Accord d'entreprise "accord d'entreprise portant sur le thème de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes au sein de l'UES TRANSARC Mars 2022" chez VM SARL - TRANSARC BOURGOGNE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de VM SARL - TRANSARC BOURGOGNE et le syndicat CFDT et CFTC et CGT-FO le 2022-03-31 est le résultat de la négociation sur l'égalité salariale hommes femmes, l'égalité professionnelle.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et CFTC et CGT-FO

Numero : T02122004529
Date de signature : 2022-03-31
Nature : Accord
Raison sociale : TRANSARC BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Etablissement : 52272170300034 Siège

Égalité professionnelle : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif égalité professionnelle pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2022-03-31

ACCORD D’ENTREPRISE

PORTANT SUR L’EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

AU SEIN DE L’UES TRANSARC TRANSPORT ROUTIER DE VOYAGEURS

MARS 2022

Ci-après, l’accord.

Accord d’entreprise relatif à l’Egalite professionnelle entre les Femmes et les Hommes au sein de l’UES TRANSARC,

ENTRE LES SOUSSIGNEES :

L’UES TRANSARC TRANSPORT ROUTIER DE VOYAGEURS, représentée par

représentant légal de toutes les sociétés qui composent l’UES TRANSARC TRANSPORT ROUTIER DE VOYAGEURS :

d’une part,

Et :

Les organisations syndicales représentatives de salariés au sein de l’UES TRANSARC TRANSPORT ROUTIER DE VOYAGEURS :

  • L’organisation syndicale CFTC représentée par

en sa qualité de délégué syndical de l’UES TRANSARC

  • L’organisation syndicale FO représentée par

en sa qualité de délégué syndical de l’UES TRANSARC

  • L’organisation syndicale CFDT représentée par

en sa qualité de délégué syndical de l’UES TRANSARC

D’autre part,

Il est convenu et arrêté ce qui suit :

Le présent accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, ci-après désigné « l’accord », est établi conformément aux dispositions de l’article L.2242-1 du Code du travail.

Il s’inscrit dans la parfaite continuité du plan d’action relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes de 2021.

PREAMBULE.

L’égalité professionnelle entre les Femmes et les Hommes revêt une importance de tout premier ordre au sein de l’UES TRANSARC, qui s’engage à mobiliser toutes les ressources et tous les moyens à sa disposition afin de garantir une réelle égalité de traitement entre les collaboratrices et collaborateurs de l’UES TRANSARC.

Au 1er mars 2022, la répartition de l’effectif au sein de l’UES Transarc se présente ainsi :

01/03/2022
Effectif total 830
Nombre de femmes 226 27,2%
Nombre d'hommes 604 72,8%

Le présent accord d’entreprise s'inscrit dans le cadre des dispositions de la loi n°2015-994 du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l’emploi. Conformément aux dispositions des articles L. 2242-5-1 et R. 2242-2 du Code du travail, les parties au présent accord ont souhaité retenir les thèmes d'action suivants :

  • L’embauche 

  • La formation 

  • La rémunération effective

  • La promotion professionnelle

ARTICLE 1 – CHAMP D’APPLICATION

Les dispositions du présent accord s’appliquent à l’ensemble du personnel de l’UES TRANSARC.

ARTICLE 2 – ACTIONS D’ACCOMPAGNEMENT DES SALARIES

Via cet accord, l’UES TRANSARC fixe des objectifs de progression et des actions à réaliser en vue d’atteindre ces objectifs.

Des indicateurs chiffrés sont mis en place afin de suivre ses résultats dans les quatre domaines d’action suivants sur lesquels les parties souhaitent concentrer leur attention :

  • L’embauche 

  • La formation 

  • La rémunération effective

  • La promotion professionnelle

    L’ensemble des résultats et les chiffres indiqués infra font l’objet d’une publication et d’une mise à jour annuelle en annexe de la BDESE de l’UES TRANSARC.

    ARTICLE 3 – MESURES MISES EN PLACE EN FAVEUR DE L’EMBAUCHE.

Objectif
  1. Augmenter la proportion de femmes recrutées dans les effectifs de l’entreprise

  2. Favoriser le processus de recrutement qui réduit les risques de discrimination directes ou indirectes lors de l’embauche

Actions retenues
  1. Présenter à des associations d’insertion de femmes et/ou participer à des forums emplois et/ou à des portes ouvertes afin de promouvoir auprès des femmes nos différents métiers dits « masculins » mais également promouvoir les métiers de type administratif dits « féminisés » auprès de la population masculine

  2. Solliciter une ou plusieurs conductrices en tant que référente sur le sujet pour promouvoir le métier de conductrice d’autocar, témoigner sur ce métier

  3. Généraliser l’utilisation des grilles d’évaluation lors des recrutements

  4. Dans le processus de recrutement, garantir une stricte égalité de traitement entre les candidatures sans faire référence au genre ou à tout autre signe de discrimination.

  5. Former les manageurs et les recruteurs, dont le rôle est prépondérant dans les relations de travail.

Indicateurs chiffrés

La réalisation des objectifs pris ci-dessus sera mesurée à l’aide des indicateurs chiffrés suivants :

  1. Nombres d’embauches réalisées indiquant la répartition Femmes/Hommes

  2. Nombre d’évènements réalisés et nombre de femmes embauchées à l’issue des événements liés au recrutement

ARTICLE 4 – MESURES EN FAVEUR DE LA FORMATION.

Objectif

La formation est le pilier de la stratégie TRANSARC pour recruter et développer les compétences des conductrices et des conducteurs. La formation est un droit ouvert à tous les salariés sans distinction entre les Femmes et les Hommes.

L’entreprise s’engage donc à ce que les moyens apportés par le service Formation soient équilibrés dans leur répartition entre les femmes et les hommes.

Actions retenues

Pour ce faire, l’entreprise s’engage à :

  1. Réaliser le suivi par genre de l’accès à la formation : permis D, FIMO et FCO et veiller sur l’évolution de ce suivi.

  2. Proposer un entretien après un congé maternité, parental ou tout autre absence d’une durée de plus de 6 mois, afin de faire un bilan et par ailleurs de proposer un suivi de formation, le cas échéant

  3. Développer des formations plus modulaires, dans la mesure du possible à proximité du lieu de travail ainsi que des formations à distance sur outil informatique (e-learning) pour les catégories pouvant en bénéficier. Etant entendu que dans ce cadre, ces formations seront proposées sur le temps de travail.

  4. Evaluer les résultats de toutes les formations, conformément aux exigences de la certification QUALIOPI acquise en février 2022 par les centres de formation.

  5. Standardisation des procédures dématérialisées pour un gain de temps et d’efficacité au sein du service formation lui-même (responsable formation, formateurs, etc. )

Indicateurs chiffrés

La réalisation des objectifs pris ci-dessus sera mesurée à l’aide des indicateurs chiffrés suivants :

  1. Indicateur par genre du nombre de formations et d’heures de formation, avec la répartition selon le poste visé/occupé.

  2. Répartition du nombre de salariés ayant bénéficié de formations par genre, par catégorie professionnelle et par type de temps de travail (temps complet /temps partiel) .

  3. Nombre de modules de formations « e-learning » : préparation du code de la route et dématérialisation du livret de suivi (EDISER ENPC)

  4. Indicateur par genre des nouveaux embauchés ayant suivi la formation

  5. Dématérialisation des tâches administratives (émargements, frais, réservations de véhicules, hôtels…) afin de gagner du temps et du confort de vie personnelle.

ARTICLE 5 – MESURES FAVORISANT LA PROMOTION PROFESSIONNELLE.

Objectif

Au sien de l’UES TRANSARC, il existe un principe d’égalité des chances entre les Femmes et les Hommes en matière d’évolution professionnelle. Ce principe consiste à appliquer un système d’évolution professionnelle sur la base de critères identiques pour les femmes et pour les hommes. Les évolutions professionnelles tiennent compte du respect de la convention collective d’une part et de la proportionnalité des promotions entre femmes et hommes à compétences, expériences, mobilités, profils et performances équivalentes.

Par ailleurs, au sein de l’UES TRANSARC, il est à noter qu’une majorité de femmes occupe la fonction de responsable opérationnel.

Action retenue
  1. Veiller à maintenir une représentativité équitable entre les Femmes et les Hommes au sein des postes à responsabilité. (i.e. : adjoint opérationnel, responsable de secteur, directeur)

  2. Veiller à une représentativité équitable entre les Femmes et les Hommes en termes de promotion professionnelle.

Indicateur chiffré

La réalisation des objectifs pris ci-dessus sera mesurée à l’aide des indicateurs chiffrés suivants :

  1. Répartition des salariés par genre sur les postes d’encadrement opérationnel.

  2. Suivi des promotions par genre, le cas échéant.

ARTICLE 6 – MESURES RELATIVES A LA REMUNERATION EFFECTIVE.

Objectif L’entreprise réaffirme le principe selon lequel aucun écart de rémunération n’existe, à ni à l’embauche, ni par la suite, entre les Femmes et les Hommes, à poste équivalent. L’appréciation individuelle des salariés est fondée sur le travail accompli, sans particularisme entre les Femmes et les Hommes et ne doit pas être influencée par le fait d’un temps partiel ou d’un congé lié à la parentalité.
Actions retenues
  1. Veiller à l’absence de discrimination dans les révisions salariales et évaluations de performance en cas d’absences pour congés liés à la parentalité.

  2. Veiller dès l’embauche à une égalité de rémunération entre les hommes et les femmes à fonction et situation comparable

  3. Réaliser une comparaison annuelle du salaire de base des rémunérations entre les hommes et les femmes en tenant compte notamment, de la catégorie professionnelle.

Indicateurs chiffrés
  1. Tableau comparatif des rémunérations entre les Femmes et les Hommes selon la catégorie professionnelle.

ARTICLE 7 – DUREE ET ENTREE EN VIGEUR.

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée. Sa date d’entrée en vigueur est fixée d’un commun accord au 1er avril 2022. Le présent accord se substitue à toutes pratiques conventionnelles, usages, accords atypiques ou accords antérieurs à la signature du présent accord et ayant le même objet, étant en conséquence précisé qu’aucun salarié ne pourra se prévaloir d’avantages individuels acquis.

ARTICLE 4 – SUIVI DE L’APPLICATION DU PRESENT ACCORD.

En vue du suivi de l’application du présent accord, les parties conviennent de se revoir tous les ans à compter de la date de son entrée en vigueur.

ARTICLE 5 – REVISION OU DENONCIATION.

Chacune des parties signataires peut demander la révision du présent accord à tout moment par email ou par lettre recommandée ou lettre recommandée électronique avec accusé de réception à chaque signataire, moyennant le respect d’un préavis de 3 mois.

Un avenant au présent accord est alors établi après accord des parties sur le ou les points à réviser et se substitue de plein droit aux stipulations qu’il vient modifier.

Le présent accord peut être dénoncé à tout moment par la partie la plus diligente moyennant un préavis de 3 mois, sous réserve d’en aviser chaque partie signataire par lettre recommandée avec accusé de réception. La dénonciation doit donner lieu à un dépôt dans les mêmes formes que l’accord lui-même. Dès notification de la dénonciation, la négociation d’un accord de substitution peut être engagée à l’initiative de la partie la plus diligente pour déterminer les éventuelles nouvelles dispositions applicables.

ARTICLE 6 – DEPOT - PUBLICITE - BASE DE DONNEES NATIONALE TELEACCORDS.

Le présent accord est déposé en un exemplaire à la DREETS, sur le support électronique TéléAccords - Service de dépôt des accords collectifs d'entreprise, et en un exemplaire auprès du greffe du Conseil de prud’hommes de DIJON. Il est mis à disposition des représentants du personnel et des salariés dans le système de communication BOX de l’entreprise. Par ailleurs, la version publiée dans la base de données nationale ne comportera pas les noms, prénoms des négociateurs et signataires.

ARTICLE 7 – REPRESENTATIVITE DES PARTIES SIGNATAIRES.

La représentativité des parties signataires confère à cet accord un caractère majoritaire qui lui donne ainsi toute sa validité.

Fait à DIJON, le 30 mars 2022, en six (6) exemplaires originaux, dont un pour chaque partie signataire.

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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