en ce sens vont continuer au cours de l’année 2019.

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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