Accord d'entreprise "Accord sur la Gestion des Emplois et des parcours professionnels et sur la mixité des métiers" chez S N V (Siège)

Cet accord signé entre la direction de S N V et le syndicat CFDT et CFTC et Autre et CGT le 2021-05-10 est le résultat de la négociation sur divers points.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et CFTC et Autre et CGT

Numero : T06121001694
Date de signature : 2021-05-10
Nature : Accord
Raison sociale : S N V
Etablissement : 40443277500082 Siège

Autres points : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions Accord relatif à la Négociation Annuelle obligatoire 2018 sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée dans l'entreprise (2018-03-27) Accord sur la gestion des emplois et des parcours professionnels et sur la mixité des emplois (2018-10-26) Accord relatif aux modalités de versement d'une prime exceptionnelle de pouvoir d'achat (2020-03-16) Avenant à l’accord relatif aux modalités de versement d’un complément de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – prime de mobilisation Covid-19 (Loi n°2019-1446 du 24 décembre 2019 modifiée par l’ordonnance n°2020-385 du 01 avril 2020). (2020-05-14) Négociation annuelle obligatoire 2019 sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutées dans l'entreprise (2019-03-25) Accord sur les modalités de versement d'une prime exceptionnelle de pouvoir d'achat (2019-03-20) Accord collectif d'entreprise relatif aux astreintes (2021-04-08) Accord d'entreprise relatif à la mise en place d'une gratification pour les formateurs au poste (2021-09-24) Accord relatif à la négociation annuelle obligatoire 2023 sur la rémunération, le temps de travail, et le partage de la valeur ajoutée dans l'entreprise (2023-02-28) Accord relatif aux modalités de versement d'une prime de partage de la valeur (PPV) (2023-03-31)

Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2021-05-10

Accord sur la gestion des emplois et des parcours professionnels et sur la mixité des métiers.

Articles L 2242-2, L 2242-10 à L 2242-12 du code du Travail

Société SNV

ENTRE

La Société SNV, S.A.S.U. située Z.A. des Fourmis – La Chapelle d’Andaine – 61140 RIVES D’ANDAINE, inscrite à l’URSSAF de Basse-Normandie sous le numéro 731095105, représentée par,

Ci-après désignée par « L’Entreprise »

d'une part,

ET

Les organisations syndicales représentatives dans l’entreprise suivantes :

  • C.G.T., représentée par

  • C.F.T.C., représentée par

  • C.F.D.T., représentée par

  • F.O., représentée par

Ci-après désignée par « Les organisations syndicales »

d'autre part,

Préambule

Lors de la réunion en date du 24 juin 2020 le Comité social et économique central a été consulté conformément aux dispositions de l’article L 2323-10 du Contrat du travail sur les orientations stratégiques de l’entreprise et leurs conséquences sur l’activité, l’emploi, l’évolution des métiers et des compétences, l’organisation du travail, le recours à la sous-traitance, à l’intérim, à des contrats temporaires et à des stages.

Le Comité social et économique central a remis un avis en date du 24 juin 2020.

Dans la suite de cette présentation et afin d’anticiper les conséquences identifiées la direction s’est mise en réflexion pour proposer à la négociation un accord conformément aux dispositions de l’article L 2242-10 et suivants du Code du travail.

Ainsi, le présent accord a pour volonté d'accompagner professionnellement les salariés face aux adaptations économiques et sociales que va nécessiter le développement du projet industriel de la société, et de prendre en compte les itinéraires et les projets professionnels et personnels des salariés liés aux évolutions des organisations et des structures d'emploi induites par le développement de ce projet.

Les parties signataires conviennent que la mise en œuvre d'une démarche de gestion des emplois et des parcours professionnels est l'un des éléments permettant à la société de s'adapter et aux salariés d'évoluer.

Cette démarche s’inscrit, plus généralement, dans la politique des Ressources Humaines du Groupe LDC auquel appartient la société.

Elle est fondée sur les quatre fondamentaux suivants :

  • Capitaliser sur les hommes et les femmes

  • Développer l’autonomie des collaborateurs

  • Promouvoir la culture d’entreprise

  • Accompagner la croissance en France et à l’International

La décentralisation est au cœur de la politique RH du Groupe, permettant ainsi à chaque site, d’être autonome et responsable de son périmètre, notamment en matière gestion des emplois et des parcours professionnels.

C’est dans ce contexte que les parties ont négocié le présent accord afin de poursuivre des axes majeurs :

  • Une communication claire sur les axes stratégiques de l’entreprise permettant de pressentir les évolutions futures,

  • La mise en place d'un dispositif de gestion des emplois et des parcours professionnels,

  • La définition de mesures d'accompagnement des personnels susceptibles de lui être associées, afin que chacun les appréhende pleinement et en maîtrise le contenu.

A cette fin doivent être notamment pris en compte les éléments suivants :

  • La mise en place des actions de formation permettant de développer les compétences du personnel et de favoriser son évolution professionnelle en phase avec les besoins exprimés par l’entreprise pour l’avenir projeté,

  • La définition d'une politique d'emploi préservant les intérêts de l'entreprise à court et moyen terme, tout en respectant la réglementation et les droits des salariés,

  • Une concertation renforcée et constructive entre les partenaires sociaux sur les problématiques d'emploi et de parcours,

  • Les synergies offertes par l’appartenance à un Groupe,

  • La priorité donnée, en cas de poste vacant, aux candidatures internes à partir du moment où elles remplissent les conditions requises pour le tenir,

  • La recherche de la meilleure adaptation compétences / hommes /postes.

Table des matières

Préambule 2

1ère partie – Mise en place d’un dispositif de gestion des emplois et des parcours professionnels et grandes orientations de la formation 5

I- Informer sur le projet industriel et commercial de la société et analyser les impacts sur le structure de l’emploi. 5

A) Grands principes et orientations stratégiques à 3 ans 5

B) Impacts prévisibles sur la structure de l’emploi et les organisations 6

1. Distinction entre les métiers et les postes 6

2. Typologie des métiers 7

C) Processus d’information des représentants du personnel 8

II- Informer sur les évolutions prévisibles des emplois et compétences de la société, et recenser et évaluer les compétences 9

A) Les outils internes à l’entreprise 9

1. L’entretien professionnel et annuel d’évaluation 9

2. L’entretien professionnel 10

B) Les outils à disposition d’une démarche individuelle des salariés 11

III- Accompagner les salariés sur l’évolution de leurs compétences : outils mobilisables pour la mise en adéquation des besoins et des ressources 15

A) Les orientations de la formation professionnelle 15

B) La mobilité interne ou sein de l’entreprise ou du Groupe 18

2ème Partie : Autres dispositions de l’Article L 2242-20 du Code du travail 19

I- Perspectives de recours par l’employeur aux différents types de contrats précaires 19

II- Conditions dans lesquelles les entreprise sous-traitantes sont informées des orientations stratégiques 20

3ème partie – dispositions diverses 20

A) Bilan 20

B) Durée de l’accord - Révision 20

C) Publicité & dépôt 21

D) Publication partielle de l’accord 21

1ère partie – Mise en place d’un dispositif de gestion des emplois et des parcours professionnels et grandes orientations de la formation

Informer sur le projet industriel et commercial de la société et analyser les impacts sur le structure de l’emploi.

  1. Grands principes et orientations stratégiques à 3 ans

  2. Impacts prévisibles sur la structure de l’emploi et les organisations

  3. Processus d’information des représentants du personnel

La stratégie de l’entreprise et ses effets sur l’emploi sont exposés par la Direction au Comité social et économique central. Dans cette perspective, la Direction s’assurera d’un dialogue social de qualité avec le Comité social et économique central concernant notamment, le déploiement de ses activités, les évolutions techniques et commerciales de l’entreprise, ainsi que tous projets stratégiques susceptibles d’avoir une incidence sur le volume et la structure de l’emploi.

La Gestion des Emplois et des parcours professionnels constitue pour l’entreprise un élément du dialogue social.

Dans ces conditions, le présent accord réaffirme la volonté de la Direction et des Partenaires Sociaux de dynamiser la Gestion des emplois et des parcours professionnels par l’adoption d’engagements et de mesures concrètes.

Pour rappel, lors de chaque réunion du Comité social et économique central, la Direction présente un bilan chiffré de l’activité commerciale, en le comparant notamment avec l’année précédente. Lors de ces réunions, la Direction donne également la tendance d’activité pour les mois à venir, en vue des commandes passées et à venir.

Informer sur les évolutions prévisibles des emplois et compétences de la société, et recenser et évaluer les compétences

En lien avec le pilier 1 de la politique RH du Groupe : « Développer les compétences de nos collaborateurs », les parties signataires du présent accord souhaitent informer les salariés sur les outils à leur disposition afin de leur permettre de conserver / adapter / développer leurs compétences

Les outils internes à l’entreprise

L’entretien professionnel et annuel d’évaluation

Public : Agent de maîtrise et cadre.

Fréquence : Annuelle

Mené par : Le Manager

Objectif : Cet entretien a pour objectif de réaliser une synthèse de l’année écoulée (principaux faits marquants, appréciation de la pratique professionnelle) ; identifier les perspectives de l’année à venir en fixant des objectifs et évoquer le développement des compétences ; échanger sur les souhaits d’évolution et les actions de formation envisageables.

L’entretien professionnel

Les parties souhaitent que l’entretien professionnel soit un vrai outil de suivi du parcours professionnel et de formation du salarié. En effet l’entretien professionnel est l’occasion d’une présentation des différentes typologies de formations professionnelles possibles et des moyens mis à disposition du salarié qui souhaiterait faire évoluer ses compétences.

Les parties sont convenues que tous les salariés de l’entreprise bénéficieront d’un ou des entretien(s) professionnel(s) avec leur manager consacré à ses perspectives d’évolution professionnelle, notamment en termes de qualifications et d’emploi dans les conditions de forme et de périodicité déterminées par les accords et conventions applicables au sein de l’entreprise.

Ainsi les parties conviennent de faire application des seules dispositions conventionnelles de branche prévue par l’accord du 1er décembre 2020 relatif à la formation professionnelle et à l’apprentissage dans diverses branches du secteur alimentaire.

Cet entretien professionnel donne lieu à la rédaction d'un document dont une copie est remise au salarié.

Au cours de l’ensemble de ces entretiens, si cela est nécessaire, le salarié aura la possibilité de demander à rencontrer le responsable ressources Humaines afin qu’il soit informé du positionnement du métier qu’il exerce et des outils de gestion des emplois et des parcours professionnels à sa disposition.

En outre, il est obligatoire de proposer cet entretien au salarié qui reprend son activité, dans un délai d’un mois, à l'issue :

D'un congé de maternité ;

D'un congé parental d'éducation (y compris si temps partiel) ;

D'un congé de proche aidant  

D’un congé de solidarité familiale ;

D'un congé d'adoption ;

D'une période de mobilité volontaire sécurisée ;

D'un arrêt longue maladie (maladie, maladie professionnel, accident du travail) ;

D'un congé sabbatique ;

D’un mandat syndical ;

Un suivi spécifique sera réalisé par le service RH et un état des lieux sera fait annuellement auprès de la commission GEPP.

En outre, tous les 6 ans l'entretien permet à l'employeur de faire avec chaque salarié un état des lieux récapitulatif de son parcours professionnel dans l'entreprise. Cet état des lieux permet de vérifier, si au cours des 6 dernières années, le salarié a bénéficié des entretiens professionnels et :

  • Suivi au moins une action de formation ;

  • Acquis des éléments de certification par la formation ou par une validation des acquis de son expérience ;

  • Bénéficier d'une progression salariale ou professionnelle.

  1. Entretien de fin de mandat pour les représentants du personnel

Public : Représentants du personnel titulaires ou les titulaires d'un mandat syndical qui bénéficient d'heures de délégation sur l'année représentant au moins 30 % de la durée de travail fixée dans son contrat de travail ou, à défaut de la durée applicable dans l'établissement

Fréquence : A la fin du mandat à la demande du salarié ou de l’entreprise, en même temps que l’entretien professionnel.

Mené par : le manager et éventuellement un membre de la fonction RH

Objectif : Procéder au recensement des compétences acquises au cours du mandat et préciser les modalités de valorisation de l'expérience acquise

Les outils à disposition d’une démarche individuelle des salariés

  1. Le CEP – Conseil en évolution professionnelle

Le conseil en évolution professionnelle (CEP) est un dispositif d'accompagnement gratuit, confidentiel et personnalisé proposé à toute personne souhaitant faire le point sur sa situation professionnelle. Il permet, s'il y a lieu, d’établir un projet d'évolution professionnelle (reconversion, reprise ou création d'activité...). Il est assuré par des conseillers d'organismes habilités.

Le CEP comporte les prestations suivantes :

  • un entretien individuel pour analyser sa situation professionnelle,

  • un conseil visant à définir son projet professionnel,

  • et un accompagnement dans la mise en œuvre de ce projet.

À l'issue de l'entretien, un document de synthèse est remis au bénéficiaire récapitulant son projet d'évolution professionnelle. Ce document présente la stratégie envisagée pour sa mise en œuvre (par exemple, une formation éligible au compte personnel de formation - CPF).

Qui prend l’initiative ? La démarche est individuelle et à l’initiative du salarié. Elle se déroule en dehors du temps de travail.

  1. Le Bilan de compétences

Afin d’encourager la définition d'un projet professionnel, les salariés peuvent bénéficier à leur initiative et sous réserve d'une ancienneté minimum d'un an dans l'entreprise, d'un bilan de compétences.

Ce bilan de compétences est mis en œuvre en dehors du temps de travail. La prise en charge financière du bilan de compétences est assurée à la demande du salarié sur ses droits inscrits sur son compte personnel de formation (CPF).

Ce type d'action de bilan contribue à l'élaboration, par le salarié concerné, d'un projet professionnel pouvant donner lieu, le cas échéant, à la réalisation d'actions de formation et permettant d’évoluer vers un autre métier.

  1. La VAE

Les salariés peuvent aussi bénéficier d’une validation des acquis de l'expérience. La Validation des Acquis de l'Expérience (VAE) permet aux salariés de valoriser les compétences acquises au cours de leur expérience professionnelle ou extra-professionnelle par l'obtention d'un diplôme, d'une qualification ou d'un titre professionnel enregistré au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), à condition de justifier d'au moins un an d'activité professionnelle ou extra-professionnelle en rapport avec la certification visée.

Afin de soutenir le salarié dans son projet professionnel, un accompagnement individualisé au cours de la démarche de VAE pourra être mis en place par le service RH.

Le salarié peut bénéficier d’un accompagnement dans la préparation du dossier de validation et de l’entretien avec le jury en vue de la validation des acquis de l’expérience. Pour cet accompagnement, le salarié peut mobiliser son CPF en déposant un dossier via son « Compte Personnel de Formation ».

La société pourra étudier la possibilité de mettre en œuvre, le cas échéant, des VAE collectives, en lien avec la branche professionnelle et les organismes compétents, afin d'accompagner en particulier l'évolution des emplois sensibles.

  1. Le CPF : Le compte personnel de formation

Le compte personnel de formation (CPF) est un droit universel d’évolution professionnelle attaché à la personne, tout au long de sa vie active jusqu'à sa retraite. Il remplace le Droit Individuel à la Formation (DIF) depuis le 1er janvier 2015.

Ce compte individuel permet à tout salarié de capitaliser un montant de formation qu’il pourra ensuite utiliser à sa propre initiative hors temps de travail ou sur temps de travail après accord de l’employeur afin d’effectuer une formation permettant notamment :

• d'acquérir une qualification (diplôme, titre professionnel, etc.),

• ou d'acquérir le socle de connaissances et de compétences,

• ou d'être accompagné pour la validation des acquis de l'expérience (VAE),

• ou de réaliser un bilan de compétences,

• ou de préparer l'épreuve théorique du code de la route et l'épreuve pratique du permis de conduire,

• ou de créer ou reprendre une entreprise.

Pour un travail à mi-temps ou plus (sur une année complète), le compte est alimenté de 500€ par an dans la limite d’un plafond total de 5000€ ou de 800€ par an dans la limite d’un plafond de 8000 € si le salarié n’a pas atteint le niveau 3 de qualification (CAP BEP). En dessous d’un mi-temps, les droits sont calculés au prorata de l’activité.

  1. Le PTP : Projet de Transition Professionnelle

Le Projet de transition professionnelle (PTP), ou CPF de transition professionnelle, permet à tout actif, au cours de sa vie professionnelle, de suivre à son initiative et à titre individuel, une formation longue en vue de changer de métier ou de profession.

Il est ouvert aux salariés en CDI ayant travaillé au moins 24 mois dont 12 mois dans l’entreprise ainsi qu’aux salariés en CDD ayant travaillé au moins 24 mois au cours des 5 dernières années, dont 4 mois consécutifs, ou non, au cours des 12 derniers mois.

Le salarié dépose sa demande à la Commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR), appelées associations Transitions Pro (ATpro) association Transitions pro. La CPIR instruit la demande et autorise la réalisation et le financement du projet. Cette décision est motivée et notifiée au salarié.

Le salarié doit par ailleurs adresser à son employeur une demande écrite d’absence au plus tard 120 jours avant le début de l’action pour une absence supérieure à 6 mois, au plus tard 60 jours avant le début de l’action pour une absence de moins de 6 mois.

Les formations concernées sont des formations certifiantes, éligibles au Compte personnel de formation.

  1. La ProA – Reconversion ou Promotion par l’Alternance

Ce dispositif permet aux salariés, notamment ceux dont la qualification est insuffisante au regard de l’évolution des technologies ou de l’organisation du travail, de favoriser leur évolution ou promotion professionnelle et leur maintien dans l’emploi,

La formation suivie dont la durée totale ne peut être inférieure à 150 heures doit permettre d’acquérir :

- un diplôme ou un titre à finalité professionnelle enregistré au RNCP ;

- un certificat de qualification professionnelle (CQP) ;

- une qualification reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale de branche.

Le dispositif Pro-A est destiné au salarié en contrat de travail à durée indéterminée (CDI) qui n’a pas atteint un niveau de qualification correspondant au grade de la licence et sanctionné par une certification professionnelle enregistrée au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).

  1. Accompagner les salariés sur l’évolution de leurs compétences : outils mobilisables pour la mise en adéquation des besoins et des ressources

    1. Les orientations de la formation professionnelle

Les orientations de la formation professionnelle de l’entreprise sont définies chaque année sur la base de celles définies par le groupe (cf. annexe 1).

Les plans de formation des sites sont ainsi établis selon les 4 axes prioritaires de formation que sont :

  • Le management, le développement personnel et l’efficacité professionnelle

  • La santé et la sécurité

  • Les métiers de production et l’optimisation de nos organisations,

  • Les formations métiers.

Afin de mettre ses ressources en adéquation avec ses besoins, l’entreprise s’engage particulièrement sur les domaines suivants :

  1. Développement de l’employabilité des salariés les moins qualifiés

Dans le cadre du présent accord et des grands axes de la formation définis, l’entreprise s’engage à développer l’employabilité des salariés les moins qualifiés en organisant des sessions de formation visant l’obtention du certificat « CléA » sur la durée du présent accord.

Ce dispositif certifiant, en application de la loi n° 2014-288 du 05 Mars 2014 entre autres, permet aux salariés peu qualifiés d’obtenir le certificat CléA, visant à valoriser les connaissances et compétences de base nécessaires à tout salarié, dans 7 domaines :

  • La communication en français

  • L’utilisation des règles de base de calcul et du raisonnement logique

  • L’utilisation des techniques usuelles de l’information et de la communication numérique

  • L’aptitude à travailler dans le cadre de règles définies d’un travail en équipe

  • L’aptitude à travailler en autonomie et à réaliser un objectif individuel

  • La capacité d’apprendre à apprendre tout au long de la vie

  • La maitrise des gestes et postures, le respect des règles d’hygiène, de sécurité et environnementales élémentaires.

Ces formations sont réalisées auprès de personnel volontaire soucieux de maintenir les compétences nécessaires pour conserver leur emploi et s’adapter à de nouvelles formes de travail. Les connaissances abordées sont également utiles à la vie sociale, civique et culturelle de la personne.

Des certifications type « Voltaire » ou « FLE » peuvent également être envisagées pour des publics rencontrant des difficultés dans l’utilisation de la langue française.

  1. Développement des CQP – Certificat de qualification de professionnelle

L’entreprise s’engage dans la cadre du présent accord, et de la nécessaire évolution des compétences et des qualifications, à proposer aux salariés souhaitant évoluer vers des missions de conduite de machine, de ligne, de régleur et de chef d’équipe (en fonction des postes disponibles au sein de l’entreprise) la mise en place de formation visant à l’obtention du CQP.

En fonction des besoins, des formations seront organisées régulièrement.

Ces formations ont pour objectifs :

  • de développer l’employabilité des salariés ;

  • de reconnaître officiellement la capacité du salarié à exercer un métier ;

  • de développer les compétences des salariés.

Ces formations sont réalisées auprès de personnel volontaire, retenues pour suivre la session après un entretien avec le service RH.

Le certificat de qualification professionnelle (CQP) atteste d’une qualification et d’une reconnaissance professionnelle dans un emploi propre à une branche professionnelle ou à un secteur.

Le dispositif de CQP organisé au niveau de l’entreprise sera adapté aux exigences de la branche, qui valide lors d’un jury les acquis des salariés formés.

  1. Développement de la formation interne

Afin d’accompagner les nouveaux embauchés dans notre entreprise par un accueil et une formation au poste très opérationnelle, la Direction prend l’engagement d’augmenter, dans la mesure du nécessaire, le nombre de tuteurs et de formateurs dès lors que le salarié est volontaire et possède la capacité à transmettre ses savoir-faire dans le respect des valeurs de l’entreprise.

Des formations à cette mission seront organisées selon les besoins de l’entreprise.

  1. Développement des formations en maintenance

  2. Le développement de l’alternance

L’entreprise soucieuse de développer l’apprentissage, se fixe pour objectif d’atteindre un taux de 2 % d’alternant à l’issue de la période de l’accord.

  1. Les formations autour de la prévention de la sécurité

Une démarche globale de santé et sécurité au travail, dite programme PEPSS, est en place au sein de l’entreprise avec de nombreuses formations.

Pour développer les compétences de chaque collaborateur en matière de santé et sécurité, l’entreprise forme aux risques présents au poste de travail, aux risques généraux en matière de sécurité et met en place les équipements de protection nécessaires et étudie les postes pour réduire la pénibilité.

Conscient de l’enjeu, l’entreprise intègre en amont, les salariés et représentants du personnel (CSSCT) dans les projets d’aménagements et d’investissements.

  1. Déroulement de carrière des salariées exerçant des responsabilités syndicales

Les salariés exerçant des responsabilités syndicales se verront proposer un entretien lors de leur désignation à une responsabilité puis ultérieurement si le besoin s’en fait ressentir.

La mobilité interne ou sein de l’entreprise ou du Groupe

  1. Information sur les postes disponibles

Afin de postuler sur un poste au sein du Groupe ou de l’entreprise, le salarié s’adressera à son chef de service et déposera un CV et une lettre de motivation. Il entrera ensuite dans un processus classique de recrutement.

Tout salarié du Groupe qui postule à un poste en interne aura une suite donnée à sa candidature… (orale/ écrite).

Au sein de l’entreprise

Les postes ouverts en interne sont communiqués sur les moniteurs installés dans les locaux sociaux ou à défaut sur les panneaux d’affichage : le détail de l’annonce et le profil souhaité est indiqué. Les candidatures (CV et Lettre de motivation) doivent être transmises au service RH par mail ou papier.

Un délai d’environ une semaine est laissé entre la diffusion de l’offre et la clôture des candidatures.

Chaque salarié postulant en interne bénéficiera d’un entretien et sera reçu individuellement pour lui expliquer si sa candidature est retenue ou pas et les raisons.

Au sein du Groupe

Les moyens mis en œuvre pour développer la mobilité sont les suivants :

  • Relais mobilité : Tous les postes ouverts en interne sont affichés sur le site mensuellement et consultables sur le site internet LDC.

  • Le livret être acteur de son évolution professionnelle qui présente le dispositif de mobilité Groupe et les différentes étapes le composant.

  • Renseignements : Le salarié souhaitant se renseigner sur les mobilités au niveau du groupe peut prendre contact avec le service RH qui l’accompagnera et le renseignera sur les métiers du groupe et/ou les entreprises et leur localisation.

  1. Les dispositifs pour accompagner la mobilité à l’intérieur de l’entreprise

Le salarié s’étant déclaré intéressé à une mobilité à l’intérieur du site bénéficiera de la possibilité de découvrir pendant une journée le poste pour lequel il s’est déclaré intéressé. A l’issue de cette découverte un entretien « bilan » sera réalisé avec le responsable d’atelier.

  1. Les dispositifs pour accompagner la mobilité entre les sites ou société du Groupe : le passeport mobilité

Afin de sécuriser les transferts, le salarié muté pourra bénéficier des conditions indiquées dans le passeport mobilité, notamment sur :

  • Conditions matérielles de mobilité

    • Transfert des congés…

    • Reprise d’ancienneté

Le passeport mobilité est à disposition de tout salarié au service RH de l’entreprise. Il sera remis à tout salarié se déclarant intéressé par une mobilité.

2ème Partie : Autres dispositions de l’Article L 2242-20 du Code du travail

Les parties ont également abordé les autres points de l’article L 2242-20 du Code du travail.

  1. Perspectives de recours par l’employeur aux différents types de contrats précaires

  2. Conditions dans lesquelles les entreprise sous-traitantes sont informées des orientations stratégiques

Dans la mesure où les orientations stratégiques auraient des incidences sur l’emploi, les métiers et les compétences de l’entreprise, l’interlocuteur du sous-traitant sera informé de ses conséquences par son interlocuteur interne et ce dans un délai maximum de 2 mois après le recueil d’avis. Il sera informé par tout moyen, et dans le cas où l’entreprise représenterait plus de 50 % de son chiffre d’affaires, un rendez-vous lui sera proposé.

3ème partie – dispositions diverses

Bilan

Conformément aux dispositions de l’article L2242-20 du Code du travail un bilan devra être dressé à l’échéance du dispositif.

Les parties se réserve la possibilité d’évoquer les termes du présent accord en cours de période d’application. La demande devra en être faite par courrier et les dispositions du présent accord seront alors évoquée lors de la plus prochaine date de négociation.

Durée de l’accord - Révision

Le présent accord s’appliquera à compter du 10 mai 2021.

Il est conclu pour une durée de 3 années.

S’agissant des dispositions relatives aux entretiens professionnels, suite à la conclusion de l’accord interbranches en date du 1er décembre 2020 relatif à la formation professionnelle et à l’apprentissage dans diverses branches du secteur alimentaire, les parties conviennent de faire application des dispositions conventionnelles de branche à la période en cours.

Chaque partie signataire ou adhérente peut demander la révision de tout ou partie du présent accord.

Toute demande de révision devra être adressée par lettre recommandée avec AR à chacune des autres parties signataires ou adhérentes et comporter outre l’indication des dispositions dont la révision est demandée, des propositions de remplacement. La société devra dès lors provoquer une première réunion de négociation. Les dispositions de l’accord dont la révision est demandée resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d’un nouvel accord ou à défaut seront maintenues.

Si la révision survient en cours de négociations annuelles obligatoires, aucune formalité particulière préalable n’est requise.

Publicité & dépôt

Le présent accord a été signé au cours d'une séance de signatures qui s'est tenue le 10 mai 2021.

La Société notifiera, sans délai, par lettre recommandée avec A.R. ou remise en main propres contre décharge auprès du délégué syndical, le présent accord à l'ensemble des organisations syndicales représentatives dans l'entreprise.

Conformément aux dispositions de l’article D. 2231-4 et D. 2231-7 du Code du travail, le présent accord sera déposé sur la plateforme nationale « TéléAccords » et en un exemplaire au secrétariat-greffe du Conseil de Prud'hommes de Argentan.

Le présent accord est fait en nombre suffisant pour remise à chaque partie et sera porté à la connaissance du personnel par voie d’affichage.

Publication partielle de l’accord

Les parties signataires conviennent que les dispositions des articles :

  • 1ère Partie : Mise en place d’un dispositif de gestion des emplois et des parcours professionnels et grandes orientations de la formation

  1. Informer sur le projet industriel et commercial de la société et analyser les impacts sur la structure de l’emploi.

  1. Grands principes et orientations stratégiques à 3 ans

  2. Impacts prévisibles sur la structure de l’emploi et les organisations

III. Accompagner les salariés sur l’évolution de leurs compétences : outils mobilisables pour la mise en adéquation des besoins et des ressources

  1. Les orientations de la formation professionnelles

  1. Développement des formations en maintenance (page 17)

  • 2ème Partie : Autres dispositions de l’article L-2242-20 du Code du travail

  1. Perspectives de recours par l’employeur aux différents types de contrats précaires.

ne doivent pas faire l’objet d’une publication dans la base de données nationale visée à l’article L.2231-5-1 du code du travail.

Les parties signataires conviennent que la publication dans la base de données nationale visée à l’article L.2231-5-1 du code du travail sera réalisée de manière anonyme.

Ces demandes seront formulées sur un document spécialement établi à cet effet et communiquées

Fait en 06 exemplaires originaux A La Chapelle d’Andaine, le 10/05/2021

Pour l'organisation syndicale CGT

Pour l'organisation syndicale CFTC

Pour l'organisation syndicale CFDT

Pour l'organisation syndicale FO

Pour la société ,
Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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