Accord d'entreprise "Accord en faveur de l'égalité professionnelle" chez STE DES JARDINS D'ELODIE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de STE DES JARDINS D'ELODIE et les représentants des salariés le 2021-06-24 est le résultat de la négociation sur la qualité de vie au travail et l'équilibre pro perso, la diversité au travail et la non discrimination au travail, l'égalité salariale hommes femmes.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T07621006149
Date de signature : 2021-06-24
Nature : Accord
Raison sociale : STE DES JARDINS D'ELODIE
Etablissement : 48890744500024 Siège

Égalité HF : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif égalité HF pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2021-06-24

ACCORD EN FAVEUR DE L’EGALITE PROFESSIONNELLE

Entre les soussignés

L’UES Les Matines, représentée par, agissant en qualité de et par délégation du Président,

D’une part,

Et

L’Organisation Syndicale, représentée par agissant en qualité de Déléguée Syndicale auprès de l’UES.

D’autre part,

Préambule :

Le présent accord traduit la volonté de l’entreprise de s’engager en faveur de l’égalité professionnelle au sein de l’Unité Economique et Sociale (UES). Il vise à rendre apparent les déséquilibres dans les pratiques de l’entreprise, source des écarts de situation entre les femmes et les hommes.

A partir du constat ainsi réalisé, et de l’analyse d’un rapport de situation comparée, il est convenu de se fixer des objectifs de progression en application des articles L. 2242-1 et suivants du Code du travail, relatifs à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

L'atteinte de ces objectifs de progression s'effectue au moyen d'actions concrètes et chiffrées, dont la nature, l'étendue et le délai de réalisation font également l'objet du présent accord.

ll tend à définir des actions concrètes favorables à l’égalité professionnelle dans l'entreprise et le suivi de ces actions.

Par le présent accord, l’entreprise s’engage sur les mesures suivantes applicables à l’ensemble des établissements appartenant à l’Unité Economique et Sociale.

Ces établissements appliqueront, dans tous les actes de recrutement, de gestion des rémunérations et d’évolution des carrières des éléments objectifs indépendamment de tout critère lié au sexe.

Bilan et état des lieux :

Article 1 – Objet de l’accord

Le rapport de situation comparée Hommes-Femmes s’articule autour des 8 thèmes possibles à savoir : le recrutement, la formation, la promotion professionnelle, les conditions de travail, la rémunération effective, l’articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale, la qualification et la classification.

Afin de développer des actions spécifiques en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, les établissements de l’UES s’engagent plus particulièrement à agir sur :

  • Le recrutement

  • La formation professionnelle

  • L’égalité salariale

Les mesures prises dans le cadre de cet accord ne constituent pas des obligations de résultats mais bien des objectifs de progression.

Au-delà de l’accord spécifique à l’égalité professionnelle, les établissements de l’UES s’engagent à tenir compte de cette thématique dans toutes leurs réflexions et analyses de politique sociale.

Article 2 – Mesures en faveur du recrutement

Le recrutement est un des axes prioritaires de notre politique RH, reprenant entre autres les principes fondamentaux d’égalité Hommes-Femmes sur le terrain.

Afin d’accroître les performances humaines dans la qualité des prestations que l’entreprise propose, il est primordial d’assurer un recrutement mixte permettant une pluralité de profils tant au niveau humain qu’au niveau professionnel.

L’entreprise vise à réduire la disproportion dans la représentation des femmes et des hommes pour l’ensemble du personnel et en particulier dans les fonctions où la mixité est complètement absente.

Elle veille à ce que le métier du soin, largement féminisé dans les effectifs de l’entreprise, soit représenté également par des hommes dans les salons de recrutement auxquels l’entreprise participe.

L’entreprise s’engage à garantir une stricte égalité de traitement entre les candidatures féminines et masculines sur tous les métiers que propose l’entreprise.

Le recrutement par le processus de mobilité interne concerne tous les collaborateurs hommes-femmes du groupe auquel l’établissement appartient.

Objectifs chiffrés :

Indicateurs :

Article 3 – Mesures en faveur de la formation professionnelle

La formation professionnelle demeure une priorité qu’exige le secteur d’activité médico-social.

L’entreprise est vigilante quant à la politique de formation en place qui concerne tous les collaborateurs de manière identique, sans tenir compte du sexe.

Nous veillerons donc à ce que les contraintes familiales et l’éloignement géographique ne soient pas des obstacles à la formation, notamment en privilégiant le déroulement des formations sur des journées travaillées, au sein du site de rattachement ou en formation à distance.

L’entreprise veillera à ce que le taux de représentation des hommes et des femmes pour les soignants, et le personnel hôtelier, soit proportionnel à la représentation des sexes au sein de l’entreprise.

Pour lutter contre les stéréotypes de certains emplois, l’entreprise donnera accès aux formations soignantes sans condition de sexe.

Objectifs chiffrés :

Indicateurs :

Article 4 – Mesures en faveur de l’égalité salariale

La rémunération correspond à la somme perçue en échange d’un travail réalisé. En ces termes, elle ne peut être fonction du sexe de la personne qui l’exerce.

Aussi, elle est déterminée par les éléments suivants dénués de tout critère de genre : niveau de responsabilités/statut/CSP, formation(s) requise(s), compétences et expériences professionnelles.

Elle dépend également de la durée de travail.

L’entreprise veille à ce que le principe d’égalité salariale entre les hommes et les femmes soit strictement respecté en tenant compte du poste occupé, des compétences, de l’expérience professionnelle et des qualifications professionnelles des salariés.

Les augmentations collectives dues à l’ancienneté et l’évolution de la valeur du point par exemple, sont appliquées à tous les salariés, sans condition de genre.

Objectifs chiffrés :

Indicateurs :

Article 5 – Date d’application et durée de l’accord :

Le présent accord entre en vigueur à sa date de signature, soit le 24 juin 2021. Il est conclu pour une durée déterminée de trois ans, date à laquelle il cessera de plein droit de produire effet conformément à la législation

Article 6 - Entrée en vigueur :

Cet accord sera déposé auprès de la Direccte dans le ressort de laquelle il a été conclu, en 2 exemplaires, dont une version sur support papier, signé les deux parties, et une version sur support électronique.

Fait au Havre, le 24 juin 2021

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

Un problème sur une page ? contactez-nous : contact@droits-salaries.com