Accord d'entreprise "Procès verbal d'accord de la négociation annuelle obligatoire sur les salaires 2022" chez SPIE OPERATIONS (Siège)

Cet accord signé entre la direction de SPIE OPERATIONS et les représentants des salariés le 2021-11-26 est le résultat de la négociation sur les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires), le système de rémunération.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T09521004851
Date de signature : 2021-11-26
Nature : Accord
Raison sociale : SPIE OPERATIONS
Etablissement : 39925875500020 Siège

Rémunération : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif rémunération pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2021-11-26

PROCES VERBAL D’ACCORD

DE LA NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE

SUR LES SALAIRES 2022

Entre la Société SPIE Operations, représentée par , sis nommée la direction

et

La CFE-CGC, représentée par , sis nommée la déléguée syndicale

La direction propose que la hausse moyenne en niveau de rémunération annuelle de base des cadres et ETAM soit portée à 2,3 % pour l'année 2021. Cette enveloppe couvre les augmentations individuelles liées à la tenue du poste et les promotions prévues en janvier 2022.

La déléguée syndicale CFE-CGC répond ce qui suit :

« Pour la section syndicale CFE/CGC du Groupe SPIE, l’entreprise n’a de valeur qu’au regard des salariés qui la compose.

La crise COVID de 2020/2021 a nécessité de nombreux efforts des salariés pour permettre à l’entreprise d’atteindre un niveau d’activité et de résultat satisfaisants au regard de cette crise. Beaucoup ont vu leur rémunération baisser du fait du chomage partiel.

Les salariés n’ont pas vu leurs efforts sufisamment récompensés et la reprise d’activité de 2021 a nécessité de nouveaux efforts.

Depuis plusieurs années l’entreprise fait face à de nombreux départs et de nombreux postes à pourvoirs mettant en avant les difficultés de fidéliser et de recruter. Aujourd’hui, pour recruter, l’entreprise doit proposer des niveaux de salaires supérieurs à ceux des salariés remplacés et de leurs collègues.

Pour fidéliser, il est demandé que le niveau d’augmentation permette aux salariés présents d’avoir un niveau de salaire équivalent, pour un même poste, à celui de collaborateurs recrutés récemment.

Bien que la Déléguée Syndicale CFE-CGC soit en désaccord avec la proposition de la Direction d’une hausse moyenne en niveau de rémunération annuelle de base des cadres et ETAM de 2,3 % pour l'année 2022, les points d’accord suivants sont constatés :

  1. Le délégué syndical demande l’attribution de primes exceptionnelles qui pourraient être versées aux salariés ayant montré une implication exceptionnelle au sein de leur direction, dans le contexte de la crise sanitaire « COVID-19 ».

La direction s'engage à examiner la situation de ces collaborateurs.

  1. La déléguée syndicale demande que la valorisation de l’astreinte qui a été mise en place dans le cadre de l’accord relatif aux astreintes de la Direction des Systèmes et technologies de l’information de SPIE Operations », soit minimum de 0,3 %.

La direction accepte d’augmenter l’astreinte de 0,3 %.

  1. La déléguée syndicale demande une attention particulière pour les collaborateurs qui n’ont pas bénéficié d’augmentations de salaire depuis deux ans et demande qu’une augmentation leur soit attribuée.

La direction s'engage à examiner la situation de ces collaborateurs.

  1. La déléguée syndicale demande que 2 demi-journées journées soient offertes au personnel pour les fêtes de fin d’année.

La direction offre 2 demi-journées le 24 et 31 décembre 2021 selon les conditions qui seront communiquées aux salariés.

  1. La déléguée syndicale demande que la part patronale du restaurant inter-entreprises soit valorisée et passe à 4,35 €.

La direction accepte d’augmenter la part patronale de 4,23€ à x 4,30€, sans pour autant impacter le pourcentage d’augmentation.

  1. La déléguée syndicale demande la mise en place d’un forfait mobilité durable de 400 € par an pour les collaborateurs sédentaires se déplaçant en vélo ou en co-voiturage et ne bénéficiant pas de véhicule de fonction.

La direction s’engage à examiner ce sujet.

Fait à Cergy, le 26 novembre 2021

Pour la CFE-CGC Pour SPIE Operations

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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