Accord d'entreprise "ACCORD COLLECTIF RELATIF A LA MISE EN OEUVRE DU DISPOSITIF D'ACTIVITE PARTIELLE LONGUE DUREE (APLD) CONCERNANT LES AGENTS EN MAD SUR LE PERIMETRE DE L'AXE TGV NORD" chez SNCF VOYAGEURS

Cet accord signé entre la direction de SNCF VOYAGEURS et le syndicat UNSA et CGT-FO et SOLIDAIRES le 2020-12-17 est le résultat de la négociation sur divers points.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat UNSA et CGT-FO et SOLIDAIRES

Numero : T07521028935
Date de signature : 2020-12-17
Nature : Accord
Raison sociale : SNCF VOYAGEURS
Etablissement : 51903758413523

Autres points : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions

Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-12-17

Accord collectif relatif à la mise en œuvre du dispositif d’Activité Partielle Longue Durée (APLD) concernant les agents en MAD sur le périmètre de l’Axe TGV Nord

Sommaire

Préambule : 3

Diagnostic sur la situation économique et les perspectives d’activité de l’Axe TGV Nord et des filiales 4

Contexte 13

Champ d’application 13

Date de début de l’APLD 13

Durée d’application de l’APLD 13

Réduction maximale de l’horaire de travail 14

Indemnité d’activité partielle 14

Maintien dans l’emploi 14

Engagements de l’entreprise en termes de formation professionnelle 14

Suivi de l’accord et modalités d’information des instances représentatives du personnel et des organisations syndicales signataires 16

Articulation du dispositif d’APLD avec les absences 16

Publicité, dépôt et renouvellement du dispositif 17

Révision de l’accord 17

Annexes : 19

Préambule :

Afin de ralentir la propagation de l’épidémie Covid-19, les Etats européens ont pris une série de mesures visant à ralentir les mobilités entre les pays et également entre les régions d’un même pays. A ce titre, des confinements ou des quarantaines concernant les voyageurs ont été mises en œuvre en France ainsi qu’au Royaume Uni, en Belgique, en Allemagne et aux Pays-Bas.

Le trafic ferroviaire, et notamment le transport de voyageurs, a donc été durement ralenti pendant l’année 2020. Les pertes de recettes enregistrées sont sans précédent en raison, d’une part, de la diminution drastique du nombre de voyageurs, d’autre part, de la baisse du prix moyen des billets pratiqués en 2020 afin d’attirer un maximum de clients.

Les entreprises ferroviaires n’ont pas de visibilité sur la date d’un retour à la normale de leur activité.

L’INSEE décrit un fort impact sur le secteur des transports dans sa note du 8 septembre 2020 et a souligné une très forte perte d’activité au deuxième trimestre 2020. Par ailleurs, l’INSEE met en exergue un rythme de croissance moindre pour les entreprises de transport que dans les autres secteurs d’activité.

Dans ce contexte sanitaire et économique très incertain, les entreprises ferroviaires ont eu massivement recours au dispositif d’activité partielle. La loi 2020-734 du 17 juin 2020 « relative à diverses dispositions liées à la crise sanitaire, à d’autres mesures urgentes ainsi qu’au retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne » a créé un dispositif d’activité partielle de longue durée permettant d’accompagner au mieux les entreprises durablement en difficulté.

Ce dispositif spécifique permet aux entreprises confrontées à une réduction durable de leur activité de diminuer l’horaire de travail de leurs salariés, en contrepartie d’engagements en matière de maintien dans l’emploi et de formation professionnelle. En l’état des dispositions applicables, les employeurs bénéficient en contrepartie de ces engagements d’une allocation d’activité partielle versée par l’Etat de 60 % de la rémunération horaire brute dans la limite de 4,5 SMIC ; le montant versé au salarié selon le décret du 28 juillet 2020, n°2020-926, est de 70% de la rémunération brute servant d’assiette à l’indemnité de congés payés ramenée à un taux horaire sur la base de la durée légale du travail applicable dans l’entreprise.

Toutefois, la SA SNCF Voyageurs s’engage à verser aux salariés concernés une indemnité d’activité partielle supérieure à celle prévue par le décret précité. Le montant retenu est de 80% de la rémunération brute horaire par heure chômée sur la base d’une période de référence de 12 mois précédents la mise en œuvre du dispositif.

Le présent accord a pour objet de définir, sur le périmètre de l’Axe TGV Nord et uniquement pour la population des salariés mis à disposition (MAD) dans les filiales Thalys et Eurostar, les modalités de recours au dispositif d’activité partielle de longue durée.

Diagnostic sur la situation économique et les perspectives d’activité de l’Axe TGV Nord et des filiales Eurostar et Thalys

  • Pour l’AXE TGV NORD :

Même si les clients Loisir ont commencé à revenir à bord de nos TGV INOUI au cours de l’été, le retour de la clientèle professionnelle se fait toujours attendre. Le trafic à bord des TGV INOUI de l’Axe TGV Nord est en baisse de près de 53% pendant l’automne par rapport à la même période en 2019.

Cette baisse du trafic est particulièrement visible en semaine sur les TGV Paris – Hauts-de-France comme sur les TGV Intersecteurs : moins d’une place sur deux est aujourd'hui occupée. En effet, le taux d'occupation de nos trains est de 47% en moyenne constaté sur la même période l’an dernier.

Afin de ralentir la propagation de l’épidémie Covid-19, un nouveau confinement national a été décrété par le Gouvernement à partir du 30 Octobre 2020 pour une durée de quatre semaines, susceptible d’être prolongée en fonction de l’évolution de l’état sanitaire du pays.

La restriction des déplacements au strict besoin domicile - travail / domicile - établissement scolaire a conduit l’Axe TGV Nord à réduire de nouveau très fortement son plan de transport TGV dès la première semaine de novembre. Face à cette nouvelle réduction exceptionnelle d’activité résultant de la situation sanitaire du pays, l’entreprise a dû adapter l’organisation du travail de ses personnels et activer en conséquence le dispositif d’activité partielle prévu par la loi d’urgence 2020-290 du 23 mars 2020 jusqu’au 31 décembre 2020.

Il est à noter que depuis le début de la crise sanitaire en mars 2020 le plan de transport de l’Axe TGV Nord est fortement dégradé par rapport au nominal.

  • Mars : 50% des circulations prévues

  • Avril : 7% des circulations prévues

  • Mai : 30% des circulations prévues

  • Juin : 60% des circulations prévues

  • Juillet : 90% des circulations prévues

  • Août : 90% des circulations prévues

  • Septembre : 90% des circulations prévues

  • Octobre : 90% des circulations prévues

  • Novembre : 25% des circulations prévues

  • Décembre : Estimation de reprise à 50% des circulations prévues (en fonction des annonces gouvernementales)

Les prévisions de Chiffre D’affaires se situent entre - 50 et - 60% par rapport au budget 2020.

Les perspectives de reprise de l’activité en 2021 seront progressives et vont dépendre du contexte sanitaire ainsi que des mesures gouvernementales, ce qui va se traduire pour le début d’année 2021, par un plan de transport probablement réduit. La situation sanitaire induit une réflexion sur le comportement durable de nos clients et notamment de nos clients professionnels, qui pourraient faire évoluer leurs habitudes de travail et d’utilisation des moyens transports. Les prévisions 2021 nous conduisent à réfléchir à une diminution du nombre de nos circulations sur tout ou partie de l’année.

Nous ne prévoyons pas de reprise normale de l’activité avant début 2022.

  • Pour Thalys :

Situation économique :

Fin juin 2020, Thalys a lancé un premier plan d’économie de 100 millions d’euros qui devait permettre de traverser la crise avec cependant des résultats financiers 2020 catastrophiques :

Compte de résultats Thalys en millions d'€ 2019 réel 2020 prévisionnel
Chiffres d'Affaires 542 189
                 
EBITDA 115 -84
                 
Revenu net 37 -143

Toutefois, une trésorerie qui devrait rester positive à l’aide du plan de redressement d’une part et grâce à l’avance importante de trésorerie (127 millions d’euros) dont Thalys disposait avant la crise d’autre part.

En projection sur 2021 et sur la base des deux hypothèses du plan de redressement faites en juin 2020 :

  • pas de seconde vague à l’automne 2020,

  • arrivée d’un vaccin (ou d’un traitement ) au second trimestre 2021,

Thalys tablait sur une reprise importante en 2021 avec un chiffre d’affaires de 422,5 millions d’euros ( -23% par rapport à 2019) et un retour au trafic avant-crise à la mi-2022.

Depuis la fin de l’été, du fait du renforcement des mesures sanitaires gouvernementales et des restrictions de voyages en France, en Belgique, en Allemagne et aux Pays Bas, les perspectives d’une reprise rapide du trafic s’amenuisent. La clientèle professionnelle ne revient pas du fait d’un télétravail intensif.

Depuis la fin octobre 2020, un nouveau confinement a été mis en place avec pour effet :

  • Un plan de transport limité à 6% du plan de transport normal (hors COVID) avec une fréquentation d’environ 3% à 5% du nombre habituel de voyageurs.

  • Une prévision de remontée lente et progressive du plan de transport sur 2021 qui a conduit à revoir le chiffre d’affaires prévisionnel à environ 220 millions d’euros sur 2021 soit une perte de CA d’environ 350M€ par rapport à 2019.

Contexte géographique et sanitaire :

En date du 6 novembre 2020, les restrictions de voyages sont très importantes sur le « ThalysLand ». De plus, le manque d’harmonisation des mesures entre les différents pays est une difficulté supplémentaire qui pénalise fortement le trafic transfrontalier.

Les restrictions par pays sont les suivantes :

Plan de transport à date :

Le plan de transport actuel est limité à 6% de sa capacité habituelle (hors covid) avec arrêt de Izy et arrêt de la route allemande :

▪ Du lundi au vendredi:

▪ 1 AR Paris - Amsterdam

▪ 1AR Bruxelles - Paris

▪ Le samedi

▪ 1 AR Paris - Amsterdam

▪ Le dimanche

▪ 1 AR Paris - Amsterdam

▪ 1AR Bruxelles - Paris

Hypothèses de reprise 2021 et 2022 :

De nouvelles projections de la reprise sont actuellement réalisées.

Elles reposent toujours sur une hypothèse forte de « levée des restrictions de déplacements » en Q2 2021, avec l’arrivée d’un vaccin ou d’un traitement contre le COVID.

  • Pour Eurostar :

Situation économique :

La crise COVID est sans précédent. Depuis mars 2020 l’activité d’Eurostar s’est effondrée et est comparable à la baisse d’activité que les secteurs du tourisme et du trafic aérien international vivent.

Le service a en effet été réduit à un minimum, avec un seul aller-retour sur les routes Paris et Bruxelles durant le premier confinement.

Après une amélioration modeste cet été, la vague 2 de l’épidémie et les mesures qui l’accompagnent ont à nouveau fait s’écrouler la demande.

Depuis le début de l’année 2020, Eurostar a perdu 82% de sa fréquentation et 80% de son chiffre d’affaires par rapport à 2019 (en sachant que les deux premiers mois de 2020 ont été « normaux »).

En semaine 46, Eurostar enregistre une perte de fréquentation de 98%, et le chiffre d’affaires a reculé de 96%.

Le chiffre d’affaires prévisionnel pour l’année 2020 est de 288 millions d’euros, qu’il faut comparer aux 1 154 millions d'euros de 2019. Le plan de réduction des coûts permet d’amortir une partie de la perte, néanmoins celle-ci se monte à -352 millions d’euros d’EBITDA ou -521 millions d’euros de revenus nets.

Dans un tel contexte, et avec tant d’incertitude, l’entreprise se doit de prendre des mesures pour adapter son plan de transport et baisser ses coûts pour 2020 et 2021. Tous les départements ont donc été sollicités pour baisser leurs coûts : coût des péages, coût des fournitures et prestations, coût des espaces de travail, etc…

A ce jour l’estimation des économies de coûts d’exploitation requises est de 65 à 75 millions d’euros pour 2021 (121 millions d’euros en 2020).

Une baisse de masse salariale est également nécessaire pour atteindre cet objectif. Toutefois Eurostar souhaite conserver le plus grand nombre possible de salariés afin de maintenir les compétences et les savoir-faire au sein de l’entreprise en prévision de la reprise prévue dans le courant de l’année 2022.

Dans ce cadre Eurostar a signé un accord APLD pour ses salariés le 21 octobre 2020. Celui-ci ne couvre pas les agents mis à disposition par SNCF.

Contexte géographique et sanitaire :

En date du 6 novembre 2020, les restrictions de voyages sont très importantes sur les zones géographiques que désert Eurostar. De plus, le manque d’harmonisation des mesures entre les différents pays est une difficulté supplémentaire qui pénalise fortement le trafic transfrontalier. En date du 6 novembre, les restrictions par pays sont les suivantes :

En tant que transporteur international, Eurostar subit de plein fouet les mesures de confinement

Les restrictions sur les déplacements des personnes, la fermeture de nombreux commerces, des bars et restaurants a un effet désastreux sur notre clientèle loisirs.

La clientèle affaires, encouragée par les différents gouvernements à travailler à distance, a déserté les trains depuis plusieurs mois.

En plus de ses préoccupations liées à la santé des salariés, Eurostar réaffirme son attachement à la cohésion sociale de l’entreprise. De ce fait, Eurostar a mis en place l’activité partielle depuis le 1er avril 2020 pour l’ensemble de ses collaborateurs en France sous contrat Eurostar International SAS.

De la même façon, et par souci d’équité, Eurostar a mis en œuvre l’équivalent britannique de l’activité partielle pour l’ensemble de ses effectifs basés à Londres.

Plan de transport à date :

Lors du premier confinement, Eurostar a ramené son plan de transport à 130 trains par mois environ, soit 90% de moins qu’en 2019, en réponse à une demande presque inexistante.

Depuis le retour des mesures de confinement et de quarantaine, le nombre de services est de 270 trains par mois environ, et il sera plus bas encore en novembre et décembre 2020. Il est à noter que le taux de remplissage de ces trains est limité à 50% pour permettre la distanciation à bord imposée par le gouvernement britannique. Dans la réalité ce taux de 50% n’est jamais atteint.

Hypothèses de reprise 2021 et 2022 :

Evolution de la demande

La prévision qui est faite pour 2021 se base sur les informations que nous pouvons avoir concernant l’évolution de la crise (évolution de l’épidémie, mise au point d’un vaccin, contexte international, habitudes de voyages de nos clients...). Néanmoins, et s’agissant d’une prévision, elle est par essence incertaine.

D’après les informations concernant les programmes de vaccination, un programme de vaccination nécessite généralement des années pour se développer, mais le consensus général est que les scientifiques pourraient développer un vaccin efficace dans les 12 à 18 mois. Cela suggère qu’un vaccin serait disponible entre février et août 2021. Pour ces raisons, nous prévoyons un début de reprise courant 2021.

A ce titre, la brève reprise que nous avons constatée entre juillet et début août 2020 confirme cette modélisation : lorsque la quarantaine a été levée au Royaume-Uni, en France, en Belgique et aux Pays-Bas, la demande a augmenté progressivement.

Toutefois, ces niveaux de demande n’étaient encore que de 10 à 15 % par rapport à la normale. Il convient en outre de noter que nous avons constaté que la demande VFR (Visit Friends and Relatives) est plus résiliente que la demande de loisirs, et nous nous attendons donc à ce que la reprise de la demande VFR soit supérieure à la reprise de la demande de loisirs en 2021.

Concernant les marchés internationaux : on peut estimer que les conséquences de la crise COVID sur le retour des clients seront comparables à celles qui ont suivi les séries d’attaques terroristes survenues entre 2015 et 2017. Suite à ces attaques, la demande avait mis plus de 12 mois à se redresser avec une reprise plus rapide sur les marchés allemand, italien et espagnol, suivie par le marché nord-américain, et enfin le reste du marché mondial. Nous prévoyons donc qu’il y aura une tendance similaire dans l'après-Covid-19.

Les études que nous avons effectuées ont tenu compte de divers facteurs dans la prévision des volumes de passagers pour 2021. Les principaux marchés (Royaume-Uni, France, Belgique et Pays-Bas) ont ainsi été évalués par “segment client”.

Concernant le marché « entreprise » trois facteurs sont à prendre en compte :

• Le retour de la demande dépend du secteur et certains secteurs devraient se redresser plus rapidement que d’autres.

• Certaines entreprises réduisent leurs budgets de déplacements, ce qui entraîne une réduction des voyages, des baisses de marché ou les deux.

• Une importance croissante donnée au « bien-être » des employés. Ainsi la vidéoconférence pourrait en partie remplacer certains voyages d’affaires. Bien que nous ne nous attendions pas à ce que de nombreuses réunions externes soient remplacées, les réunions internes aux entreprises sont plus sujettes à substitution. Il s’agit de tendances qui devraient réduire les volumes parcourus en 2021.

Pour le marché de loisirs et VFR, la façon dont les passagers se sentent « à l’aise » avec les voyages est susceptible d’influencer les niveaux de demande. Des entretiens approfondis avec les clients montrent que ces derniers ont des attitudes différentes quant au moment où ils sont « sûrs » de voyager. Certains clients n’ont pas l’esprit au voyage quelle que soit la situation. Certains ne voyageront que si leur gouvernement ne le déconseille pas, tandis que d’autres ont l’intention de ne pas voyager jusqu’à ce qu’un programme de vaccination ait été lancé.

En outre, certains ajustements apportés pour les modifications de desserte devraient avoir un impact sur la fréquentation.

L’ajout prévu du retour direct d’Amsterdam le 26 octobre 2020 signifie que la route d’Amsterdam devrait croître plus que d’autres routes. A l’inverse, l’annulation des trains de ski pour la saison d’hiver 2020/21 et l’annulation du service Lyon Sud de la France pour la saison estivale 2021 sont également prises en compte.

Evolution du plan de transport

La prévision qui est faite se base sur les hypothèses de retour des clients. Cela est bien entendu accompagné par une politique commerciale liée aux prix.

Le plan de transport a également été élaboré afin de n’utiliser que la flotte e320, en tous cas sur l’année 2021, ce qui permet de générer des économies de maintenance essentielles au redressement de l’entreprise.

A ce jour les prévisions du plan de transport prévu pour 2021 et 2022 sont les suivantes :

Il est prévu un retour progressif des clients à mesure que les contraintes de confinement et de quarantaine sont levées, ainsi que la diffusion d’un vaccin dans le courant de l’année. Il est donc prévu de dépasser légèrement la moitié de la capacité historique d’ici fin 2021. Le retour à la normale, quant à lui, est prévu pour fin 2022 / début 2023.

Ce plan de transport est susceptible d’évoluer en fonction de l’évolution de la crise sanitaire, les décisions prises par les différents pays et du rythme de retour des clients.

Contexte

La crise COVID est sans précédent. Depuis mars 2020 l’activité des entreprises ferroviaires et notamment de L’Axe TGV Nord et des filiales Thalys et Eurostar s’est effondrée et est comparable à la baisse d’activité que les secteurs du tourisme et du trafic aérien international vivent.

Notre objectif est de maintenir l’emploi et de conserver les compétences ainsi que les savoir-faire au sein des filiales, en prévision d’une reprise espérée courant 2022.

A ce titre, le dispositif d’Activité Partielle de Longue Durée (APLD)1 apparait comme une solution privilégiée, conformément aux dispositions légales en vigueur jusqu’au 31 décembre 2020 et sous réserve d’un nouveau texte ayant le même objet permettant de proroger le dispositif.

Champ d’application

Les dispositions du présent accord s’appliquent aux salariés SNCF de l’Axe TGV Nord mis à la disposition des entreprises Thalys et Eurostar.

Date de début de l’APLD

Le dispositif d’APLD entrera en vigueur au sein de l’entreprise à compter du 1er janvier 2021, sous réserve du respect des modalités de dépôt et de notification.

Durée d’application de l’APLD

La durée d’application du présent accord est de 24 mois, soit du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2022 sous couvert de sa validation puis de son renouvellement par l’autorité administrative en application du décret 2020-926 du 28 juillet 2020.

Les parties étudieront toute évolution de nature légale ou conventionnelle en lien avec l’adoption d’un accord applicable au sein de la SA SNCF Voyageurs de nature à améliorer le présent dispositif.

Pendant toute la durée d’application du dispositif, l’entreprise s’engage à fournir au CSE et aux OS signataires un compte-rendu trimestriel avec un diagnostic actualisé sur la situation des entreprises filiales et sur le bilan des engagements pris par SNCF.

Par ailleurs, l’entreprise fournira semestriellement à la DIRECCTE ces mêmes documents.

Réduction maximale de l’horaire de travail

La réduction maximale de l’horaire de travail des salariés, dans le cadre du présent dispositif d’APLD, sera de 40% sur une période annuelle. Il convient de préciser que les actions de formation sont assimilables à du temps de travail.

Les journées chômées dont le nombre découle du nombre de jours travaillés nécessaires pour réaliser l’activité réduite seront équitablement réduite entre les agents concernés d’un même métier.

Comme le prévoit le décret 2020-926 du 28 juillet 2020, cette limite ne peut être dépassée que dans des cas exceptionnels résultant de la situation particulière de l’entreprise, sur décision de l’autorité administrative et plus précisément en cas de mise en place d’un plan de transport inférieur à 40% d’un plan de transport nominal (référence 2019). Dans ces conditions la réduction de l’horaire de travail ne pourra pas être supérieure à 50 % de la durée légale.

Indemnité d’activité partielle

La SA SNCF Voyageurs s’engage à verser aux salariés concernés une indemnité d’activité partielle supérieure à celle prévue par les dispositions légales. Le montant retenu est de 80% de la rémunération moyenne brute versée (hors heures supplémentaires, hors allocations de déplacement et éléments exceptionnels) pendant la période de référence neutralisée de l’impact de l’activité partielle.

Il convient de préciser que la période de référence est :

Les 12 mois précédent la mise en place de l’Activité Partielle de Longue Durée, soit dans le cadre du présent accord la période allant du 01er janvier au 31 décembre 2020.

Maintien dans l’emploi

Le présent accord d’activité partielle de longue durée a pour objectif de maintenir dans leur emploi, l’ensemble des personnels mis à disposition auprès des filiales Eurostar et Thalys.

Engagements de l’entreprise en termes de formation professionnelle

La formation professionnelle est plus que jamais une priorité pour les signataires du présent accord. En effet, elle est non seulement indispensable pour la relance de l’activité, mais également pour répondre aux enjeux sociaux, technologiques et environnementaux à venir.

L’Axe TGV Nord encourage par conséquent l’ensemble des collaborateurs concernés par le présent accord à mettre à profit les périodes chômées pour maintenir et développer leurs compétences, en mobilisant notamment l’ensemble des dispositifs inscrits dans le plan de développement des compétences.

Le Compte Personnel de Formation

A ce titre, il est rappelé que le dispositif CPF (Compte Personnel de Formation) peut être activé à l’initiative du salarié pour réaliser des actions de formation qui conduisent au développement des compétences, à l’évolution dans son métier ou à un changement de métier.

Ainsi, le salarié peut l’activer pour réaliser :

  • Formations certifiantes,

  • Une Validation des Acquis de l’Expérience,

  • Bilan de compétences,

  • Permis de conduire,

  • Formation de créateur – repreneur d’entreprise

Dans le cadre de la mobilisation d’un CPF, l’entreprise s’engage à proposer aux salariés concernés par le présent accord, un abondement financier de 10% sur la valeur acquise en euros de son CPF.

Annexe 1 – Le Temps réel N°52 – CPF

(La loi du 14/11/2020 prorogeant l’état d’urgence sanitaire a reporté au 30/06/2021 la possibilité de transférer ses droits acquis sur le droit individuel de formation vers le CPF)

Annexe 2 – Le Compte Personnel de Formation CPF

Annexe 3 – Le Bilan de Compétences

Annexe 4 – La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE)

Annexe 5 - Le Projet de Transition Professionnel (PTP)

Quelques idées de formations complémentaires :

  • Formations bureautiques

Annexe 6 - Information offres bureautiques

  • Formation tuteur

Annexe 7 - Synopsis pédagogique – réussir dans sa fonction de tuteur

Accompagnement et conseil :

Afin de faciliter les démarches des salariés qui souhaiteraient activer l’un des dispositifs précités, les formulations de demandes de formation devront être émises auprès des managers avant le 30 juin 2021. A cet effet, une permanence dédiée d’un Conseiller Formation de l’Axe TGV Nord sera mise en place à raison de 2 jours par mois pendant le premier semestre 2021.

Une information aux salariés concernés sera conduite dès la mise en œuvre du présent accord.

Suivi de l’accord et modalités d’information des instances représentatives du personnel et des organisations syndicales signataires

A compter de l’entrée en vigueur du dispositif, une communication sur la mise en œuvre de APLD sera transmise trimestriellement aux OS signataires ainsi qu’aux membres du CSE de l’Axe TGV Nord par l’intermédiaire de la BDES sur les éléments suivants :

  • Présentation d’un diagnostic actualisé de l’activité des entreprises filiales

  • Bilan des engagements pris dans le cadre de cet accord

Un comité de suivi de l’accord est réuni au semestre, il est composé de 3 membres de chaque organisation syndicale signataire du présent accord. Il abordera systématiquement chaque semestre les thématiques suivantes :

  1. Diagnostic sur la situation économique et les perspectives d’activité de l’Axe TGV Nord, de Thalys et d’Eurostar

  2. Suivi du dispositif de l’Activité Partielle de Longue Durée pour Thalys et Eurostar 

  3. Suivi de la réduction maximale de l’horaire de travail 

  4. Suivi des demandes et des actions de formation pour Thalys et Eurostar par métier 

Afin d’assurer le bon fonctionnement de ce comité, nous préconisons la représentativité de chaque structure concernée au sein de chaque délégation. Le comité sera présidé par un représentant employeur de l’Axe TGV Nord.

Une information du CSE de l’Axe TGV Nord est prévue avant chaque renouvellement de demande du bénéfice de l’activité partielle de longue durée auprès de l’autorité administrative (6 mois).

A l’échéance de validité de cet accord un Retour d’Expérience sera présenté en CSE ordinaire de l’Axe TGV Nord.

Articulation du dispositif d’APLD avec les absences

Les jours chômés dans le cadre du dispositif d’APLD ne se substituent pas à la pose des congés annuels. Ainsi, la totalité des congés acquis par les agents devra être posée avant le 31 décembre de l’année civile.

Il convient de rappeler que l’activité partielle de longue durée n’a pas d’impact sur le nombre de congés payés générés ni sur les modalités d’utilisation du compte épargne temps.

Autres engagements pour les salariés

Le présent accord établit une prise en compte dans leur intégralité des périodes chômées, selon les dispositions des décrets du 01er décembre 2020, numéros 2020-1489 et 2020-1491, pour calculer :

  • Les droits à pension de retraite, que ce soit du régime général (base et complémentaire obligatoire), ou du régime spécial de retraite du personnel de la SNCF ;

  • Les garanties complémentaires de frais de santé et de prévoyance ;

    Publicité, dépôt et renouvellement du dispositif

Une demande d’homologation du présent accord est adressée à l’autorité administrative.

La décision d’homologation sera ensuite notifiée, le cas échéant, par tout moyen au CSE de l’Axe TGV Nord.

Par ailleurs, et conformément aux obligations légales en vigueur, le présent accord sera affiché et communiqué à l’ensemble des agents et sera déposé à la DIRECCTE sur la plateforme de téléprocédure TéléAccords ainsi qu’auprès du secrétariat greffe du Conseil des Prud’hommes, en un seul exemplaire. Un exemplaire de cet accord sera également remis à chacune des parties signataires.

Le dispositif doit faire l’objet d’une demande de renouvellement tous les six mois, dans la limite de la durée de l’accord. L’employeur doit alors adresser à la DIRECCTE, avant l’échéance de chaque période d’autorisation d’activité partielle de longue durée :

  • Un bilan portant sur le respect des engagements en termes d’emploi et de formation professionnelle.

  • Des engagements pris en termes de suivi de l’accord et portant sur l’application de la réduction d’activité de 40 %, en moyenne.

Ce bilan est accompagné d’un diagnostic actualisé de la situation économique et des perspectives d’activité des entreprises, ainsi que du procès-verbal de la dernière réunion au cours de laquelle le comité social et économique a été informé sur la mise en œuvre de l’activité partielle de longue durée.

Révision de l’accord

Le présent accord a une période minimum de validité de 6 mois, sauf dispositions légales ou conventionnelles ultérieures à la date de signature plus favorables.

En fonction de l’évolution de la situation économique de l’entreprise, et notamment en cas de dégradation, les parties conviennent que les dispositions du présent accord pourront faire l’objet d’une renégociation.

De même, en cas de parution de dispositions légales ou conventionnelles nouvelles, le présent accord pourra faire l’objet d’une révision dans les conditions prévues par les dispositions légales en vigueur.

Fait à Paris, le ……………………..2020, en ….. exemplaires

Pour les organisations syndicales Pour L’Axe TGV Nord

Pour l’AXE TGV NORD

La CGT

SUD-Rail

UNSA-Ferroviaire

FO

Annexes :

Annexe 1 : Temps réel numéro 52 du 17 juin 2020

Annexe 2 - Fiche pratique du CPF

LE COMPTE PERSONNEL DE

FORMATION (CPF)

FICHE PRATIQUE

A quoi ça sert ?

Le Compte Personnel de Formation (CPF) permet au salarié d’accéder à une formation qualifiante enregistrée au RNCP.

Exemple de formations / action pouvant être réalisée via le CPF :

‣ Accompagnement à la VAE ;

‣ Permis de conduire ;

‣ Bilan de compétences ;

‣ Formation qualifiante ou certifiante enregistrée au RNCP

Toute personne en activité

L’utilisation du CPF se fait via www.moncompteformation.gouv.fr

Les étapes de l’utilisation du CPF :

‣ Créer un compte

‣ Enregistrer avant le 30/06/21 les heures DIF acquises pour les salariés en activité avant 2014

‣ Choisir une formation

2 modalités :

  • Hors temps de travail : Le salarié mobilise son compte personnel de formation sans accord de l’employeur.

  • Sur temps de travail : Le salarié doit demander une autorisation d’absence à son employeur au moins 60 jours avant pour toute formation d’une durée inférieure à 6 mois ; au moins 120 jours avant pour toute formation d’une durée supérieure ou égale à 6 mois. La demande d’autorisation d’absence doit être accompagnée d’un devis, du calendrier et programme de formation.

  • Le conseiller formation de votre établissement

  • Le conseiller en évolution professionnel http://www.mon-cep.org

www.moncompteformation.gouv.fr

Annexe 3 - Bilan de Compétences

LE BILAN DE COMPÉTENCES

FICHE PRATIQUE

A quoi ça sert ?

Le bilan de compétences permet d’analyser ses compétences professionnelles et personnelles, ses aptitudes et ses motivations en appui d’un projet d’évolution professionnelle et, le cas échéant, de formation.

Il permet :

‣ d’analyser ses compétences personnelles et professionnelles, ses aptitudes et ses motivations ;

‣ de définir son projet professionnel et, le cas échéant, un projet de formation ;

‣ d’utiliser ses atouts comme un instrument de négociation pour un emploi, une formation ou une évolution de carrière.

Toute personne active en activité professionnelle

Les bilans de compétences sont éligibles au compte personnel de formation via www.moncompteformation.gouv.fr

La durée du bilan de compétences varie selon le besoin de la personne. Elle est au maximum de 24 heures. Elle se répartit généralement sur plusieurs semaines

2 modalités :

  • Hors temps de travail : Le salarié mobilise son compte personnel de formation pour un bilan réalisé hors temps de travail, l’employeur n’a pas à être informé.

  • Sur temps de travail : Le salarié doit demander une autorisation d’absence à son employeur au moins 60 jours avant le début du bilan de compétences. La demande devra être accompagnée d’un devis et d’un calendrier.

  • Le conseiller formation de votre établissement

  • Le conseiller en évolution professionnel http://www.mon-cep.org

https://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/droit-a-la-formation-et-orientation-professionnelle/bilan-competences

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F3087

https://www.moncompteformation.gouv.fr/espace-public/tout-savoir-sur-le-bilan-de-competences

Annexe 4 - Validation des Acquis de l’Expérience

LA VALIDATION DES ACQUIS

DE L’EXPÉRIENCE (VAE)

FICHE PRATIQUE

A quoi ça sert ?

La validation des acquis de l'expérience (VAEest une mesure qui permet à toute personne, quels que soient son âge, son niveau d'études ou son statut, de faire valider les acquis de son expérience pour obtenir une certification professionnelle enregistrée au RNCP.

La VAE peut permettre à :

‣ faire reconnaître ses compétences ;

‣ obtenir un niveau de qualification permettant d’accéder à une formation d’un niveau supérieur ou de s’inscrire à un concours ;

‣ évoluer professionnellement ;

‣ changer d’emploi

Toute personne pouvant justifier d’au moins un an (en continu ou non) d’activités en rapport direct avec la certification visée

La VAE est éligible au compte personnel de formation via www.moncompteformation.gouv.fr

Les étapes de la VAE :

‣ Définir son projet

‣ Vérifier son éligibilité à la VAE

‣ Se préparer à la validation

‣ Passer l’évaluation finale

Pour se préparer à la validation et passer l’évaluation finale, il y a la possibilité de demander un congé VAE de 24 heures.

2 modalités :

  • Hors temps de travail : Le salarié mobilise son compte personnel de formation pour le congé VAE sans accord de l’employeur.

  • Sur temps de travail : Le salarié doit demander une autorisation d’absence à son employeur au moins 60 jours avant le début du congé VAE.

  • Le conseiller formation de votre établissement

  • Le conseiller en évolution professionnel http://www.mon-cep.org

http://www.vae.gouv.fr/vous-etes-un-particulier/vous-etes-un-particulier-qu-est-ce-que-la-vae.html

https://www.moncompteformation.gouv.fr/espace-public/tout-savoir-sur-la-validation-des-acquis-de-lexperience-vae

Annexe 5 - Le Projet de Transition Professionnel

LE PROJET DE TRANSITION

PROFESSIONNEL (PTP)

FICHE PRATIQUE

A quoi ça sert ?

Le Projet de Transition Professionnel (PTP) remplace le congé individuel de formation (CIF), un nouveau dispositif dédié aux personnes en reconversion professionnelle.

Il permet de se reconvertir via une formation éligible au CPF, c’est-à-dire une formation qualifiante ou certifiante enregistrée au RNCP.

Toute personne en CDI justifiant d’une ancienneté de 24 mois, consécutifs ou non, dont 12 mois dans la même entreprise.

L’utilisation du CPF se fait via www.moncompteformation.gouv.fr

Les démarches d’un projet de transition professionnel :

‣ Construire son projet professionnel avec l’aide d’un conseiller en évolution professionnel

‣ Compléter un dossier PTP auprès de l’Association de Transition Professionnelle de sa région

‣ Mobiliser son Compte Personnel de Formation

2 modalités :

  • Hors temps de travail : Le salarié mobilise son compte personnel de formation sans accord de l’employeur.

  • Sur temps de travail : Le salarié doit demander une autorisation d’absence à son employeur au moins 60 jours avant pour toute formation d’une durée inférieure à 6 mois ; au moins 120 jours avant pour toute formation d’une durée supérieure ou égale à 6 mois. La demande d’autorisation d’absence doit être accompagnée d’un devis, du calendrier et programme de formation.

  • Le conseiller formation de votre établissement

  • Le conseiller en évolution professionnel http://www.mon-cep.org

www.moncompteformation.gouv.fr

Association de Transition Professionnelle Hauts-De-France : https://fongecif-hdf.fr/

Association de Transition Professionnelle Ile de France : https://www.transitionspro-idf.fr/

Annexe 6 - Information offres bureautiques

LES FORMATIONS BUREAUTIQUES

FICHE PRATIQUE

A quoi ça sert ?

Les formations bureautique permettent de développer ses compétences bureautiques (Office 365, Word, Excel, Power BI,…) quelque soit son niveau de compétence.

Utilisateurs débutants à expérimentés

Une formation bureautique peut être suivie dans le cadre de l’utilisation du CPF ou dans le cadre du développement des compétences en entreprise.

Dans le cadre de l’utilisation du CPF, l’inscription est à réaliser via www.moncompteformation.gouv.fr

2 modalités :

  • Hors temps de travail : Le salarié mobilise son compte personnel de formation sans accord de l’employeur.

  • Sur temps de travail : Le salarié doit demander une autorisation d’absence à son employeur au moins 60 jours avant pour toute formation d’une durée inférieure à 6 mois ; au moins 120 jours avant pour toute formation d’une durée supérieure ou égale à 6 mois. La demande d’autorisation d’absence doit être accompagnée d’un devis, du calendrier et programme de formation.

Dans le cadre du développement des compétences en entreprise :

‣ Exprimer le besoin à son manager via un entretien professionnel

‣ Le manager remontera le besoin au conseiller formation de l’établissement

  • Le manager

  • Le conseiller formation de votre établissement

www.moncompteformation.gouv.fr

Les catalogues de formations au contrat cadre :

M2I : https://www.m2iformation.fr/uploads/brows- er/documents/pdf/e-learning/catalogue-e-learning-m2i-bureautique.pdf

ORSYS : https://www.orsys.fr

Annexe 7 – Formation Tuteur

FORMATION TUTEUR

FICHE PRATIQUE

A quoi ça sert ?

La formation de tuteur permet de développer ses compétences de tutorat.

Les objectifs de la formation de tuteur sont :

‣ Organiser un parcours de progression professionnelle sur la base de situations professionnalisantes

‣ Mettre en place un accompagnement destiné à favoriser l'autonomie de l'alternant

‣ Concevoir une séquence de formation sur le lieu de travail

‣ Transférer le savoir et le savoir faire

‣ Suivre et évaluer le parcours de professionnalisation de l'alternant

Futur tuteur d’alternant

‣ Exprimer le besoin à son manager via un entretien professionnel

‣ Le manager remontera le besoin au conseiller formation de l’établissement

  • Le manager

  • Le conseiller formation de votre établissement


  1. Loi n°2020-734 du 17 juin 2020, décret n° 2020-926 du 28 juillet 2020, décret n°2020-1188 du 29 septembre 2020 et décret n°2020-1316 du 30 octobre 2020 relatif au dispositif spécifique d’activité partielle en cas de réduction d’activité durable

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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