Accord d'entreprise "Avenant n°2 à l'accord d'entreprise du 31/10/2008 relatif au temps de travail" chez BRIDOR (Siège)

Cet avenant signé entre la direction de BRIDOR et le syndicat CGT-FO le 2023-10-30 est le résultat de la négociation sur divers points.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT-FO

Numero : T03523060389
Date de signature : 2023-10-30
Nature : Avenant
Raison sociale : BRIDOR
Etablissement : 49166889300010 Siège

Autres points : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions Un Accord d'entreprise - CSE unique (2019-09-27) Un Accord d'entreprise relatif à la mise en place du comité social et économique au sein de la société Bridor (2019-10-21) Accord d'entreprise sur le CPF coconstruit (2022-04-04) Accord relatif au versement d'une prime de partage de la valeur (2022-12-19) Accord d'Entreprise sur le CPF Coconstruit (2023-05-05) Accord relatif au versement d'une prime de partage de la valeur (2023-10-30)

Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'avenant du 2023-10-30

AVENANT N°2 A L’ACCORD D’ENTREPRISE DU 31/10/2008 RELATIF AU TEMPS DE TRAVAIL

ENTRE LES SOUSSIGNES

La société BRIDOR SAS

Société au capital de 19.700.000 €, dont le siège social est située ZA de l’Olivet, 35530 SERVON-SUR-VILAINE, Immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Rennes sous le numéro RCS Rennes 491 668 893 – Code APE 1071 A.

Représentée par XXXXXX en sa qualité de Directeur des Ressources Humaines ;

Ci-après, dénommée « la Société »,

D’UNE PART

ET

L’organisation syndicale Force Ouvrière (FO)

Représentée par XXXXXX, Délégué Syndical FO ;

Ci-après, dénommée « les Organisations syndicales »,

D’AUTRE PART

IL A ETE CONVENU ET ARRÊTE CE QUI SUIT :

PREAMBULE

L’accord d’entreprise relatif au temps de travail au sein de BRIDOR a été signé par la Société et les Organisations syndicales le 31 octobre 2008. Un avenant n°1 a été signé le 31 mars 2023.

Dans le cadre de négociations sur le partage de la valeur et sur l’amélioration des conditions de travail, les parties ont souhaité augmenter le temps de pause des collaborateurs bénéficiant jusqu’à lors de 20 minutes de pause par journée travaillée.

Par conséquent, par le présent avenant, les parties entendent modifier les dispositions relatives aux temps de pause issues de l’accord d’entreprise relatif au temps de travail au sein de BRIDOR signé le 31 octobre 2008 (article 3.2 de l’accord) par les dispositions suivantes.

Les autres dispositions de l’accord initial ainsi que de son avenant n°1 demeurent inchangées.

ARTICLE 1 : TEMPS DE PAUSE

L’article 3.2 « Temps de pause » de l’accord d’entreprise relatif au temps de travail au sein de BRIDOR signé le 31 octobre 2008 est supprimé et remplacé par les dispositions suivantes :

« Le temps de pause n’est pas assimilé à du temps de travail effectif. Pendant le temps de pause, les personnels peuvent vaquer librement à leurs occupations.

Chaque responsable de service doit veiller à ce que chaque membre de son service puisse prendre ce temps de pause.

Lorsque le temps de pause n’est pas planifié, il est pris par le salarié en accord avec son responsable en fonction du flux d’activité de façon à ne pas perturber la bonne marche du service.

La durée du temps de pause est la suivante :

  • Personnel ouvrier et agent de maitrise soumis à un horaire collectif dont le temps de travail est inférieur à 9 heures par jour : 20 minutes de pause quotidienne ;

  • Personnel ouvrier et agent de maitrise soumis à un horaire collectif dont le temps de travail effectif est supérieur ou égal à 9 heures par jour : 30 minutes de pause quotidienne ;

  • Personnel exposé au froid (-18°C pendant au minimum 3h/jour) : 2 X 7 minutes de pause supplémentaire par jour, cumulable avec le temps de pause quotidien de 20 ou 30 minutes tel que défini ci-dessus. Cette pause de 2 X 7 minutes ne doit pas être accolée au temps de pause quotidien de 20 ou 30 minutes ;

  • Personnel administratif non posté : 1 heure de pause quotidienne au minimum. 

Les ouvriers et agents de maitrise soumis à un horaire collectif et disposant au total de 20 minutes de pause quotidienne bénéficient d’un temps de pause supplémentaire de 5 minutes par jour. Ces 5 minutes supplémentaires doivent être directement accolées à la pause de 20 minutes. Ces 5 minutes de pause supplémentaires sont décomptées comme du temps de travail effectif et font à ce titre l’objet d’une rémunération. »

ARTICLE 2 : DISPOSITIONS FINALES

ARTICLE 2.1 : DATE D’EFFET ET DUREE DE L’AVENANT

L’avenant s’appliquera à compter du 1er novembre 2023 pour une durée indéterminée.

ARTICLE 2.2 : REVISION

Chaque partie signataire ou adhérente pourra demander la révision de tout ou partie du présent avenant, selon les modalités suivantes :

  • Toute demande de révision devra être adressée par lettre recommandée avec accusé réception à chacune des autres parties signataires ou adhérentes et comporter outre l’indication des dispositions dont la révision est demandée, des propositions de remplacement;

  • Le plus rapidement possible et au plus tard dans un délai de trois mois suivant la réception de cette lettre, les parties sus-indiquées devront ouvrir une négociation en vue de la rédaction d’un nouveau texte ;

  • Les dispositions de l’accord dont la révision est demandée resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d’un nouvel accord ou à défaut seront maintenues ;

  • Les dispositions de l’avenant portant révision, se substitueront de plein droit à celles de l’accord qu’elles modifient soit à la date expressément prévue soit à défaut, à partir du jour qui suivra son dépôt auprès du service compétent.

ARTICLE 2.3 : DENONCIATION

Le présent avenant pourra être dénoncé par l’une ou l’autre des parties signataires ou adhérentes, et selon les modalités suivantes :

  • La dénonciation sera notifiée par lettre recommandée avec accusé réception à chacune des autres parties signataires ou adhérentes et déposé auprès de la DREETS et au secrétariat du greffe du Conseil des Prud’hommes ;

  • Une nouvelle négociation devra être envisagée, à la demande de l’une des parties le plus rapidement possible et au plus tard, dans un délai de trois mois suivant la réception de la lettre de dénonciation ;

  • Durant les négociations, l’accord restera applicable sans aucun changement ;

  • A l’issue de ces dernières, sera établi, soit un avenant ou un nouvel accord constatant l’accord intervenu, soit un procès-verbal de clôture constatant un désaccord.

Ces documents signés, selon le cas, par les parties en présence, feront l’objet de formalités de dépôt dans les conditions prévues ci-dessus.

  • Les dispositions du nouvel accord se substitueront intégralement à celles de l’accord dénoncé, avec pour prise d’effet, soit la date qui en aura été expressément convenue soit à défaut, le jour qui suivra son dépôt auprès du service compétent ;

  • En cas de procès-verbal de clôture des négociations constatant le défaut d’accord, l’accord ainsi dénoncé restera applicable sans changement pendant une année, qui commencera à courir à l’expiration du délai de préavis fixé par l’article L.2261-9 du Code du travail.

Passé ce délai, le texte de l’accord cessera de produire ses effets, sous réserve du maintien des avantages acquis à titre individuel.

Pour l’application du présent article, sont considérés comme signataires d’une part l’employeur et d’autre part l’ensemble des organisations syndicales signataires ou y ayant adhéré.

ARTICLE 2.4 : DEPOT ET PUBLICITE

Le présent avenant fera l’objet des formalités de dépôt auprès de la DREETS et du Greffe du Conseil de Prud’hommes conformément aux dispositions légales prévues à l’article L.2231-6 du Code du travail.

Fait à Servon-sur-Vilaine, le 30 octobre 2023

En 3 exemplaires originaux

Pour la Société SAS BRIDOR Pour l’Organisation Syndicale FO

XXXXXX XXXXXX

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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