Accord d'entreprise "accord collectif portant sur les horaires variables" chez EVOLUTIS (Siège)

Cet accord signé entre la direction de EVOLUTIS et les représentants des salariés le 2019-12-23 est le résultat de la négociation sur l'aménagement du temps travail, la modulation du temps de travail ou l'annualisation du temps de travail.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T04219002502
Date de signature : 2019-12-23
Nature : Accord
Raison sociale : EVOLUTIS
Etablissement : 42355164700013 Siège

Temps de travail : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Modulation, annualisation et cycles du temps de travail ACCORD COLLECTIF D'ENTREPRISE RELATIF AUX HORAIRES VARIABLES (2023-07-28)

Conditions du dispositif temps de travail pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-12-23

ACCORD COLLECTIF

Portant sur les horaires variables

Evolutis SAS

Entre

La Société EVOLUTIS, société par actions simplifiées au capital de 1.043.320 €

Dont le siège social est : 10, Place des Tuiliers 42720 BRIENNON

Immatriculée au RCS de ROANNE sous le numéro B 423551647

Agissant par l'intermédiaire de son représentant légal

Dont les cotisations de Sécurité Sociale sont versées sous le numéro 827000002171982896 à l'URSSAF Rhône Alpes située à Vénissieux.

D'une part,

Et,

Les représentants des salariés au Comité social et économique

D'autre part.

Il est convenu ce qui suit :

PREAMBULE

Les dispositions du présent accord sont prises en application des articles L 3121 et suivants du Code du travail.

Le présent accord a pour objet de mettre en place un dispositif d'horaires individualisés permettant ainsi aux salariés concernés de gérer plus librement leur emploi du temps.

Il s'agit pour le salarié d'organiser son temps de travail en fonction de ses impératifs d'ordre personnel, et de choisir ses heures d'arrivée et de départ à l'intérieur des plages horaires déterminées, dites « plages mobiles », et sous réserve :

  • D'effectuer le nombre contractuel d'heures de travail prévu pendant la période de référence ; De respecter un temps obligatoire de présence à l'intérieur de périodes journalières appelées « plages fixes » ;

  • De réaliser le volume de travail normalement prévu ,

  • De tenir compte, en liaison avec son Responsable, des nécessités de bon fonctionnement du service, des impératifs et des règles de sécurité, qui doivent rester prioritaires.

ARTICLE 1 : CHAMP D'APPLICATION

L'horaire variable s'applique à tous les membres du personnel, exception faite des salariés suivants :

Salariés au forfait jours

Salariés postés (2*8 : Atelier usinage)

  • Salariés du service Contrôle

Salariés Atelier de Finition

Salariés commerciaux itinérants

  • Cadres Dirigeants

  • Stagiaires

  • Alternants et Apprentis

ARTICLE 2 : HORAIRES

Le personnel auquel est applicable le présent accord bénéficie d'horaires variables au sens de l'article L 3121 du Code du travail sur la base d'un horaire hebdomadaire de référence de 39 heures.

L'horaire hebdomadaire est réparti sur 5 jours de travail, du lundi au vendredi, le vendredi étant une journée par principe plus courte.

Les temps partiels doivent respecter la répartition horaire indiquées à leur contrat de travail et les plages fixes définies dans leur service. Le nombre d'heures complémentaires doit également être pris en compte dans la limite des heures effectuées chaque semaine.

Rappel des durées légales et conventionnelles maximales :

  • 10 heures par jour maximum

  • 48 heures par semaine maximum

Respect d'une moyenne de 42h par semaine maximum sur 12 semaines consécutifs

Il est rappelé que chacun doit travailler au minimum la valeur de la journée indiquée soit :

Lundi au Jeudi : 8 heures de travail par jour

Vendredi : 7 heures de travail

Chaque journée de travail est divisée en 3 périodes définies par service :

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v 0 I u t i s

1/ La plage mobile du matin pendant laquelle le personnel arrive à l'heure de son choix, selon les plages définies dans son service.

2/ La plage fixe du matin à l'après midi comprenant la plage fixe du repas de 11h30 à 14h00.

3/ La plage mobile de fin d'après-midi pendant laquelle le personnel quitte son travail.

Dans le cadre de ces plages, le personnel doit être présent à son poste chaque jour, sur chaque plage fixe et/ou permanence.

Chacun peut faire varier journellement son temps de travail au-delà ou en deçà du temps de travail journalier de référence, à condition de respecter la présence obligatoire pendant la plage fixe moins la plage de 30 minutes de restauration et sous réserve que son cumul hebdomadaire atteigne la durée de l'horaire hebdomadaire de référence, augmentée ou diminuée par un crédit ou un débit limité à 3 heures.

Cette souplesse de gestion des horaires n'a pas d'influence sur la rémunération ; les heures comptabilisées en crédit d'heures sont considérées comme normales et ne donnent pas droit à du repos compensateur ou du paiement supplémentaire.

cf ANNEXE 1

ARTICLE 3 : PAUSE DEJEUNER

Le réfectoire est ouvert de 11h30 à 1411.

Le temps d'interruption de référence pour déjeuner est de 30 minutes.

Pour éviter l'affluence au réfectoire et les attentes au micro-ondes, il est impératif de respecter les horaires de son service.

La pause de 15 minutes est offerte par la société et reste applicable dans tous les services et selon les plages horaires définies par le Responsable de service.

ARTICLE 4 : PERMANENCES

L'accord relatif à l'horaire individualisé doit permettre la continuité du bon fonctionnement de l'entreprise, Pour ce faire, le Responsable de service pourra juger de la nécessité d'assurer une permanence à l'intérieur du service et selon les horaires déterminés par le Responsable de service.

La permanence peut résulter du volontariat, c'est-à-dire être assurée par les salariés souhaitant travailler pendant les plages mobiles en raison de leur organisation personnelle. A défaut, elle sera organisée par le Responsable de service sous forme de roulement entre les salariés,

La présence des Responsables à l'ouverture et/ou fermeture des sites n'est pas exigée. Cependant il appartient à chaque Responsable de veiller à respecter les règles liées à la Sécurité des biens et des personnes, conformément à l'article L 4121-1 à L 4121-4 du Code du travail, au Règlement intérieur de l'entreprise et à tout texte règlementaire relatif à l'hygiène et à la sécurité.

ARTICLE 5 : COMPTABILISATION DU TEMPS DE PRESENCE

Afin d'assurer le contrôle de la répartition du temps de travail, d'éviter toute erreur dans le calcul des rémunérations et de permettre à chacun de gérer au mieux son propre horaire, un dispositif permettant le suivi et le contrôle des heures de travail effectuées est mis en place,

Les heures effectuées par chaque salarié au cours de la semaine sont enregistrées et cumulées quotidiennement.

Le décompte commence en début de semaine, les heures effectuées au-delà ou en deçà de l'horaire de référence, sont cumulées et gérées sous forme de crédit ou de débit clans un compteur et ceci dans le respect du cadre du règlement de l'horaire variable.

Cas particuliers de décompte .

Un jour férié non travaillé (du lundi au jeudi) = 8 heures et 7 heures (le vendredi) Un jour d'absence (du lundi au jeudi) = 8 heures et 7 heures (le vendredi) Un jour de récupération (du lundi au jeudi) = 8 heures et 7 heures (le vendredi) La journée de solidarité = 7 heures

ARTICLE 6 : CREDIT D'HEURES

Lorsque le décompte hebdomadaire des heures de travail effectuées est supérieur à l'horaire de référence, le dépassement est comptabilisé sous forme de crédit d'heures, sans donner lieu à supplément de rémunération.

Chaque salarié bénéficiera des crédits d'heures suivants :

Crédit de 3 heures maximum par semaine Crédit cumulé de 10 heures maximum

ARTICLE 7 : DEBIT D'HEURES

Lorsque le décompte hebdomadaire des heures de travail effectuées est inférieur à l'horaire de référence, on parle de débit d'heures. Ce débit ne peut excéder 3 heures par semaine,

Le débit d'heures est déduit de la valeur du compteur Débit/Crédit. Le cumul de débit autorisé dans ce compteur est limité à 10 heures.

Tout dépassement de ces valeurs limites (-3 heures par semaines ou -10 heures en débit) constaté en fin de semaine, est considéré comme une absence et fait l'objet d'une déduction correspondante sur la rémunération mensuelle.

En cas de dépassements répétés des débits maximums autorisés, le service RH peut imposer à l'intéressé le retour à horaire fixe.

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E v o l u t i

F A B R I C A

ARTICLE 8 : UTILISATION DU CREDIT D'HEURES

Il est possible de récupérer les heures de crédit dans le cadre des plages mobiles définies dans le service et sous réserve que la permanence si elle est fixée dans le sewice soit assurée dans ce même service.

La faculté de récupération est ouverte aux salariés dans les plages mobiles définies et pour les salariés dont le crédit d'heure est au moins égal à 1 heure.

La faculté de récupération s'effectue dans la limite de 2 demi-journées par mois soit 4 heures par demijournée ou 1 journée par mois soit 8 heures (du lundi au jeudi) et 7 heures (le vendredi) comprenant la plage fixe définie par le Responsable de service.

Cette faculté de récupération s'apprécie sur 1 mois glissant et sous résen./e de l'accord préalable du Responsable de service.

Chaque année civile, le compteur de crédit d'heures annuel est remis à zéro.

ARTICLE 9 : EXCEPTIONS DES HEURES EFFECTUEES EN DEHORS DE LA DUREE DE TRAVAIL DANS L'ENTREPRISE

Les heures supplémentaires doivent conserver leur caractère exceptionnel et sont celles qui sont demandées expressément par le Responsable de service et validées par la Responsable des Ressources humaines. Elles doivent faire l'objet d'une autorisation écrite préalable.

En conséquence, le salarié ne doit pas de sa propre initiative sortir du cadre du règlement de l'horaire variable.

Un suivi sera fait mensuellement par le Responsable des ressources humaines afin d'éviter des dépassements de crédit autorisés.

Sont considérées comme heures supplémentaires les heures qui remplissent les conditions suivantes :

  • Heures demandées expressément par le Responsable de service et validées sous justificatif par le Responsable des ressources humaines. Heures effectuées au-delà de 39 heures.

Ces heures supplémentaires restent soumises aux règles actuellement en vigueur à savoir : récupération ou paiement,

En aucun cas, ces heures ne viendront alimenter le compteur crédit/débit

Les Responsables s'assureront du non dépassement de la durée hebdomadaire de travail.

Les cas concernés par les heures supplémentaires sont les suivants :

  • Opérations de maintenance sur machine qui ne peuvent pas être réalisées durant la semaine compte tenu de la présence du personnel à ce moment,

  • Augmentation exceptionnelle de la charge de travail à l'Atelier non rendu possible durant la semaine compte tenu des 2*8 (mais qui sont de toute façon exclues de l'horaire variable) Augmentation exceptionnelle de la charge de travail en production pour faire face à des situations d'urgence (contrôle (mais qui sont de toute façon exclu de l'horaire variable), fins de process)

Inventaire annuel

  • Clôture comptable

ARTICLE 8 : RETARDS

Dans le cadre des plages mobiles : par définition, il n'existe pas de retard à l'intérieur des plages mobiles.

Dans le cadre des plages fixes : seront considérées comme retards, les prises de sewice intervenant après le début de la plage fixe, sauf si elles ont été autorisées préalablement par le Responsable de service ou qu'elles font l'objet d'une autorisation préalable de prise de crédit d'heures, Ce temps de retard donnera lieu à une déduction de rémunération.

En cas de retards trop fréquents, le retour à l'horaire fixe du salarié pourra être prononcé.

ARTICLE 9 : OUBLIS DE POINTAGE

En cas d'oubli de pointage, le salarié devra faire valider par son Responsable de service son heure d'arrivée et transmettra l'horaire validé au Responsable RH, faute de quoi, le temps de présence ne pourra pas être pris en compte.

En cas d'oublis trop fréquents, le retour à l'horaire fixe du salarié pourra être prononcé,

ARTICLE 10 : REGULARISATION DE COMPTE

En cas de rupture du contrat de travail, il y a lieu de régulariser le crédit ou le débit d'heures à l'intérieur du délai de préavis. A défaut, le débit d'heures sera retenu et le crédit sera payé au taux horaire normal.

Les mêmes dispositions s'appliquent en cas de rupture de contrat de travail sans préavis.

ARTICLE 11 : DUREE ET ENTREE EN VIGUEUR DE L'ACCORD

Le présent accord s'applique à compter du 1er janvier 2020 et pour une durée déterminée de 15 mois soit jusqu'au 31/03/2021, Deux mois avant le terme du présent accord, les parties se réuniront en vue de l'éventuel renouvellement de l'accord. A défaut de renouvellement, l'accord arrivé à expiration cessera de produire ses effets, en application de l'article L 2222-4 du Code du travail. Le service RH

assurera un bilan qui sera présenté en Comité de Direction.

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e A V E U

ARTICLE 12 : REVISION ET DENONCIATION DE L'ACCORD

Le présent accord peut être révisé et ou dénoncé dans les conditions prévues par les textes légaux et réglementaires. Le service RH effectuera chaque année une veille de la bonne application de cet accord, qu'il transmettra aux signataires de l'accord.

ARTICLE 13 : FORMALITES DE PUBLICITE ET DE DEPOT

Conformément aux articles D 2231-2, D 2231-4 et L 2231-5 du Code du travail, le présent accord est déposé sur la plateforme de téléprocédure du ministère du travail et du greffe du Conseil de Prud'hommes de ROANNE.

ARTICLE 14 : INFORMATION DES SALARIES

La communication du présent accord à l'attention des salariés, sera faite sur les panneaux d'affichage de l'entreprise dans un délai de 48 heures après son dépôt auprès de la DIRECCTE.

Cet accord comporte 7 pages et une annexe de 2 pages jointe ci-après.

Fait à BRIENNON, le

Signature du Président et des représentants du CSE

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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