Accord d'entreprise "ACCORD RELATIF AUX NAO 2021" chez SAS CONTROLE GESTION SECURITE - C.G.S. (Siège)

Cet accord signé entre la direction de SAS CONTROLE GESTION SECURITE - C.G.S. et le syndicat CFDT le 2022-01-06 est le résultat de la négociation sur divers points.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT

Numero : T08022002930
Date de signature : 2022-01-06
Nature : Accord
Raison sociale : SAS CONTROLE GESTION SECURITE - C.G.S.
Etablissement : 48332473700020 Siège

Autres points : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions PROCES VERBAL DES NEGOCIATIONS ANNUELLES OBLIGATOIRES 2018 (2018-12-27) PROCES VERBAL DES NEGOCIATIONS ANNUELLES OBLIGATOIRES 2017 (2017-12-28) ACCORD RELATIF AUX NEGOCATIONS ANNUELLES OBLIGATOIRES 2022 (2022-12-21)

Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2022-01-06

ACCORD D’ENTREPRISE RELATIF AUX NEGOCIATIONS OBLIGATOIRES ANNUELS 2021

CGS / CFDT

Entre, d’une part :

La société CONTROLE GESTION SECURITE (CGS), SAS dont le siège social est situé au 1 Allée des Etamines Bâtiment A 80000 AMIENS – R.C.S AMIENS 483 324 737 - Code APE 8010Z – relevant de l’URSSAF de Picardie sous le numéro 227000000801023233 prise en la personne de son représentant légal domicilié en cette qualité audit établissement ;

Et d’autre part :

L’organisation syndicale CONFEDERATION FRANCAISE DU TRAVAIL (CFDT), représentative dans l’entreprise, représentée par son délégué syndical, collège employé/ouvrier, Madame XXXXXXXXXXXXXXX

Il a été convenu ce qui suit :

Article 1er – Préambule

Le présent accord est conclu en application des articles L. 2242-1 et suivants du Code du travail, dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire.

À cet effet, les parties se sont rencontrées les 25 novembre 2021, 16 décembre 2021 et 06 Janvier 2022 dans les locaux de la société situé 1 allée des Etamines – Bâtiment A – 80000 AMIENS.

Les délégations syndicales ont été composées par les organisations syndicales comme suit :

  • Madame GOURGUECHON Marie-Noëlle déléguée syndicale CFDT

La délégation patronale a été composée comme suit :

  • Monsieur TROGNEUX Olivier, Directeur de la Société CGS

Conformément aux obligations légales, la négociation a notamment porté sur les salaires, rémunérations et avantages sociaux, durée effectif et organisation du temps de travail.

Conformément à l’article L2242-4 du Code du travail, les parties ont consignées, ci-après, le bilan de la négociation annuelle obligatoire. A l’issue de la présentation des revendications, des discussions, des réponses apportées et des négociations, un accord entre les parties a été trouvé sur les points suivants :

Article 2 – Champs d’application

Le présent accord s’applique à l’ensemble du personnel de la Société CGS présent dans les effectifs au jour de la signature dudit accord.

Article 3 – Les salaires effectifs 

L’organisation syndicale CFDT réclame une augmentation du palier d’ancienneté au-delà de la convention collective au barème suivant :

20 ans = 200 euros

30 ans = 250 euros

35 ans = 300 euros

40 ans = 350 euros

Elle réclame également une prime de disponibilité pour rappel sous les moins de 7 jours de 30 euros ainsi qu’une prime panier de 4.21 euros.

La délégation patronale répond par la négative en expliquant que la Société ne peut supporter une telle augmentation compte tenu de la crise sanitaire qui a entrainé une baisse d’activité.

La délégation patronale explique également qu’elle ne peut répondre favorablement à de telles exigences compte tenu de ce qui est vendu à nos clients, en effet cela reviendrait pour la Société CGS à travailler à perte.

La délégation patronale rappelle que la grille de salaire de la convention a été réévaluée, c’est pourquoi après discussion les parties se sont accordées à se conformer à l’accord NAO signé le 05 Novembre 2019 au niveau national entre les partenaires sociaux (GPMSE TLS pour les organisations patronales et CFE CGC, FEETS FO, UNSA pour les organisations salariales) entré en vigueur le 01er Mai 2020, publié au Journal Officiel du 08 Avril 2020.

La délégation patronale informe également l’organisation syndicale qu’un nouvel accord NAO devrait être signé prochainement réévaluant ainsi la grille des salaires.

La société tiendra également compte de l’évolution du SMIC lorsque celui-ci est supérieur aux salaires des coefficients les plus bas.

Malgré tout, la délégation patronale accepte de travailler sur un projet d’accord relatif à une prime d’assiduité et/ou de dépannage pour l’année 2022.

L’employeur est également enclin à verser la PEPA (prime exceptionnelle pouvoir d’achat/ Prime MACRON) avant le 31 mars 2022, dans des conditions qui seront fixées par la Direction Générale dès le début d’année 2022.

La délégation patronale rappelle également qu’elle a doublé le montant du budget œuvre sociale du CSE et ce depuis 4 ans maintenant.

Article 4- La durée effective du travail et l’organisation du temps de travail

L’accord d’aménagement du temps de travail signé le 19 décembre 2011, pour une durée indéterminée, a été révisé avec les anciens représentants des salariés afin de l’adapter au contexte actuel de l’entreprise. Un avenant a été signé le 19 juillet 2016.. Il a été convenu de poursuivre l’application de cet accord jusqu’à la conclusion d’un nouvel accord avec les membres du CSE.

Article 5 - La prévoyance et la mutuelle 

Application du régime de prévoyance de branche avec AG2R, désigné comme institution mutualisatrice au niveau national.

Conclusion d’un contrat au 1ier janvier 2019 pour la complémentaire santé obligatoire avec Swiss Life. Des négociations avaient été réalisées avec les prestataires actuels afin de se conformer à la réforme 100%. À ce jour la délégation patronale informe l’organisation syndicale qu’une nouvelle étude de marché est en cours au vu de l’augmentation de 10% que souhaite mettre en place la SWISS LIFE prestataire actuel.

Article 6 - L’épargne salariale 

Poursuite de l’application de l’accord de participation légale, à durée indéterminée, mis en place en 2016.

Il a été convenu de poursuivre l’application de cet accord jusqu’à la conclusion d’un nouvel accord avec les membres du CSE.

Article 7 - L’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes 

Un nouvel accord d’entreprise sur l’égalité entre les hommes et les femmes a été signé en date du 06 Janvier 2022 et sera applicable pendant une durée de 4 ans.

Article 8 - L’emploi des travailleurs handicapés :

Poursuite de l’effort constant d’emploi de 6% des effectifs. En 2022, nous poursuivons notre effort, notamment au travers du partenariat avec les Cap emploi locaux pour nos recrutements.

Il est convenu de poursuivre l’effort d’insertion professionnelle et de maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés.

Article 9 - Le droit d’expression 

Rappel des modalités d’exercice du droit d’expression des salariés possibles dans l’entreprise. Poursuite des efforts de la direction en faveur du dialogue social.

Article 10 – Durée et application de l’accord

Le présent accord prend effet à compter de la date de signature dudit accord et s’appliquera pendant une durée indéterminée.

Il se substitue à tous les accords et à toutes les dispositions résultant de décisions unilatérales ou pratiques en vigueur dans l’entreprise et portant sur le même objet que celui prévu dans le présent accord.

Article 11 – Révision de l’accord

Conformément à la législation en vigueur au jour de la signature du présent accord, le présent accord pourra faire l’objet d’une révision par :

  • Les organisations syndicales à la fois représentatives dans le champ d’application de cet accord, et signataire ou adhérente de cet accord jusqu’à la fin du cycle électoral en cours ;

  • Les organisations syndicales représentatives dans le champ d’application de l’accord à l’issu du cycle électoral en cours ;

Toute demande de révision, obligatoirement accompagnée d’une proposition de rédaction nouvelle, sera notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception à chacune des autres partenaires signataires. Le plus rapidement possible, et, au plus tard, dans un délai de trois mois à partir de la réception de cette lettre, les partenaires devront s’être rencontrés en vue de la conclusion éventuelle d’un avenant de révision. Les dispositions, objet de la demande de révision, resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d’un tel avenant.

En outre, en cas d’évolution législative ou conventionnelle susceptible de remettre en cause tout ou partie des dispositions du présent accord, les partenaires signataires conviennent de se réunir à nouveau, dans un délai de trois mois après la publication de ces textes, afin d’adapter lesdites dispositions du présent accord.

Article 12 – Dénonciation de l’accord

Il est rappelé que la procédure de dénonciation consiste à mettre un terme au présent accord. Conformément à la législation en vigueur au jour de la signature du présent accord, les partenaires signataires du présent accord ont la possibilité de le dénoncer moyennant un préavis de trois mois.

La dénonciation sera faite par lettre recommandée avec accusé de réception à chacune des partenaires signataires et sera déposée par la partie qui dénonce auprès de l’Administration du travail et du Conseil de Prud’hommes compétents.

Il est rappelé que le présent accord forme un ensemble contractuel indivisible. Une éventuelle dénonciation visera donc obligatoirement la totalité de l’accord.

La dénonciation comportera obligatoirement une proposition de rédaction nouvelle et entrainera l’obligation pour toutes les partenaires signataires de se réunir au plus tard dans un délai de trois mois suivant la réception de la lettre de dénonciation, en vue de déterminer le calendrier des négociations.

Les dispositions du présent accord resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d’un tel avenant.

Les dispositions du nouvel accord éventuellement conclu se substitueront intégralement à celles dénoncées, avec pour prise d’effet, la date de signature.

Article 13 – Dépôt et publicité de l’accord

Le présent accord sera déposé à la DIRECCTE par voie dématérialisée par le biais de la plateforme de téléprocédure : teleaccords.travail-emploi.gouv.fr.

Un exemplaire sera déposé auprès du secrétariat-greffe du conseil de prud'hommes de Beauvais.

Il entrera en vigueur le lendemain de l’accomplissement des formalités de dépôt.

Un exemplaire de cet accord sera remis à chacun des signataires.

Mention de cet accord sera portée sur les emplacements réservés à la communication syndicale.

Fait à Amiens,

Le 06 Janvier 2022

Le représentant de l’Entreprise 

XXXXXXXXXXXXXXXX

Directeur

Le représentant syndical CFDT

XXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Délégué syndical et membre élu du CSE

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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