Accord d'entreprise "ACCORD EGALITE PROFESSIONELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES ET LA QUALITE DE VIE AU TRAVAIL" chez GSF - GSF ARIES (Siège)

Cet accord signé entre la direction de GSF - GSF ARIES et le syndicat Autre et CFDT le 2023-03-21 est le résultat de la négociation sur l'égalité salariale hommes femmes, l'égalité professionnelle, la qualité de vie au travail et l'équilibre pro perso, la diversité au travail et la non discrimination au travail.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat Autre et CFDT

Numero : T07823013628
Date de signature : 2023-03-21
Nature : Accord
Raison sociale : GSF ARIES
Etablissement : 43911769800035 Siège

Diversité : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif diversité pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2023-03-21

ACCORD D’ENTREPRISE RELATIF A L’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE

ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

ET LA QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL

AU SEIN DE GSF ARIÈS

pour 2023

Entre la société GSF ARIÈS SAS :

Immatriculée au RCS de Versailles sous le numéro 439 117 698

Siège social : 37 esplanade Grand Siècle - 78000 VERSAILLES

Représentée par Monsieur XXX en sa qualité de Directeur Général

D’une part,

Et les Organisation Syndicales représentatives :

  • Syndicat CFDT, représenté par Madame XXX et Monsieur XXX

  • Syndicat FO, représenté par Monsieur XXX

D’autre part,

Il est convenu ce qui suit :

PREAMBULE

La Société et les organisations syndicales représentatives de l’entreprise réaffirment leur volonté de poursuivre et développer la politique engagée au sein de la société en matière d'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, tout au long de la vie professionnelle.

Les mesures prises dans le cadre de l’accord du 03/12/2021 ont pu participer à une représentation plus équitable entre les femmes et les hommes, et ont agi pour amoindrir les disparités existantes, en témoigne les évolutions positives de nombres d’indicateurs.

Par ailleurs, dans le cadre de la mise en place de l’Index égalité Hommes / Femmes », GSF ARIES a pu mesurer chaque année un index correspondant à l’écart salarial entre les femmes et les hommes, par le biais de 5 indicateurs.

GSF ARIES a obtenu le résultat de XXX/100 pour l’année 2021 :

  • Ecarts de rémunération entre les femmes et les hommes : XXX points

  • Différence entre le pourcentage de femmes augmentées et le pourcentage d’hommes augmentés : XXX points

  • Différence entre le pourcentage de femmes promues et le pourcentage d’hommes promus : XXX points

  • Pourcentage de femmes augmentées à leur retour de congés de maternité ou d’adoption : XXX points.

  • Nombre de femmes parmi les 10 plus hautes rémunérations : XXX points.

La période particulièrement inédite et difficile que viennent de traverser les entreprises durant la crise Covid-19 de mars 2020 à ce jour, a pu avoir un impact sur l’évolution et la tenue des engagements pris dans le cadre de l’accord précédent.

Il convient également de rappeler les spécificités de la branche de la Propreté, notamment par le mécanisme de l’accord du 29 mars 1990 traduit dans l’article 7 de la CCNEP du 26 juillet 2011, qui prévoit la reprise du personnel affecté à un marché et conditionne la composition des effectifs, laissant peu de maîtrise des embauches à l’établissement entrant.

De plus, en fonction des caractéristiques particulières que présentent certains postes de travail, il est fréquent lors des recrutements, de rencontrer des candidatures majoritairement féminines et pour d’autres quasiment exclusivement masculines.

Au niveau de la durée du temps de travail, le temps partiel est également très développé au niveau de l’effectif féminin.

Les promotions sont attribuées indistinctement aux hommes et aux femmes mais il ressort que le nombre de candidatures à la promotion est inférieur chez les femmes, et que certains postes dans le secteur de l’industrie et les prestations associées sont majoritairement occupés par des hommes compte tenu de leur spécificité et des contraintes physiques inhérentes.

Les salaires horaires sont identiques pour les hommes et pour les femmes, dans la mesure où les grilles de salaire sont strictement respectées ; toutefois des écarts sur la rémunération mensuelle moyenne peuvent apparaître.

Ils révèlent non pas une inégalité de traitement entre les hommes et les femmes mais des situations différentes : les absences dans l’année, la situation particulière d’un site sur lequel un ou une salarié(e) percevra des majorations de nuit ou du dimanche, la réalisation de prestations associées … etc. qui sont autant de facteurs objectifs et matériellement vérifiables susceptibles de justifier un éventuel écart.

La société GSF ARIES réaffirme le principe du respect de la non-discrimination salariale entre les hommes et les femmes, et rappelle que la société GSF ARIES négocie sur les objectifs d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans l’entreprise, ainsi que sur les mesures permettant de les atteindre, conformément aux dispositions de l’article L2242-17 du code du travail.1

Au-delà du principe d’égalité professionnelle, l’efficacité du présent accord repose en grande partie sur l'engagement et l'implication de tous les acteurs.

Les évolutions souhaitées doivent donc être portées par les parties prenantes à tous les niveaux et communiquées à l'ensemble du personnel pour permettre dans la durée une évolution des situations.

Les objectifs ci-après arrêtés et les mesures permettant de les atteindre seront détaillés, notamment dans le cadre des plans d’action figurant dans les REPHF des établissements, et accompagnés d’indicateurs de suivi.

Conformément aux dispositions légales, afin de poursuivre la démarche entreprise par notre précédent accord du 03/12/2021 et de pérenniser les actions prises, trois réunions se sont tenues les 18/01/2023, 31/01/2023 et le 21/03/2023 et ont pu aboutir sur le présent accord.

Le présent accord s’inscrit dans le cadre des Articles L. 1141-1 à L. 1146-3, R. 1142-1, R. 1143-1, D. 1143-2 à D. 1145-19, L. 2242-5 à L. 2242-7, L. 2323-57, R. 2242-2 à R. 2242-8, D. 1142-2 à D. 1142-14, D. 2323-12, D. 2231-2 et D. 2231-4 du Code du travail.

PARTIE 1 : MESURES EN FAVEUR DE L’EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES

Conformément aux dispositions légales, le présent accord fixe les objectifs de progression et les actions permettant de les atteindre portant sur au moins 4 de ces domaines pour les entreprises de 300 salariés et plus :

  • Embauche,

  • Formation,

  • Promotion professionnelle,

  • Qualification,

  • Classification,

  • Conditions de travail,

  • Rémunération effective,

  • Articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la vie personnelle et familiale.

Ces objectifs et ces actions sont accompagnés d’indicateurs chiffrés.

Compte tenu de l’effectif total de la société et des constats et analyses réalisés au sein des établissements, et consolidés au niveau de la société pour la période triennale précédente, mais également de la situation de l’emploi au sein du secteur d’activité de la branche, et afin de poursuivre et d’améliorer ses actions en matière d’égalité, la société GSF ARIES et les partenaires sociaux concluent un accord dont les mesures seront déclinées et mises en œuvre au niveau de chaque établissement appartenant à la société dans les domaines d’action suivants, tout en poursuivant ses efforts dans les autres domaines :

  • La formation

  • La promotion professionnelle

  • La rémunération effective

  • L’articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de responsabilité personnelle et familiale

  • Les Conditions de travail

S’agissant des mesures : chacune est accompagnée d’indicateurs de suivi listés dans chaque domaine. Les indicateurs de suivi sont retranscrits dans la BDESE.

Ces indicateurs permettent de préciser et de quantifier les actions retenues, d’en mesurer le coût ou au moins de l’estimer. 

Ces indicateurs permettent d’assurer un suivi des actions réalisées dans le cadre de l’égalité professionnelle, et de prévoir leur volume au cours de la période concernée en appliquant des correctifs, si nécessaire.

1- LA FORMATION :

A/ ANALYSE

Les parties rappellent que l’accès de tous les salariés à la formation professionnelle est un facteur déterminant pour assurer une l’employabilité du personnel, ainsi que l’égalité de traitement dans l’évolution des compétences et des qualifications.

Cet accès équilibré participe aux principes de la diversité et de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes dans le déroulement de leur parcours professionnel.

Une attention particulière doit être porté à l’accès effectif aux actions de formation au bénéfice des salariées à temps partiel et ce afin de développer de manière équivalente l’employabilité et les compétences.

A ce titre, GSF ARIES accorde une importance particulière au budget mobilisé chaque année pour la formation professionnelle de ses salariés.

Dans le prolongement de ces actions précédentes, en 2021 ce budget a représenté XXX % de la masse salariale, soit bien au-delà de l’obligation légale.

L’effectif féminin représente XXX % de l’effectif total au 31/12/2021 (XXX Sur XXX salariés).

En moyenne sur la période 2020 / 2021 (chiffres 2022 non encore disponibles), les actions de formation ont bénéficié à XXX % aux femmes (XXX femmes formées sur XXX salariés formés en 2020 et 2021).

En nombre d’heures, la formation des femmes a représenté sur cette même période, XXX % des heures de formation dispensées (XXX heures sur XXX heures de formation).

Pour la catégorie « Ouvriers » allant des postes d’agents de service (AS1) à chef d’équipe (CE3), GSF ARIES a poursuivi ses objectifs : sur XXX salariés formés en 2021, XXX % ont été des femmes, permettant de poursuivre la montée en compétence féminine au sein de cette catégorie d’emploi.

En nombre d’heures de formation dispensées au bénéfice de la catégorie « Ouvriers » sur la période 2020-2021, XXX % des heures ont été dispensées à des femmes.

Dans la catégorie « encadrement » allant des postes d’assistantes à cadres, les formations dispensées ont bénéficiés à hauteur de XXX % aux femmes, sur la période 2020-2021. GSF ARIES devra poursuivre ses efforts dans cette catégorie d’emploi sur la nouvelle période.

GSF ARIES accorde également une importante place à la formation en alternance, vecteur d’insertion et de montée en compétence du personnel, notamment en faveur des jeunes.

Au niveau de l’alternance (contrats d’apprentissage et de professionnalisation), les efforts de GSF ARIES ont porté leurs fruits puisqu’elle a pu employer en 2021, XXX alternants, dont XXX femmes, représentant ainsi XXX % des alternants.

Par ailleurs, afin de faciliter l’organisation des formations au regard des contraintes personnelles des salariés, GSF ARIES, entend poursuivre ses efforts concernant les contraintes matérielles de réalisation de la formation, organisées près du lieu de travail des salariés, afin de les rendre accessibles au plus grand nombre et notamment aux femmes.

B/ ENGAGEMENTS

Objectifs de progression Actions Indicateurs chiffrés de suivi

OBJECTIF 1

Equilibrer l’accès effectif des femmes et des hommes aux formations visant à l’adaptation au poste de travail, maintien dans l’emploi ou développement des compétences.

Objectif chiffré :

XXX % des formations réalisées sur la période 2023 seront suivies par des femmes.

  1. Lors de l’élaboration des plans de développement des compétences au niveau établissement et société : planifier les formations de façon à atteindre l’objectif de rééquilibrage fixé.

Formations 2023 :

Nombres de bénéficiaires : XXX personnes

Dont XXX femmes

Cout prévisionnel XXX € (salaires, charges et coût pédagogique)

  1. A cette fin, une large information et sensibilisation sera faite à l’attention des chefs d’établissement en CODIR suite à la signature du présent accord.

Un rappel sera fait lors des échanges entre les établissements et la DR concernant la construction et la consolidation des plans annuels de développement des compétences.

  1. Effectuer un suivi de l’accès effectif à la formation pour le personnel féminin chaque année lors de la réunion du comité de suivi, afin d’ajuster si besoin le nombre de formations à planifier au bénéfice des femmes sur l’année suivante, de façon à tenir l’objectif sur la période triennale.

  1. Nombre de formations par sexe, classification, par année

  2. 2) XXX % des chefs d’établissements et assistantes d’établissement informés et sensibilisés

  3. 3) Tableau prévisionnel et de suivi annuel par établissement ; consolidé au niveau société.

OBJECTIF 2

Au sein de la classification « ouvriers – Agents de service » poursuivre le renforcement prioritaire des compétences techniques des femmes et promouvoir l’accès des femmes à des métiers traditionnellement occupés par des hommes par la mise en œuvre de formations techniques.

Objectif chiffré :

Au moins XXX% des formations destinées au renforcement des compétences techniques réalisées sur la période 2023, seront suivies par des femmes.

  1. Lors de l’élaboration des plans de développement des compétences au niveau établissement et société : identifier les besoins en évolution professionnelle techniques et planifier les formations du personnel de façon à atteindre l’objectif de rééquilibrage fixé.

Formations Renforcement technique 2023 :

Nombres de bénéficiaires : XXX personnes

Dont XXX femmes

  1. A cette fin, une large information et sensibilisation sera faite en CODIR à l’attention des chefs d’établissement suite à la signature du présent accord.

Un rappel sera fait lors des échanges établissements / DR concernant la construction et la consolidation des plans annuels de développement des compétences.

  1. Nombre de formations techniques totales, par sexe, classification et année.

  1. 2) XXX % des chefs d’établissements et assistantes d’établissement informés et sensibilisés

  2. Note d’information transmise

OBJECTIF 3

Au sein de la classification « ETAM-Cadre », équilibrer l’accès effectif des femmes et des hommes aux formations

Objectif chiffré :

XXX % des formations réalisées sur la période 2023 dans cette catégorie seront suivies par des femmes

  1. Lors de l’élaboration des plans de développement des compétences au niveau établissement et société : planifier les formations de façon à atteindre l’objectif de rééquilibrage fixé.

Formations « ETAM-Cadre » 2023 :

Nombres de bénéficiaires : XXX personnes

Dont XXX femmes

  1. A cette fin, une large information et sensibilisation sera faite à l’attention des chefs d’établissement suite à la signature du présent accord.

Un rappel sera fait lors des échanges établissements / DR concernant la construction et la consolidation des plans annuels de développement des compétences.

  1. Nombre de formations dispensées par sexe, classification et année

2) XXX % des chefs d’établissements et assistantes d’établissement informés et sensibilisés

Note d’information transmise

2 – LA PROMOTION PROFESSIONNELLE

A/ ANALYSE

GSF ARIES garantit l’accès, à chaque femme et à chaque homme, à tous les emplois liés à leurs compétences et expériences, quel qu’en soit le niveau de responsabilité.

Les femmes et les hommes doivent en effet avoir accès à tous les emplois quel qu'en soit le niveau de responsabilités. Les critères sont identiques pour tous.

A classification, expérience, niveaux équivalents d'études, l'égalité est favorisée à tous les stades du parcours professionnel.

En 2021, les effectifs de GSF ARIES comptaient XXX% de femmes chefs d’équipe, et la promotion interne à ce poste a concerné XXX% de femmes en 2021.

Dans le prolongement de sa culture de forte promotion interne, GSF ARIES entend poursuivre ses efforts en la matière en favorisant la promotion interne des femmes.

La prise de conscience des stéréotypes de genre et l’évolution durable des mentalités et des comportements dans l’entreprise étant des préalables à la diversité et à la mixité, les parties signataires du présent accord choisissent de mettre l’accent sur les actions de formation.

Dans l’optique d’atteindre une meilleure représentation de la population féminine à des postes d’encadrement et de management, les dispositions de l’article « 1. Formation » du présent accord, seront particulièrement suivies, en tant que levier de la promotion interne.

En effet, l’objectif de progression et les actions déployées pour parvenir à la mixité des emplois est particulièrement lié à l’équilibrage des formations techniques et spécifiques de développement des compétences, ainsi qu’à l’identification des potentiels, permettant la promotion interne.

Le renforcement visé au 1. Formation du nombre de femmes en alternance sur des postes de maîtrise sera également un facteur important pour favoriser l’accès des femmes à des postes d’encadrement.

B/ ENGAGEMENTS

OBJECTIF 1

Former la chaine managériale à la non-discrimination à l’embauche et en cours d’évolution professionnelle

Objectif chiffré : XXX % des managers présents sur la période 2023 formés

  1. Formation systématique lors de l’embauche, ainsi que dans le parcours formation des Directeurs régionaux, chefs d’établissement, responsables d’exploitation (Formation via l’AFPENG, l’organisme interne de formation, au sein de l’Université GSF.)

Programme de formation :

-Les textes légaux

-Recrutement ;

Identifier les critères prohibés,

Rédaction de l’offre d’emploi, sélection des CV, conduire l’entretien

-En cours d’exécution du contrat.

-Sanctions

-Evaluation des connaissances

2023 : Etablir un état des éventuelles formations non encore suivies par le personnel en poste (chef d’établissement, responsables d’exploitation) et réaliser les sessions

2) A cette fin, une large information et sensibilisation sera faite en CODIR à l’attention des chefs d’établissement suite à la signature du présent accord.

  1. Nombre d’encadrants société

Nombre d’encadrants embauchés ou promus par année

Nombre d’encadrants formés par année

  1. 2) XXX % des chefs d’établissements et assistantes d’établissement informés et sensibilisés

OBJECTIF 2

Poursuivre l’équilibrage de la promotion des femmes et des hommes sur la période.

Objectif chiffré : XXX % des salariés promus toutes catégories confondues sur la période 2023 seront des femmes

  1. Identifier les potentiels internes sur la base des évaluations de compétences et entretiens professionnels

Dans les entretiens professionnels et les entretiens d’évaluation des salariés femmes et hommes, ayant permis aux salariés d’exprimer son/ses souhait(s) d’évolution (classification, horaires de travail, …), enregistrer les candidatures potentielles sur des postes à venir, à classification ou échelon supérieur (pour les vacances de poste ou les créations de poste).

  1. Communiquer en interne sur les postes disponibles

  2. Dans les catégories où elles sont sous représentées, et à compétence égale (niveau, formation initiale, expérience), les candidatures de femmes seront favorisées à tous les stades du parcours professionnel de façon à équilibrer le taux de femmes accédant à des postes de qualification supérieure

  1. Indicateurs :

  • « Nombre d’entretiens professionnels par sexe et classification »

  • « Nombre de demandes de changements de poste pour une classification ou un échelon supérieur par sexe et par classification »

  • « Nombre de promotions réalisées par sexe et catégorie professionnelle, par année »

  • Nombre de postes ouverts

  • Nombre de salariés ayant candidaté

3 – LA REMUNERATION EFFECTIVE

A/ CONSTAT ET ANALYSE

Mesures visant à supprimer les éventuels écarts de rémunération entre hommes et femmes

Les salaires horaires sont identiques pour les hommes et pour les femmes, dans la mesure où les grilles de salaire sont strictement respectées ; toutefois des écarts sur la rémunération mensuelle moyenne peuvent apparaître.

Les salaires bruts mensuels moyens sont homogènes en 2021 (cf. Indicateurs REPHF 12.1.23 et 12.1.24).

Toutefois, des écarts peuvent apparaître concernant la rémunération moyenne brute totale.

Ces écarts révèlent non pas une inégalité de traitement entre les hommes et les femmes mais s’expliquent par des éléments objectifs tenant notamment à des éléments pratiques, tels que les absences dans l’année, la situation particulière d’un site sur lequel un ou une salariée percevra des majorations de nuit ou du dimanche, la réalisation de prestations associées, les heures complémentaires ou supplémentaires, les indemnités de sujétion particulières au poste… etc. qui sont autant de facteurs objectifs et matériellement vérifiables susceptibles de justifier un éventuel écart.

Par ailleurs, ces écarts peuvent également être dus aux particularités que connaît la branche de la propreté, notamment du fait des transferts de personnel avec obligation de maintien de rémunération pour raisons objectives liées au transfert du marché et dans le respect d’une obligation légale ou conventionnelle.

La société ARIES réaffirme le principe du respect de non-discrimination salariale entre les hommes et les femmes. Lorsque, à situation comparable, un écart de rémunération significatif est constaté, celui-ci doit être analysé afin d’en comprendre les raisons objectives.

Conformément aux dispositions légales en vigueur, la rémunération du salarié à son retour de congé de maternité, congé de paternité, congé d’adoption ou congé parental d’éducation, suit l’évolution des mesures collectives, générales ou catégorielles d’augmentation des rémunérations intervenues pendant son absence.

B/ ENGAGEMENTS

a) Objectifs de progression

b) Actions mises en place

c) Indicateurs chiffrés de suivi

OBJECTIF 1

Assurer l’égalité de rémunération sur le salaire de base dès l’embauche et appliquer une politique salariale visant à ne pas créer d’inégalités salariales et à réduire les inégalités éventuelles.

Objectif chiffré : XXX% d’écart de rémunération sur la période 2023

Aucun écart de rémunération (hors article VII ou hors obligation légale de maintien de rémunération)

  1. Mener chaque année une étude des éventuels écarts de rémunération liés aux genres masculin/féminin, par CSP

2) En l’absence de justification objective d’un écart significatif* constaté entre les Femmes et les Hommes, une mesure corrective d’ajustement sera définie et appliquée dès constatation afin de réduire l’écart de rémunération.

*(les parties signataires conviennent qu’un écart de rémunération résiduel inférieur à XXX% ne peut être considéré comme un écart de rémunération)

Indicateurs : résultats chiffrés de l’étude

  1. Indicateurs : Nombre de salariés ayant bénéficié d’une mesure corrective.

OBJECTIF 2

Déterminer lors du recrutement d’un salarié à un poste donné, le niveau de la rémunération de base afférente à ce poste selon des critères objectifs avant la diffusion de l’offre.

Objectif chiffré : XXX% d’annonces conformes sur la période 2023

2023 : XXX% des rémunérations déterminées lors de l’étude en tenant compte des particularités du profil du candidat (ex : expérience, diplômes …)

Indicateurs :

Nombre d’offres déposées comportant la rémunération afférente au poste selon la grille »

Nombre d’offres de postes ouverts

4 – L’ARTICULATION ENTRE L’ACTIVITE PROFESSIONNELLE ET l’EXERCICE DE RESPONSABILITE PERSONNELLE ET FAMILIALE

A/ CONSTAT ET ANALYSE

Mieux équilibrer les temps de vie professionnelle et personnelle, c’est permettre aux salariés de l’entreprise de pouvoir concilier le travail et les contraintes de la vie privée et familiale, qui sont encore à ce jour principalement supportées par les femmes.

Ce défi est encore plus important pour les familles monoparentales, qui en France concernent majoritairement de femmes.

Les salariés des entreprises de la branche propreté subissent également des difficultés spécifiques pour articuler la vie professionnelle et la vie personnelle du fait des horaires décalés ou atypiques, du travail de nuit, du travail à temps partiel et de l’activité multi employeurs.

Aussi, les parties signataires souhaitent favoriser des mesures permettant à chaque salarié de concilier au mieux son activité professionnelle et sa vie personnelle, en ce qu’elle constitue une dimension importante de la qualité de vie au travail et de la performance économique et sociale de l’entreprise.

Les dispositions légales ont évolué sur ces sujets au cours de l’année 2021, notamment en ce qui concerne le congé de paternité et d’accueil de l’enfant, de même que le congé d’adoption.

En effet, depuis le 1er juillet 2021, la durée du congé de paternité et d’accueil de l’enfant a été doublée, passant à une durée totale de 28 jours (comprenant le congé de naissance de 3 jours) contre 14 jours auparavant. En cas de naissances multiples, la durée est portée à 35 jours contre 21 auparavant.

L’allongement du congé de paternité et d’accueil de l’enfant a vocation à bénéficier au père de l’enfant ou à la personne qui partage la vie de la mère, quelle que soit sa situation familiale.

Le congé d’adoption est également allongé à 16 semaines. 

Le relai et respect de ces nouvelles dispositions par l’entreprise, permettra à ces bonnes pratiques de se diffuser plus largement dans l’entreprise.

Par ailleurs, la société a souhaité reconduire des engagements pris au sein de précédents accords, qui avaient pu recueillir l’accueil favorable des salariés.

Afin d’améliorer cet équilibre entre vie professionnelle et vie privée, il est rappelé que la société GSF ARIES a conclu le 11/12/2017 un accord à durée indéterminée sur le droit à la déconnexion.

Par ailleurs, lors de l’entretien professionnel ou l’entretien annuel pour les salariés au forfait jour, la société GSF ARIES examine la charge de travail et les éventuelles difficultés d’articulation entre l’activité professionnelle et la vie personnelle.

B/ ENGAGEMENTS

  1. Objectifs de progression

  1. Actions

  1. Indicateurs chiffrés de suivi

OBJECTIF 1

Réduire les contraintes liées aux événements ponctuels de la vie familiale et privée afin de concilier travail et responsabilité familiale.

Objectif chiffré de l’action 1 :

Satisfaire XXX% des demandes dans le respect des contraintes organisationnelles sur la période 2023

ACTION 1 : Aménager le temps de travail le jour de la rentrée scolaire, prioritairement au parent isolé :

Décaler d’une heure à deux heures maximum la prise de poste dans le respect des contraintes d’organisation, sous réserve d’observer un délai de prévenance de … jours

Communiquer en amont aux équipes sur cette possibilité, complémentaire à celle prévue par la convention collective de la propreté concernant la première rentrée scolaire de l’enfant.

Les demandes des parents isolés seront prioritaires.

Indicateurs :

Nombre de salariés informés

Nombre de salariés bénéficiaires par sexe

Nombre de demandes formulées

Une communication annuelle faite aux salariés en amont de la rentrée scolaire

Objectif chiffré de l’action 2 : satisfaire XXX % des demandes dans le respect des contraintes organisationnelles sur la période 2023, ACTION 2 : démarches administratives et/ou rendez-vous médicaux : Attribuer un jour d’absence non rémunéré par an, sous réserve d’avoir obtenu préalablement l’autorisation ; pour effectuer des démarches administratives et/ou rendez-vous médicaux

4) Indicateurs :

Nombre de bénéficiaires par sexe 

Nombre de demandes

OBJECTIF 2

Réduction des contraintes de déplacement lors des formations sur la période 2023,

Augmenter la proportion de sessions en établissement (à l’exception de certaines formations spécifiques) et prévoir la communication d’un calendrier en amont.

Augmenter la proportion en visio conférence ou e-learning

Objectif chiffré :

2023 : XXX % des formations seront dispensées sur site et XXX% seront faites en elearning ou visio

Indicateurs :

-nombre de formations

- formations intra (réalisées en établissement)

- formations en e-learning ou visio

5.LES CONDITIONS DE TRAVAIL

A/ CONSTAT ET ANALYSE :

Les postes et l’amélioration des conditions de travail sont définis sans considération de genre. L’entreprise attache une importance particulière à l’examen des conditions de travail.

L’évaluation des risques est réalisée au moyen des plans de prévention et du document unique comprenant un diagnostic visant à définir les postes susceptibles de contenir un ou plusieurs facteurs de risques professionnels.

Au sein de GSF ARIES, les postes les plus exposés aux facteurs de risques professionnels sont les postes de travailleurs de nuit, cette contrainte organisationnelle étant imposée par les particularités des sites clients qui nécessitent ce type d’organisation du temps de travail.

GSF ARIES a donc une marge limitée pour modifier cette organisation.

Le cas échéant, si les conditions chiffrées sont remplies, un accord sur la prévention des risques professionnels est négocié au sein de l’entreprise.

Concernant le temps de travail, on retrouve une majorité de femmes sur les postes à temps partiel, avec un taux de XXX%

Cela peut constituer une mesure d’organisation choisie par les femmes, ou par les salariés multi-employeurs, qui sont nombreux dans la branche. Toutefois, afin de réduire les situations de temps partiel subi, l’entreprise met en œuvre deux fois par an des fiches de souhaits permettant aux salariés de faire connaître leur souhait d’augmenter leur temps de travail.

Dans le cadre du précédent accord, GSF ARIES s’était déjà engagée à faire évoluer les salariés à temps partiel sur un temps plein ou une mensualisation plus élevée.

GSF ARIES poursuit donc ses efforts dans ce sens.

Un nombre important de salariés à temps partiel voient leur temps de travail augmenter. On peut donc constater que la fiche de souhait fonctionne. GSF ARIES poursuit donc ses efforts sur ce point.

Des avenants de compléments d’heures peuvent également être conclus.

Pour les postes d’agents dont la mobilité géographique peut être freinée par les coûts liés au déménagement, GSF ARIES entend mettre en place des mesures d’accompagnement à la mobilité intra société.

L’objectif de progression en matière de conditions de travail est de continuer à améliorer les conditions de travail et la qualité de vie au travail des salariés, de réduire le recours au temps partiel en fonction des postes disponibles et des souhaits exprimés par les salariés.

B/ ENGAGEMENTS

a) Objectifs de progression

b) Actions mises en place

c) Indicateurs chiffrés de suivi

OBJECTIF 1

Lutter contre toute forme de harcèlement ou discrimination au travail afin de garantir aux salariés de bonnes conditions de travail.

Objectif chiffré :

XXX% des managers sensibilisés sur la période 2023,

Procédure Groupe suivie dans XXX% des signalement sur la période 2023

Sensibilisation de la chaîne managériale (des postes de DR à Chef d’équipe) à la prévention du harcèlement moral et sexuel au travail, aux agissements sexistes et à la lutte contre les discriminations,

et à la procédure groupe de traitements des signalements

En cas de signalement, déclenchement de la procédure groupe de Traitement du signalement de situations de harcèlement / discrimination

Indicateurs :

Nombre de nouveaux managers

Nombre de managers formés

Nombre de signalements

Nombre de procédures de traitement engagées

OBJECTIF 2

Favoriser le retour au travail de jour pour les travailleurs de nuit, en fonction des postes disponibles

Objectif chiffré :

Satisfaire XXX% des demandes dans la limite des possibilités de l’exploitation sur la période 2023,

Lors des entretiens individuels et de l’analyse des fiches de souhaits, identifier les personnes intéressées pour un retour au travail sur un poste en journée

Indicateurs :

Nombre de salariés bénéficiaires d’un « retour au travail de jour en fonction des postes disponibles » par sexe et catégorie

OBJECTIF 3

Augmenter le temps de travail et ainsi réduire le recours au temps partiel :

Passage d’un temps partiel à une formule de temps partiel plus avantageuse, passage d’un temps partiel à un temps complet, avenant de complément d’heures

sur la période 2023

Remise des fiches de souhaits aux salariés 2 fois par an.

Recueillir les souhaits exprimés et proposer des affectations disponibles en fonction des contraintes d’organisation.

Objectif chiffré :

2023 : satisfaire XXX% des demandes

Indicateurs :

  • « Nombre de salariés passés à une formule plus avantageuse de temps partiel par sexe et par catégorie »

  • « Nombre de salariés à temps partiel passés à temps plein par sexe et par catégorie »

  • « Nombre de salariés ayant bénéficié d’un ACH par sexe et par catégorie »

  • Nombre de demandes

OBJECTIF 6

Lutter contre les troubles musculo-squelettiques par l’action des APTMS et la formation aux gestes et postures

sur la période 2023,

Mise en œuvre de formations gestes et postures pour les emplois de la catégorie ouvrier 

Objectif chiffré :

2023 : Nombres de salariés formés : XXX

2-Etude ergonomique des postes de travail, en cas de besoin, organisée par le coordonnateur QSEE ou l’APTMS :

Objectif chiffré :

XXX % des demandes formulées par les salariés.es.

5) INDICATEURS :

Nombre de salariés formés Gestes et postures par sexe, classification et année

Nombre de salariés bénéficiaires d’une étude ergonomique de poste de travail par sexe classification et année et nombre de demandes.

PARTIE 2 : LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS EN MATIERE DE RECRUTEMENT, D’EMPLOI ET D’ACCES A LA FORMATION

Les articles 225-1 et 225-1-1 du Code pénal disposent :

« Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques sur le fondement de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de la particulière vulnérabilité résultant de leur situation économique, apparente ou connue de son auteur, de leur patronyme, de leur lieu de résidence, de leur état de santé, de leur perte d'autonomie, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur capacité à s'exprimer dans une langue autre que le français, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une Nation, une prétendue race ou une religion déterminée. »

« Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes parce qu'elles ont subi ou refusé de subir des faits de harcèlement sexuel tels que définis à l'article 222-33 ou témoigné de tels faits, y compris, dans le cas mentionné au I du même article, si les propos ou comportements n'ont pas été répétés. »

Selon l’article L.1132-1 du Code du travail :

« Aucune personne ne peut être écartée d'une procédure de recrutement ou de nomination ou de l'accès à un stage ou à une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, telle que définie à l'article 1er de la loi n° 2008-496 du 27 mai 2008 portant diverses dispositions d'adaptation au droit communautaire dans le domaine de la lutte contre les discriminations, notamment en matière de rémunération, au sens de l'article L. 3221-3, de mesures d'intéressement ou de distribution d'actions, de formation, de reclassement, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat en raison de son origine, de son sexe, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son identité de genre, de son âge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, de ses caractéristiques génétiques, de la particulière vulnérabilité résultant de sa situation économique, apparente ou connue de son auteur, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une prétendue race, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutualistes, de son exercice d'un mandat électif, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son nom de famille, de son lieu de résidence ou de sa domiciliation bancaire,

ou en raison de son état de santé, de sa perte d'autonomie ou de son handicap, de sa capacité à s'exprimer dans une langue autre que le français.»

Les dispositions qui suivent répondent à la volonté de mettre en œuvre les principes d’égalité professionnelle, dès l’embauche, quelle que soit la nature du contrat, et à tous les stades de la vie professionnelle, en s’adaptant aux besoins de l’entreprise, notamment en matière de recrutement, d’emploi et d’accès à la formation professionnelle.

1/ Accès à la formation

La formation professionnelle tout au long de la vie constitue une obligation légale. Elle vise à permettre à chaque personne, indépendamment de son statut, d'acquérir et d'actualiser des connaissances et des compétences favorisant son évolution professionnelle, ainsi que de progresser d'au moins un niveau de qualification au cours de sa vie professionnelle. Elle constitue un élément déterminant de sécurisation des parcours professionnels et de la promotion des salariés.

En matière de formation professionnelle, l’entreprise s’engage à baser ses choix en fonction des nécessités de son activité, et s’assurera que tous les collaborateurs aient accès à l'ensemble des dispositifs de formation dans le respect du principe d'égalité de traitement.

La partie I du présent accord (Objectifs et mesures permettant d’atteindre l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes) intègre des mesures relatives à l’accès à la formation.

2/ Recrutement - emploi :

Le processus de recrutement au sein de l’entreprise est basé sur les seules compétences, aptitudes et expériences professionnelles des candidats. Il est également rappelé que tous les recrutements se déroulent selon des critères de sélection identiques, quel que soit la candidate ou le candidat à un emploi.

Ainsi, lors des entretiens de recrutement, les questions posées ont pour seule finalité d’apprécier les compétences de la candidate ou du candidat en regard du poste proposé.

Quel que soit le type de poste proposé, l’entreprise s’engage à ce que les intitulés et le contenu des offres d’emploi soient rédigés de manière neutre, sans référence au sexe ou à la situation familiale ou à une terminologie susceptible d’être discriminante

Pour lutter contre toute discrimination, directe ou indirecte, contre tout agissement ayant pour effet ou objet de porter atteinte à la dignité d’une personne ou de traiter une personne de manière moins favorable qu’une autre, l’entreprise s’engage à baser ses choix et orientations uniquement sur les nécessités de l’emploi ou les qualités professionnelles des salariés.

Par ailleurs, GSF a renouvelé en 2020 son engagement, au travers de la « Charte de la Diversité » signée par son président le 20 décembre 2018, de favoriser le pluralisme et rechercher la diversité au travers des recrutements et de la gestion des carrières, avec notamment un engagement au niveau de la formation des dirigeants et collaborateurs, aux enjeux de la non-discrimination et de la diversité, de la communication, du dialogue avec les représentants du personnel.

Conformément à la Loi n° 2017-86 du 27 janvier 2017 relative à l'égalité et à la citoyenneté, qui impose aux entreprises d’au moins 300 salariés de former à la non-discrimination à l’embauche leurs salariés chargés des missions de recrutement au moins une fois tous les cinq ans, des formations adaptées au collaborateurs de GSF amenés à recruter du personnel sont ont été élaborée et continuent à être dispensées.

L’ensemble des chefs d’établissement, responsables d’exploitation et assistantes bénéficient dans le cadre de leur parcours d’intégration de formations juridiques abordant également ce point et ce, quel que soit l’effectif de la société.

PARTIE 3 : CHAMP D’APPLICATION - DUREE DE L'ACCORD, SUIVI, REVISION, DENONCIATION - PUBLICITE DE L’ACCORD

ART. 1 - CHAMP D’APPLICATION DE L’ACCORD

Le présent accord s'applique à l'ensemble du personnel de la société GSF ARIES

En cas de création d’un établissement pendant la durée de validité de l’accord, les objectifs de progression seront fixés annuellement dans le plan d’action contenu dans le REPHF du nouvel établissement.

Le nouvel établissement sera intégré dans la phase de négociation suivante.

ART. 2 - DUREE DE L'ACCORD, REVISION, DENONCIATION

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée de 1 an à effet du 1er janvier 2023.

Conformément aux dispositions de l’art L.2232-12 CT, la validité de l’accord est subordonnée à sa signature par, d'une part, l'employeur ou son représentant et, d'autre part, une ou plusieurs organisations syndicales de salariés représentatives ayant recueilli plus de 50 % des suffrages exprimés en faveur d'organisations représentatives au premier tour des dernières élections des titulaires au comité d'entreprise ou de la délégation unique du personnel ou, à défaut, des délégués du personnel, quel que soit le nombre de votants.

Il s’appliquera à compter du lendemain de la réalisation des formalités de dépôt.

Révision de l’accord : Tout avenant de révision du présent accord sera négocié et conclu dans les mêmes conditions que l’accord, en application des dispositions de l’art. L.2261-7-1 CT.

Dénonciation de l’accord : le présent accord peut être dénoncé par les parties signataires, par notification par son auteur aux autres signataires de l'accord, sous réserve d’un préavis de 6 mois. Toute dénonciation de l’accord se fera dans les conditions édictées par les articles L 2261-9 et suivants du code du travail.

ART. 3 – SUIVI DE L’ACCORD

A. situation comparée et suivi des mesures – REPHF

Dans le rapport de situation comparée H/F est inséré un plan d’action qui est en lien avec l’accord égalité professionnelle.

Ce plan comprend des objectifs de progression, des mesures concrètes (dont le coût, si possible, est indiqué) des indicateurs de suivi.

Les indicateurs créés pour assurer le suivi des actions mises en œuvre chaque année, seront examinés avec ceux définis dans la BDESE à l’article 2, et permettront de vérifier si les objectifs de progression sont atteints.

L’ensemble des indicateurs de suivi est intégré à la BDESE société et établissements.

B. Mise en place d’une commission de suivi

  • Composition et rôle

Il est rappelé que sans préjudice des attributions des IRP, une commission égalité professionnelle est créée.

Chargée du suivi du présent accord, elle est composée de deux représentants de la Société et de deux représentants des organisations syndicales représentatives (OSR) signataires.

Elle a pour missions principales :

- le suivi de la mise en œuvre de l’accord dans les sociétés et notamment des indicateurs définis dans le présent accord

- le suivi des Plans d’action égalité professionnelle

- de veiller à la prise en compte de l’égalité professionnelle dans toute nouvelle négociation

  • Fréquence des réunions

La Commission se réunira au moins une fois par an, au second semestre, et présentera ses observations et recommandations.

ART.4 - PUBLICITE DE L’ACCORD

L'accord sera déposé dans les 15 jours suivants sa conclusion, en 1 exemplaire original, auprès du secrétariat du greffe du Conseil de Prud'hommes dans le ressort duquel l'accord a été conclu.

Il sera également déposé sur la plateforme de téléprocédure  dématérialisée du ministère du travail (https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr).

Fait à Versailles, le 21/03/2023.

En 6 exemplaires (3 pour les représentants syndicaux, 1 pour le Directeur Général et 2 pour envoi).

Signature et remise en mains propres, le 21 Mars 2023, valant notification aux signataires.

Pour la société GSF ARIÈS,

XXX - Directeur Général

Pour les organisations syndicales,
Syndicat CFDT :
XXX XXX
Syndicat FO :

XXX


  1. Article L2242-17 : Modifié par LOI n°2019-1428 du 24 décembre 2019 - art. 82 (V)
    La négociation annuelle sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail porte sur :

    1° L'articulation entre la vie personnelle et la vie professionnelle pour les salariés ;

    2° Les objectifs et les mesures permettant d'atteindre l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, notamment en matière de suppression des écarts de rémunération, d'accès à l'emploi, de formation professionnelle, de déroulement de carrière et de promotion professionnelle, de conditions de travail et d'emploi, en particulier pour les salariés à temps partiel, et de mixité des emplois. Cette négociation s'appuie sur les données mentionnées au 2° de l'article L. 2312-36.

    Cette négociation porte également sur l'application de l'article L. 241-3-1 du code de la sécurité sociale et sur les conditions dans lesquelles l'employeur peut prendre en charge tout ou partie du supplément de cotisations ;

    3° Les mesures permettant de lutter contre toute discrimination en matière de recrutement, d'emploi et d'accès à la formation professionnelle, en favorisant notamment les conditions d'accès aux critères définis aux II et III de l'article L. 6315-1 ;

    4° Les mesures relatives à l'insertion professionnelle et au maintien dans l'emploi des travailleurs handicapés, notamment les conditions d'accès à l'emploi, à la formation et à la promotion professionnelle, les conditions de travail et d'emploi et les actions de sensibilisation de l'ensemble du personnel au handicap ;

    5° Les modalités de définition d'un régime de prévoyance et, dans des conditions au moins aussi favorables que celles prévues à l'article L. 911-7 du code de la sécurité sociale, d'un régime de remboursements complémentaires de frais occasionnés par une maladie, une maternité ou un accident, à défaut de couverture par un accord de branche ou un accord d'entreprise.

    Dans les entreprises de travaux forestiers mentionnées au 3° de l'article L. 722-1 du code rural et de la pêche maritime, la négociation définie au premier alinéa du présent 5° porte sur l'accès aux garanties collectives mentionnées à l'article L. 911-2 du code de la sécurité sociale ;

    6° L'exercice du droit d'expression directe et collective des salariés prévu au chapitre Ier du titre VIII du présent livre, notamment au moyen des outils numériques disponibles dans l'entreprise ;

    7° Les modalités du plein exercice par le salarié de son droit à la déconnexion et la mise en place par l'entreprise de dispositifs de régulation de l'utilisation des outils numériques, en vue d'assurer le respect des temps de repos et de congé ainsi que de la vie personnelle et familiale. A défaut d'accord, l'employeur élabore une charte, après avis du comité social et économique. Cette charte définit ces modalités de l'exercice du droit à la déconnexion et prévoit en outre la mise en œuvre, à destination des salariés et du personnel d'encadrement et de direction, d'actions de formation et de sensibilisation à un usage raisonnable des outils numériques.

    8° Dans les entreprises mentionnées à l'article L. 2143-3 du présent code et dont cinquante salariés au moins sont employés sur un même site, les mesures visant à améliorer la mobilité des salariés entre leur lieu de résidence habituelle et leur lieu de travail, notamment en réduisant le coût de la mobilité, en incitant à l'usage des modes de transport vertueux ainsi que par la prise en charge des frais mentionnés aux articles L. 3261-3 et L. 3261-3-1.

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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