Accord d'entreprise "ACCORD RELATIF A L'EGALITE PROFESSIONNELLE ET SALARIAL HOMMES/FEMMES" chez GSF ATLANTIS (Siège)

Cet accord signé entre la direction de GSF ATLANTIS et le syndicat CGT et CGT-FO le 2020-11-24 est le résultat de la négociation entre patronat et salariés.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et CGT-FO

Numero : T03120007411
Date de signature : 2020-11-24
Nature : Accord
Raison sociale : GSF ATLANTIS
Etablissement : 34463647700145 Siège

: les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-11-24

ACCORD RELATIF A L’EGALITE PROFESSIONNELLE ET SALARIALE HOMMES – FEMMES

ET A LA QUALITE DE VIE AU TRAVAIL :

AU SEIN DE GSF ATLANTIS

SUR 4 ANS : 2021 – 2022 – 2023 - 2024

Entre la société GSF ATLANTIS

SAS immatriculée au RCS de TOULOUSE sous le numéro 344636477

Représentée par Monsieur XXX en sa qualité de Directeur Général.

D’une part,

Et les organisations syndicales représentées par

  • Syndicat CGT, représentée par Madame XXX

  • Syndicat CGT, représentée par Madame XXX

  • Syndicat CFDT, représenté par Monsieur XXX

  • Syndicat FO, représenté par Monsieur XXX

  • Syndicat SUD SOLIDAIRES, représenté par Monsieur XXX

D’autre part,

Il est convenu ce qui suit :

Préambule :

Le présent accord s’inscrit dans le cadre des dispositions de l’article L. 2242-17 du code du travail concernant « La négociation annuelle sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail ».

GSF ATLANTIS s’emploie à respecter le principe d’égalité entre les hommes et les femmes.

Ceci étant, il convient de préciser certaines spécificités de la branche de la Propreté.

La branche de la propreté est traditionnellement et majoritairement représentée par les femmes qui constituent la majeure partie des effectifs dans les activités les moins qualifiées effectuées dans le secteur tertiaire.

L’accord du 29 mars 1990 traduit dans l’article 7 de la CCNEP du 26 juillet 2011, prévoit la reprise du personnel affecté à un marché et conditionne la composition des effectifs, laissant peu de maîtrise des embauches à l’établissement entrant.

De plus, en fonction des caractéristiques particulières que présentent certains postes de travail, il est fréquent, au recrutement, de rencontrer des candidatures majoritairement féminines et pour d’autres quasiment exclusivement masculines.

Aussi, le temps partiel est très développé compte tenu : des spécificités de la profession, des horaires d’intervention qui sont fixés en fonction des besoins des clients qui, de surcroit, sont souvent répartis sur des zones géographiques différentes ; également, du fait que ce secteur d’activité permet aux femmes de trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

Les classifications sont attribuées en fonction de la grille issue de l’avenant du 25 juin 2002 (Annexe I de la CCN du 26 juillet 2011) relatif aux classifications d’emploi de la CCNEP.

Les promotions sont attribuées indistinctement aux hommes et aux femmes mais il ressort que le nombre de candidatures à la promotion est inférieur chez les femmes, et que certains postes dans le secteur agro-alimentaire, l’industrie et les prestations associées sont majoritairement occupés par des hommes compte tenu de leur spécificité et des contraintes physiques inhérentes.

GSF ATLANTIS mène une véritable politique sur le handicap lui permettant aujourd’hui d’atteindre 8.57 % d’unité d’emploi (à la date de la signature de l’accord).

La société GSF ATLANTIS entend poursuivre les efforts accomplis depuis de nombreuses années en matière d’emploi de salariés femmes et hommes ayant le statut de travailleurs handicapés et continue de veiller à l’amélioration de leurs conditions de travail, s’inscrivant dans les valeurs du Groupe GSF.

Les salaires horaires sont identiques pour les hommes et pour les femmes, la grille de salaire conventionnelle est strictement respectée toutefois, des écarts sur la rémunération mensuelle moyenne peuvent apparaître.

Ils révèlent non pas une inégalité de traitement entre les hommes et les femmes mais des situations différentes : les absences dans l’année, la situation particulière d’un site sur lequel un(e) salarié(e) percevra des majorations de nuit ou du dimanche, la réalisation de prestations associées … etc. qui sont autant de facteurs objectifs et matériellement vérifiables susceptibles de justifier un éventuel écart.

La société GSF ATLANTIS réaffirme le principe du respect de la non-discrimination salariale entre les hommes et les femmes, et rappelle que la société GSF ATLANTIS négocie sur les objectifs d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans l’entreprise, ainsi que sur les mesures permettant de les atteindre, conformément aux dispositions de l’article L2242-17 du code du travail.1

Les objectifs ci-après arrêtés et les mesures permettant de les atteindre seront détaillés, notamment dans le cadre des plans d’action figurant dans les REPHF des établissements, et accompagnés d’indicateurs de suivi.

Partie I : Articulation Vie privée et Vie professionnelle - Objectifs et mesures permettant d’atteindre l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

ART. 1 – OBJECTIFS ET MESURES ARRETES

Compte tenu des constats et analyses réalisés au sein des établissements ( cf. Point A de chaque thème), et consolidés au niveau de la société, mais également des facteurs et clivages culturels et sociaux qui perdurent dans la société ainsi que de la situation de l’emploi au sein du secteur d’activité de la propreté et afin d’améliorer ses actions en matière d’égalité, la société GSF ATLANTIS et les partenaires sociaux concluent un accord dont les mesures seront déclinées et mises en œuvre au niveau de chaque établissement appartenant à la société dans les quatre domaines d’action suivants, tout en poursuivant ses efforts dans les autres domaines :

  • Formation

  • Conditions de travail

  • Articulation vie professionnelle et vie personnelle

  • Rémunération effective

S’agissant des mesures : chacune est accompagnée d’indicateurs de suivi répertoriés en annexe du présent accord. Ces indicateurs permettent de préciser et de quantifier les actions retenues, d’en mesurer le coût ou au moins de l’estimer. 

Ces indicateurs sont présentés par genre masculin / féminin.

Ces indicateurs, comme leur nom l’indique, permettent d’assurer un suivi des actions réalisées dans le cadre de l’égalité professionnelle, et de prévoir leur volume au cours de la période quadriennale en appliquant des correctifs si nécessaires.


1 – LA FORMATION

A - CONSTAT / ANALYSE :

GSF ATLANTIS accorde une importance particulière à la formation de son personnel, qui représente un budget annuel de xxx euros soit xxx % de la masse salariale. (Données 2019)

La politique formation de la société participe à la progression vers plus d’égalité professionnelle au sein de l’entreprise et permet de favoriser une plus grande mixité des emplois et des parcours professionnels.

En 2019, xx salariés de GSF ATLANTIS, dont xx femmes (soit xx %), ont bénéficié d’actions de formation, pour un total de xxheures de formation suivies.

L’effectif de GSF ATLANTIS étant composé de xx% de femmes au 31/12/2019, les efforts pour favoriser l’accès à la formation des femmes doivent donc être poursuivis.

Il est toutefois souligné que la proportion la plus importante de femmes ayant suivi une action de formation en 2019 est représentée par les femmes agents de service (112 salariées) donc occupant des emplois peu qualifiés, ce qui permet d’assurer l’employabilité de ce personnel et son éventuelle évolution vers des postes de qualification supérieure.


B - ENGAGEMENTS

a) Objectifs de progression

b) Actions mises en place

c) Indicateurs chiffrés de suivi

1. Renforcer prioritairement les compétences techniques du personnel et promouvoir l’accès des femmes à des métiers (notamment techniques), traditionnellement occupés par des hommes : Formation techniques.

Formation milieu sensible – hospitalier :

Pour 2021 : xx personnes (soit un coût de : xx €)

Pour 2022 – 2023 et 2024 : en attente du Plan de Développement de la Société GSF ATLANTIS

Formation des encadrants :

Coaching : Responsable exploitation –chefs d’établissement :

Pour 2021 : xx personnes (soit un coût de : xx € (à étudier pour 2022.2023.2024)

Formation des APTMS dans chaque établissement GSF ATLANTIS :

Pour 2021 : xx responsables d’exploitation (soit un coût de xx €) (à étudier pour 2022.2023.2024)

Formation à l’industrie pharmaceutique BPF :

BPF – Niveau 1 et 2 :

xx salariés prévus pour 2021 (soit un coût de xx€) (à étudier pour 2022.2023.2024)

Formation opérateur en AGRO ALIMENTAIRE

Pour 2021 : xx agents de services et responsables de sites (soit un coût de xx €)

-à étudier pour 2022.2023.2024-

Formation 3D – CERTIBICIODES

Objectif pour 2021 : xx participants (soit un coût de xx €) – à étudier pour 2022.2023.2024

Formation Salles propres –encadrement- industries : pour 2021 : xx opérateurs (soit un coût de xx€) –à étudier pour 2022.2023.2024

Formation Vitrerie / travail en hauteur et port du harnais : Pour 2021 : xx salariés (soit un coût de xx €)

Indicateur : 9.2.16 : « nombres de formations techniques destinées à renforcer les compétences »

Cf. Plan de développement GSF ATLANTIS :

Formation « Bio nettoyage en milieu hospitalier »

Cf. Plan de développement GSF ATLANTIS 2021

Cf. Plan de développement GSF ATLANTIS 2021

Cf. Plan de développement GSF ATLANTIS 2021

Cf. Plan de développement GSF ATLANTIS 2021

Cf. Plan de développement GSF ATLANTIS 2021

Cf. Plan de développement GSF ATLANTIS 2021

Cf. Plan de développement GSF ATLANTIS 2021

2. Favoriser la mixité des emplois et l’accès à des actions de formation certifiantes et qualifiantes pour les salariés y ayant le moins accès.

-Présentation systématique, lors de l’entretien professionnel, des dispositifs facilitant l’accès aux formations qualifiantes et certifiantes (VAE, CQP, CPF) :

Objectif de présentation : 100% des entretiens professionnels

Indicateurs : 9.7.4 : nombre de salariés bénéficiant d’un certificat de qualification professionnelle (CQP)

Indicateur : 9.8.2 : nombre de bénéficiaires d’une validation des Acquis de l’Expérience (VAE)

Indicateur : 13.1.4 : Présentation lors de l’entretien professionnel des dispositifs facilitant l’accès aux femmes notamment à des formations qualifiantes et certifiantes

Indicateur : 9.6.3 : Favoriser l’accès des femmes aux périodes de professionnalisation dans la période.

Indicateur : 9.11.1 : Favoriser l’accès des femmes des actions de formations certifiantes et qualifiantes.

3. Former 100 % des managers sur la non-discrimination à l’embauche et en matière d’évolution professionnelle.

Formation des managers :

Pour 2021, 3 Rex (en e-learning)

Formation en e-learning

4. Favoriser l’alternance :

Contrat d’apprentissage et contrat de professionnalisation) en respectant la mixité

-Désignation d’un tuteur

-Accompagnement dans ses missions,

-Accompagnement dans sa soutenance (aide au rapport de fin de mission).

Indicateur : 1.3.6 : tableau favoriser l’alternance en respectant la mixité » par sexe et par catégorie – coût –réalisé/prévisionnel
5. Favoriser l’accueil des stagiaires dans les métiers ou ils/elles sont sous-representés (ées)

-Désignation d’un tuteur

-Accompagnement dans ses missions

-Accompagnement dans sa soutenance

Indicateur : 3.2.6 : favoriser l’accueil des stagiaires
6. formation d’agents de maîtrise

Formation Technicien / Agents de Maîtrise.

Chefs d’équipes / Techniciens / REX : pour 2021 (cursus complet) :

xx salariés (coût total de xx €) –à étudier pour 2022.2023.2024.

Indicateur : 9.2.2 : nombre d’agents de maîtrise
7. Formation Habilitations Electriques

Formation & Recyclage

BE-HE-BS- / BO – BOV – HO – HOV ;

Pour 2021 : xx salariés prévus (soit un coût total de xx €) –à étudier pour 2022.2023.2024.

Cf. Plan de développement GSF ATLANTIS 2021

2 – LES CONDITIONS DE TRAVAIL

  1. CONSTAT / ANALYSE

Les postes et l’amélioration des conditions de travail sont définis sans considération de genre. L’entreprise attache une importance particulière à l’examen des conditions de travail.

L’évaluation des risques est réalisée au moyen des plans de prévention et du document unique comprenant un diagnostic visant à définir les postes susceptibles de contenir un ou plusieurs facteurs de pénibilité.

Au sein de GSF ATLANTIS, les postes les plus exposés aux risques pénibilité sont les postes de travailleurs de nuit. La pénibilité touche principalement la population masculine, et particulièrement les AS et ATQS. Le facteur de pénibilité principal est le travail de nuit qui est imposé en général par les+ particularités des sites clients qui nécessitent ce type d’intervention.

GSF ATLANTIS a donc une marge limitée pour modifier cette organisation.

Concernant le temps de travail, on retrouve une majorité de femmes sur les postes à temps partiel.

C’est une mesure en générale choisie par les femmes et les salariés multi-employeurs qui sont nombreux dans la branche propreté.

Dans le cadre du précédent accord, GSF ATLANTIS s’était déjà engagé à faire évoluer les salariés à temps partiel sur un temps plein ou une mensualisation plus élevée.

GSF ATLANTIS poursuit donc ses efforts dans ce sens.

Afin de réduire la précarité de ces postes, l’entreprise met en œuvre deux fois par an les fiches de souhaits.

Un nombre important de salariés à temps partiel voient leur temps de travail augmenter. On peut donc constater que la fiche de souhait fonctionne. GSF ATLANTIS poursuit donc ses efforts sur ce point.

Des avenants de compléments d’heures peuvent également être conclus.

L’objectif de progression en matière de conditions de travail est de continuer à réduire toute pénibilité liée à la nature du poste et à sa localisation, de continuer à améliorer les conditions de travail et la qualité de vie au travail des salariés, de réduire le recours au temps partiel en fonction des postes disponibles et des souhaits exprimés par les salariés.

a) Objectifs de progression

b) Actions mises en place

c) Indicateurs chiffrés de suivi

  1. En fonction des postes disponibles favoriser le retour au travail de jour pour les travailleurs de nuit

Lors des entretiens individuels et de l’analyse des fiches de souhaits, identifier les personnes intéressées pour un retour au travail sur un poste en journée

Rechercher les postes de jour disponibles et les porter à la connaissance des salariés.

Satisfaire 100% des demandes dans la limite des possibilités de l’exploitation

Indicateur :

Nombre de salariés bénéficiaires d’un « retour au travail de jour en fonction des postes disponibles » par sexe et catégorie

Indicateur 8.3.4

  1. Passage d’un temps partiel à une formule de temps partiel plus avantageuse .

Remise des fiches de souhaits aux salariés 2 fois par an.

Recueillir les souhaits exprimés et proposer des affectations disponibles en fonction des contraintes d’organisation.

Indicateurs :

  • « Nombre de salariés passés à une formule plus avantageuse de temps partiel par sexe et par catégorie » indicateur 8.1.15

  • « Nombre de salariés à temps partiel passés à temps plein par sexe et par catégorie » indicateur 8.1.16

  1. Formation & Recyclage Sauveteur Secouriste du Travail.

Formation et recyclage Sauveteur secouriste du travail (SST) : xx personnes (soit un coût xx€) –à étudier pour 2022.2023.2024
  1. Formation en Langue Française

Pour 2021 : xx salariés prévus (soit un coût total de xx €) Cf. Plan de développement GSF ATLANTIS 2021
  1. Formation Eco Conduite

Pour 2021 : xx salariés prévus (soit un coût total de xx €) Cf. Plan de développement GSF ATLANTIS 2021

3 – L’ARTICULATION ENTRE LA VIE PROFESSIONNELLE ET LA VIE PERSONNELLE

A - CONSTAT/ ANALYSE

Mieux équilibrer les temps de vie professionnelle et personnelle, c’est permettre aux hommes et aux femmes de mieux vivre et mieux travailler.

C’est aussi mieux concilier le travail et les contraintes de la vie familiale qui sont encore aujourd’hui principalement supportées par les femmes.

L’articulation est difficile dans la branche propreté du fait du temps partiel, du travail de nuit, de l’activité en multi employeur et des horaires de travail décalés.

Dans la branche propreté, les salariés peuvent avoir des difficultés pour articuler la vie professionnelle et la vie personnelle du fait des horaires décalés, du temps partiel et de l’activité en multi-employeurs.

La proportion de femmes en congé parental à temps partiel est plus important. Par ailleurs, le travail en temps partiel est représenté par 79.5 % des femmes qui s’explique principalement par un temps partiel choisi.

L’objectif de progression en matière d’articulation entre la vie professionnelle et la vie personnelle est de continuer à favoriser cet équilibre et rester attentif à la situation des salariés de retour de congé maternité, paternité ou adoption.

Afin d’améliorer cet équilibre entre vie professionnelle et vie privée, il est rappelé que la société GSF ATLANTIS a négocié sur le droit à la déconnexion le 7 Décembre 2017 afin d’aboutir à un accord ou à défaut à la mise en place d’une charte.

Par ailleurs, lors de l’entretien annuel pour les salariés au forfait jours - et lors de l’entretien professionnel pour les autres salariés - la société GSF ATLANTIS examine la charge de travail et les éventuelles difficultés d’articulation entre l’activité professionnelle et la vie personnelle.

B - ENGAGEMENTS

a) Objectifs de progression

b) Actions mises en place

c) Indicateurs chiffrés de suivi

  1. Réduire les contraintes de déplacement lors des formations

Augmenter la proportion de sessions en établissement (à l’exception de certaines formations spécifiques) et prévoir la communication d’un calendrier en amont.

Certaines formations seront réalisées en e-learning.

indicateur 10.5.3 :

Réduction des contraintes lors des formations 

Obligation de formation pour tout salarié atteignant 6 ans d’ancienneté : 50 % en e-learning et 50 % en présentiel.

4 – LA REMUNERATION EFFECTIVE

1 – CONSTAT / ANALYSE

Mesures visant à supprimer les éventuels écarts de rémunération entre hommes et femmes

Les salaires horaires de base sont identiques pour les hommes et pour les femmes, la grille de salaire conventionnelle est strictement respectée toutefois, des écarts peuvent apparaître pour la rémunération moyenne brute totale.

Ils révèlent non pas une inégalité de traitement entre les hommes et les femmes mais des situations différentes : les absences dans l’année, la situation particulière d’un site sur lequel un ou une salariée percevra des majorations de nuit ou du dimanche, la réalisation de prestations associées, les heures complémentaires ou supplémentaires, les indemnités de sujétion particulières au poste… etc. qui sont autant de facteurs objectifs et matériellement vérifiables susceptibles de justifier un éventuel écart.

Par ailleurs, ces écarts sont également dus aux particularités que connaît la branche de la propreté, notamment du fait des transferts de personnel avec obligation de maintien de rémunération pour raisons objectives liées au transfert du marché et dans le respect d’une obligation légale ou conventionnelle.

La société ATLANTIS réaffirme le principe du respect de non-discrimination salariale entre les hommes et les femmes.


B – ENGAGEMENTS

Les objectifs de progression au sein de GSF ATLANTIS en matière de rémunération sont :

  • de continuer à s’assurer de l’égalité de rémunération dès l’embauche,

  • de continuer à appliquer une politique salariale visant à ne pas créer d’inégalités salariales et à réduire les inégalités éventuelles.

a) Objectifs de progression

b) Actions mises en place

c) Indicateurs chiffrés de suivi

  1. Sensibiliser les responsables hiérarchiques (Directeur régional, Chefs d’établissement, Responsables d’exploitation) en matière d’égalité salariale par une informations sur l’égalité professionnelle et en faire information auprès des assistant(e)s

Actions de formations sur l’égalité professionnelle, pendant l’emploi et lors du recrutement.

Objectif quadriennal :

xx personnes

Indicateur : 12.6.1 « mobiliser les responsables hiérarchiques en matière d’égalité salariale par une information sur l’égalité professionnelle et en faire information auprès des assistantes. 
  1. Mener chaque année une étude des éventuels écarts de rémunération liés aux genres masculin/féminin, par CSP

Aucun écart de rémunération (hors article VII ou hors obligation légale de maintien de rémunération ) Indicateurs 12.1.4, 12.1.28 et 12.1.34 : résultats chiffrés de l’étude
  1. Déterminer lors du recrutement d’un salarié à un poste donné, le niveau de la rémunération de base afférente à ce poste selon des critères objectifs avant la diffusion de l’offre.

Nb : quel que soit le secteur d’activité, les recherches d’emploi sont diligentées dans le strict respect de non- discrimination.

2021 : xx% des rémunérations déterminées lors de l’étude en tenant compte des particularités du profil du candidat ( ex : expérience, diplômes …)

2022 : xx% des rémunérations déterminées lors de l’étude en tenant compte des particularités du profil du candidat ( ex : expérience, diplômes …)

2023 : xx% des rémunérations déterminées lors de l’étude en tenant compte des particularités du profil du candidat ( ex : expérience, diplômes …)

2024 : xx% des rémunérations déterminées lors de l’étude en tenant compte des particularités du profil du candidat ( ex : expérience, diplômes …)

Indicateur : 12.6.2 : nombre d’offres déposées comportant la rémunération afférente au poste selon la grille »

Nombre d’offres ouverts : indicateur 12.6.3 

  1. Favoriser la promotion interne permettant d’accéder à une rémunération supérieure.

Enregistrer les souhaits et toutes les candidatures potentielles.

Communiquer sur les postes vacants.

Indicateurs :

  • « Nombre de promotions par ancienneté contractuelle » indicateur : 6.5.7

  • « Nombre de promotions réalisées » indicateur : 6.5.2

  • Durée moyenne entre 2 promotions : indicateur : 6.6.2

  • Nombre d’entretiens professionnels réalisés : indicateur : 13.1.2

  • Nombre de promotions complété des demandes ; indicateur : .6.6.1

  1. MISE EN PLACE ET SUIVI

1) situation comparée et suivi des mesures – REPHF

Dans le rapport de situation comparée H/F est inséré un plan d’action qui est en lien avec l’accord égalité professionnelle.

Ce plan comprend des objectifs de progression, des mesures concrètes (dont le coût, si possible, est indiqué) des indicateurs de suivi.

Les indicateurs créés pour assurer le suivi des actions mises en œuvre chaque année, seront examinés avec ceux définis dans la BDES à l’article 2, et permettront de vérifier si les objectifs de progression sont atteints.

L’ensemble des indicateurs de suivi est intégré à la BDES société et établissements

2) Mise en place d’une commission de suivi

  • Composition et rôle

Il est rappelé que sans préjudice des attributions des IRP, une commission égalité professionnelle est créée.

Chargée du suivi du présent accord, elle est composée de deux représentants de la Société et de deux représentants des organisations syndicales représentatives (OSR) signataires.

Elle a pour missions principales :

- le suivi de la mise en œuvre de l’accord dans les sociétés et notamment des indicateurs définis dans le présent accord

- le suivi des Plans d’action égalité professionnelle

- de veiller à la prise en compte de l’égalité professionnelle dans toute nouvelle négociation

Fréquence des réunions :

La Commission se réunira au moins une fois par an, au second semestre, et présentera ses observations et recommandations.

Partie II : LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS EN MATIERE DE RECRUTEMENT, D’EMPLOI ET D’ACCES A LA FORMATION

Les articles 225-1 et 225-1-1 du Code pénal disposent :

« Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques sur le fondement de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de la particulière vulnérabilité résultant de leur situation économique, apparente ou connue de son auteur, de leur patronyme, de leur lieu de résidence, de leur état de santé, de leur perte d'autonomie, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur capacité à s'exprimer dans une langue autre que le français, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une Nation, une prétendue race ou une religion déterminée. »

« Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes parce qu'elles ont subi ou refusé de subir des faits de harcèlement sexuel tels que définis à l'article 222-33 ou témoigné de tels faits, y compris, dans le cas mentionné au I du même article, si les propos ou comportements n'ont pas été répétés. »

Selon l’article L.1132-1 du Code du travail :

« Aucune personne ne peut être écartée d'une procédure de recrutement ou de l'accès à un stage ou à une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, telle que définie à l'article 1er de la loi n° 2008-496 du 27 mai 2008 portant diverses dispositions d'adaptation au droit communautaire dans le domaine de la lutte contre les discriminations, notamment en matière de rémunération, au sens de l'article L. 3221-3, de mesures d'intéressement ou de distribution d'actions, de formation, de reclassement, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat en raison de son origine, de son sexe, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son identité de genre, de son âge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, de ses caractéristiques génétiques, de la particulière vulnérabilité résultant de sa situation économique, apparente ou connue de son auteur, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une prétendue race, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutualistes, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son nom de famille, de son lieu de résidence ou de sa domiciliation bancaire, ou en raison de son état de santé, de sa perte d'autonomie ou de son handicap, de sa capacité à s'exprimer dans une langue autre que le français. »

Les dispositions qui suivent répondent à la volonté de mettre en œuvre les principes d’égalité professionnelle, dès l’embauche, quelle que soit la nature du contrat, et à tous les stades de la vie professionnelle, en s’adaptant aux besoins de l’entreprise, notamment en matière de recrutement, d’emploi et d’accès à la formation professionnelle.

1/ Accès à la formation

La formation professionnelle tout au long de la vie constitue une obligation légale. Elle vise à permettre à chaque personne, indépendamment de son statut, d'acquérir et d'actualiser des connaissances et des compétences favorisant son évolution professionnelle, ainsi que de progresser d'au moins un niveau de qualification au cours de sa vie professionnelle. Elle constitue un élément déterminant de sécurisation des parcours professionnels et de la promotion des salariés.

En matière de formation professionnelle, l’entreprise s’engage à baser ses choix en fonction des nécessités de son activité, et s’assurera que tous les collaborateurs aient accès à l'ensemble des dispositifs de formation dans le respect du principe d'égalité de traitement.

La partie I du présent accord (Articulation Vie privée et Vie professionnelle - Objectifs et mesures permettant d’atteindre l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes) intègre des mesures relatives à l’accès à la formation.

2/ Recrutement - emploi :

Le processus de recrutement au sein de l’entreprise est basé sur les seules compétences, aptitudes et expériences professionnelles des candidats. Il est également rappelé que tous les recrutements se déroulent selon des critères de sélection identiques, quel que soit la candidate ou le candidat à un emploi.

Ainsi, lors des entretiens de recrutement, les questions posées ont pour seule finalité d’apprécier les compétences de la candidate ou du candidat en regard du poste proposé.

Quel que soit le type de poste proposé, l’entreprise s’engage à ce que les intitulés et le contenu des offres d’emploi soient rédigés de manière neutre, sans référence au sexe ou à la situation familiale ou à une terminologie susceptible d’être discriminante

Pour lutter contre toute discrimination, directe ou indirecte, contre tout agissement ayant pour effet ou objet de porter atteinte à la dignité d’une personne ou de traiter une personne de manière moins favorable qu’une autre, l’entreprise s’engage à baser ses choix et orientations uniquement sur les nécessités de l’emploi ou les qualités professionnelles des salariés.

Par ailleurs, GSF a pris l’engagement, au travers de la « Charte de la Diversité » dont la version actualisée a été signée par son président le 20 décembre 2018, de favoriser le pluralisme et rechercher la diversité au travers des recrutements et de la gestion des carrières, avec notamment un engagement au niveau de la formation des dirigeants et collaborateurs, aux enjeux de la non-discrimination et de la diversité, de la communication, du dialogue avec les représentants du personnel.

Conformément à la Loi n° 2017-86 du 27 janvier 2017 relative à l'égalité et à la citoyenneté, qui impose aux entreprises d’au moins 300 salariés de former à la non-discrimination à l’embauche leurs salariés chargés des missions de recrutement au moins une fois tous les cinq ans, des formations adaptées au collaborateurs de GSF amenés à recruter du personnel sont ont été élaborée et continuent à être dispensées.

L’ensemble des chefs d’établissement, inspecteurs et assistantes bénéficient dans le cadre de leur parcours d’intégration de formations juridiques abordant également ce point et ce, quelque soit l’effectif de la société.

Partie IIII CHAMP D’APPLICATION - DUREE DE L'ACCORD, SUIVI, REVISION, DENONCIATION - PUBLICITE DE L’ACCORD

ART. 1 - CHAMP D’APPLICATION DE L’ACCORD

Le présent accord s'applique à l'ensemble du personnel de la société GSF ATLANTIS.

En cas de création d’un établissement pendant la durée de validité de l’accord, les objectifs de progression seront fixés annuellement dans le plan d’action contenu dans le REPHF du nouvel établissement.

Le nouvel établissement sera intégré dans la phase de négociation suivante.

ART. 2 - DUREE DE L'ACCORD, SUIVI, REVISION, DENONCIATION

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée de quatre ans et prendra effet à la date du 1er janvier 2021

Conformément aux dispositions de l’art L.2232-12 CT, la validité de l’accord est subordonnée à sa signature par, d'une part, l'employeur ou son représentant et, d'autre part, une ou plusieurs organisations syndicales de salariés représentatives ayant recueilli plus de 50 % des suffrages exprimés en faveur d'organisations représentatives au premier tour des dernières élections des titulaires au comité d'entreprise ou de la délégation unique du personnel ou, à défaut, des délégués du personnel, quel que soit le nombre de votants.

Il s’appliquera à compter du lendemain de la réalisation des formalités de dépôt.

Révision de l’accord : Tout avenant de révision du présent accord sera négocié et conclu dans les mêmes conditions que l’accord, en application des dispositions de l’art. L.2261-7-1 CT.

Dénonciation de l’accord : le présent accord peut être dénoncé par les parties signataires, par notification par son auteur aux autres signataires de l'accord, sous réserve d’un préavis de 6 mois. Toute dénonciation de l’accord se fera dans les conditions édictées par les articles L 2261-9 et suivants du code du travail.

ART. 3 – PUBLICITE DE L’ACCORD

L'accord sera déposé dans les 15 jours suivants sa conclusion, en 1 exemplaire original, auprès du secrétariat du greffe du Conseil de Prud'hommes dans le ressort duquel l'accord a été conclu.

Il sera également déposé sur la plateforme de téléprocédure  dématérialisée du ministère du travail (https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr).

Fait à Toulouse, Le 24 Novembre 2020 

(en 11 exemplaires)

Signature et remise en mains propres le 24 Novembre 2020 valant notification aux signataires.

Entre la société GSF ATLANTIS

Monsieur XXX en sa qualité de Directeur Général.

Et les organisations syndicales représentées par

  • Syndicat CGT, représentée par Madame XXX

  • Syndicat CGT, représentée par Madame XXX

  • Syndicat CFDT, représenté par Monsieur XXX

  • Syndicat FO, représenté par Monsieur XXX

  • Syndicat SUD SOLIDAIRES, représenté par Monsieur XXX


  1. Article L2242-17 du Code du travail : La négociation annuelle sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail porte sur :

    1° L'articulation entre la vie personnelle et la vie professionnelle pour les salariés ;

    2° Les objectifs et les mesures permettant d'atteindre l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, notamment en matière de suppression des écarts de rémunération, d'accès à l'emploi, de formation professionnelle, de déroulement de carrière et de promotion professionnelle, de conditions de travail et d'emploi, en particulier pour les salariés à temps partiel, et de mixité des emplois. Cette négociation s'appuie sur les données mentionnées au 2° de l'article L. 2312-36.

    Cette négociation porte également sur l'application de l'article L. 241-3-1 du code de la sécurité sociale et sur les conditions dans lesquelles l'employeur peut prendre en charge tout ou partie du supplément de cotisations ;

    3° Les mesures permettant de lutter contre toute discrimination en matière de recrutement, d'emploi et d'accès à la formation professionnelle, en favorisant notamment les conditions d'accès aux critères définis aux II et III de l'article L. 6315-1 ;

    4° Les mesures relatives à l'insertion professionnelle et au maintien dans l'emploi des travailleurs handicapés, notamment les conditions d'accès à l'emploi, à la formation et à la promotion professionnelles, les conditions de travail et d'emploi et les actions de sensibilisation de l'ensemble du personnel au handicap ;

    5° Les modalités de définition d'un régime de prévoyance et, dans des conditions au moins aussi favorables que celles prévues à l'article L. 911-7 du code de la sécurité sociale, d'un régime de remboursements complémentaires de frais occasionnés par une maladie, une maternité ou un accident, à défaut de couverture par un accord de branche ou un accord d'entreprise.

    Dans les entreprises de travaux forestiers mentionnées au 3° de l'article L. 722-1 du code rural et de la pêche maritime, la négociation définie au premier alinéa du présent 5° porte sur l'accès aux garanties collectives mentionnées à l'article L. 911-2 du code de la sécurité sociale ;

    6° L'exercice du droit d'expression directe et collective des salariés prévu au chapitre Ier du titre VIII du présent livre, notamment au moyen des outils numériques disponibles dans l'entreprise ;

    7° Les modalités du plein exercice par le salarié de son droit à la déconnexion et la mise en place par l'entreprise de dispositifs de régulation de l'utilisation des outils numériques, en vue d'assurer le respect des temps de repos et de congé ainsi que de la vie personnelle et familiale. A défaut d'accord, l'employeur élabore une charte, après avis du comité social et économique. Cette charte définit ces modalités de l'exercice du droit à la déconnexion et prévoit en outre la mise en œuvre, à destination des salariés et du personnel d'encadrement et de direction, d'actions de formation et de sensibilisation à un usage raisonnable des outils numériques.

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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