Accord d'entreprise "égalité professionnelle entre les hommes et les femmes" chez SUEZ RV PICARDIE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de SUEZ RV PICARDIE et les représentants des salariés le 2021-11-02 est le résultat de la négociation sur l'égalité salariale hommes femmes, la qualité de vie au travail et l'équilibre pro perso, l'égalité professionnelle.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T00221002032
Date de signature : 2021-11-02
Nature : Accord
Raison sociale : SUEZ RV PICARDIE
Etablissement : 58578097600023 Siège

Égalité professionnelle : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif égalité professionnelle pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2021-11-02

ACCORD RELATIF A L’EGALITE PROFESSIONNELLE

ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES AU SEIN DE SUEZ RV PICARDIE

Entre les soussignés :

La société SUEZ RV PICARDIE

Identifiée sous le numéro SIREN 585 780 976, immatriculée au RCS de Saint Quentin, dont le Code APE est 3832 Z, dont le siège social est situé à Saint Quentin (02100), Rue du Maréchal Joffre, représentée par Monsieur x, agissant en qualité de Directeur d’Agence, et Monsieur x, Manager Ressources Humaines ;

Et

L’organisation syndicale représentative au sein de l’entreprise dûment habilitée à signer un accord, à savoir :

  • Le syndicat FORCE OUVRIERE, représenté par Monsieur x, dûment mandaté

PREAMBULE

Convaincu de la nécessité de mener une politique visant à garantir l’égalité professionnelle, à développer la mixité et à promouvoir la parité entre les femmes et les hommes, le groupe SUEZ entend renforcer la dynamique impulsée depuis quelques années. L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est l’un des piliers de la Politique Inclusion et Diversité de Shaping SUEZ 2030 et l’un des axes majeurs de la feuille de route.

Dans le prolongement des accords signés au sein de SUEZ RV PICARDIE, celle-ci souhaite également pérenniser les actions engagées et mettre à profit l’expérience acquise en faveur de la mixité et de l’égalité professionnelle.

Pour SUEZ RV PICARDIE, la politique de responsabilité sociale répond tant à une exigence de solidarité que de bonne gestion des ressources humaines. La promotion de l’égalité des chances tout au long de la vie professionnelle, de l’égalité de traitement et de la diversité des salariés est un axe important de la politique de l’Entreprise.

Les parties signataires s’engagent en faveur de la promotion de l’égalité professionnelle et réaffirment notamment leur attachement au respect du principe de non-discrimination entre les femmes et les hommes. Elles reconnaissent que la mixité dans les emplois est source de complémentarité, d’équilibre social et d’efficacité économique.

La négociation sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail s’inscrit dans le cadre de la réglementation en vigueur et notamment de :

  • Les lois du 4 août 2014 et du 17 août 2015 instituant une négociation obligatoire sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail (articles L. 2242-5 et L. 2242-5-1 du Code du travail) ;

  • L’accord européen du groupe SUEZ sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes du 12 septembre 2019.

La politique égalité professionnelle entre les femmes et les hommes 2021-2023 repose sur trois axes :

  • Lutter contre toutes formes de discrimination, aider à la déconstruction des stéréotypes et préjugés ;

  • Participer à l’évolution des mentalités en incluant notamment les dispositifs en faveur de la responsabilité parentale et de soutien à la famille, pour atteindre l’égalité des chances et de traitement ;

  • Favoriser la mixité comme source de richesse et de performance pour l’Entreprise avec pour objectif sur les 3 prochaines années (2021-2023) une augmentation du pourcentage de femmes en CDI toutes catégories socio-professionnelles confondues.

Article 1 – Objet de l’accord

Partant notamment du constat que les femmes au sein SUEZ RV PICARDIE représentaient au 31 décembre 2020, 21.56 de l’effectif total et que parmi celles-ci, 73 % relèvent des ouvriers et des employés, 18 % sont des maîtrises et 9 % sont des cadres, le présent accord a pour objet de :

  • Fixer des objectifs de progression en matière d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

  • Définir des actions pour atteindre ces objectifs 

  • Déterminer des indicateurs chiffrés pour mesurer les progrès réalisés.

Dans ce cadre, au regard des éléments de diagnostic fournis, les parties conviennent de mettre en place des actions concrètes afin de :

  • Améliorer l’égalité professionnelle dans le recrutement 

  • Assurer une évolution professionnelle identique aux femmes et aux hommes

  • Garantir l’égalité salariale femmes - hommes

  • Développer des actions en faveur d’un meilleur équilibre vie professionnelle - vie personnelle et familiale.

Le présent accord définit donc les actions, les objectifs de progression et les indicateurs chiffrés associés sur les 3 domaines d’actions suivants :

  • Le recrutement 

  • La rémunération effective 

  • L’équilibre entre l'activité professionnelle et la vie personnelle et familiale 

Article 2 - Champ d’application de l’accord

Les mesures prévues dans le présent document seront applicables à la société SUEZ RV PICARDIE.

Article 3 - Le recrutement

3.1 Egalité de traitement dans le processus de recrutement

Le processus de recrutement est unique et se déroule de manière identique pour les femmes et les hommes. La publication des offres de recrutement externe et interne se fait de manière asexuée.

L’Entreprise garantit l’application des mêmes critères de sélection pour les femmes et les hommes, strictement fondés sur l’adéquation entre le profil du candidat et les compétences requises pour l’emploi proposé indépendamment de toute référence au genre ou à la situation familiale.

Ainsi dans le cadre de la diffusion des offres d’emploi via l’outil Talent’up, les offres d’emploi doivent respecter les règles suivantes :

  • Les intitulés de postes sont neutres, non genrés, le critère F/H est systématique : l’écriture inclusive est privilégiée pour les descriptifs de postes et s’attache à ne pas véhiculer de stéréotypes sur les métiers ou caractéristiques supposées telles que la disponibilité ou encore la mobilité ;

  • Toutes les garanties sont prises afin de respecter l’égalité de traitement des candidatures : critères de sélection fondés sur les diplômes, les compétences, les qualifications et l’expérience. En conséquence, une personne ne peut être écartée du processus de recrutement en raison de son sexe, de son apparence physique, de son origine, de son nom de famille, de son lieu de résidence ou de naissance, de son âge, de son handicap, de ses convictions politiques ou religieuses, de son orientation sexuelle ou encore de son appartenance à un syndicat. Par ailleurs, l’état de grossesse d’une femme ne peut être pris en compte pour refuser de la recruter. L’Entreprise s’interdit donc de rechercher toute information concernant l’état de grossesse de l’intéressée.

De plus, l’Entreprise s’engage à réaliser et à diffuser des actions de communication notamment au travers de vidéos visant à faire connaître et à valoriser les métiers de l’exploitation dans l’objectif d’augmenter la part des femmes dans ces métiers où elles sont aujourd’hui moins représentées.

Un dispositif test permettant d’évaluer la neutralité du processus de recrutement cadres est proposé via l’envoi d’un questionnaire à l’ensemble des postulants. Les candidats qui s’estiment avoir été discriminés peuvent alors saisir la cellule ALLODISCRIM dédiée au groupe SUEZ, laquelle rendra compte de son analyse au demandeur.

  • Indicateurs chiffrés :

    • Evolution du nombre et du pourcentage des collaborateurs présents dans la société par sexe et par catégorie socio-professionnelle. 

    • Evolution du nombre et du pourcentage d’embauche par sexe et par catégorie socio-professionnelle.

  • Objectifs :

    • 25 % de femmes en CDI au 31 décembre 2023.

    • 50 % de femmes sur les postes au statut d’employé, technicien, agent de maitrise ou cadre au 31 décembre 2023.

3.2 Sensibilisation des collaborateurs en charge du recrutement

Les collaborateurs de la filière RH en charge du recrutement et les directeurs d’agence seront sensibilisés à la diversité au travers d’un module de formation à distance (E-learning) dont la réalisation sera rendue obligatoire. Les équipes en charge du recrutement et les directeurs d’agence en place ainsi que les nouveaux arrivants, seront formés régulièrement (a minima tous les 3 ans), via le module « Recruter sans discriminer » dont le programme sera déployé dès le début de l’année 2021.

  • Indicateur chiffré :

    • Taux d’avancement de la réalisation du module de formation à distance « Recruter sans discriminer » par les collaborateurs de la filière RH en charge du recrutement et les directeurs d’agence.

  • Objectif :

    • Au moins 100 % des collaborateurs de la filière RH en charge du recrutement et des directeurs d’agence présents au 1er janvier 2021 doivent avoir réalisé le module de formation à distance au 31 décembre 2023. Au moins, 50 % des collaborateurs concernés devront avoir réalisé le module avant la fin du second semestre 2022.

3.3 Cellule de recrutement interne Talent + et prestataires externes de recrutement

La cellule de recrutement interne Talent + et les prestataires externes du recrutement veilleront au respect de la politique de mixité et d’égalité professionnelle. Ils s’attacheront à valoriser les métiers techniques et opérationnels et à les rendre aussi attractifs pour les femmes que pour les hommes. Tous les cabinets extérieurs référencés intervenant dans le processus de recrutement s’engagent à respecter le principe de non-discrimination et d’égalité des chances dans le processus de recrutement.

De même, la cellule de recrutement Talent + veillera à s’assurer que le pourcentage des candidatures féminines sélectionnées et proposées aux managers (short-list) est équivalent au pourcentage de candidatures féminines reçues pour un poste cadre.

Le taux de femmes cadres présentes dans les short-list proposées aux managers sera communiqué aux parties signataires chaque année lors de la commission de suivi.

3.4 Alternance, parcours de formation initiale ou continue et reconversion professionnelle

Promouvoir la mixité dans nos métiers, à travers les parcours de formation et les reconversions professionnelles, nécessite de développer des actions en direction des écoles et des acteurs de l’emploi (collèges, lycées, universités, organismes et centres de formation, Pôle Emploi, cellules de reclassement…), en veillant notamment à une représentation équilibrée des femmes et des hommes dans le cadre du développement de l’alternance et de l’accueil des stagiaires. L’Entreprise veillera à ce que les conventions de partenariat avec les écoles et tout autre organisme reflètent cette volonté en faisant mention de leurs engagements et de ceux de l’Entreprise.

L’Entreprise s’engage également à mener des actions visant à développer des partenariats auprès des écoles afin de valoriser ses métiers et particulièrement ceux de l’exploitation au sein desquels les femmes sont aujourd’hui moins représentées.

  • Indicateur chiffré :

    • Evolution du nombre et du pourcentage des alternants présents dans la société par sexe. 

  • Objectif :

    • 50 % de femmes en alternance au 31 décembre 2023.

    • 50 % de femmes sur des fonctions de management opérationnel définies ci-dessus au 31 décembre 2023.

    • Faire bénéficier aux femmes d’un nombre de formations annuelles équivalent à celui des hommes (représentation équilibrée en proportion de leur part dans les effectifs).

Le nombre de sessions réalisées et le nombre de bénéficiaires seront communiqués aux parties signataires chaque année lors de la commission de suivi.

Pour assurer la promotion de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, l’ensemble des collaborateurs bénéficiera d’actions de sensibilisation pour l’égalité des chances.

Ces actions pourront prendre la forme de modules de sensibilisation à distance, d’actions de communication ou encore d’échanges en réunions d’équipe.

  • Indicateurs chiffrés :

    • Nombre de collaborateurs de la filière RH opérationnelle (MRH/RRH) ayant bénéficié de la sensibilisation aux biais inconscients et mécanismes des stéréotypes et préjugés.

    • Nombre de membres du CSE (titulaires ou suppléants), représentants syndicaux ou délégués syndicaux ayant bénéficié d’une présentation de la sensibilisation aux biais inconscients et mécanismes des stéréotypes et préjugés à l’occasion d’une réunion.

  • Objectifs :

    • 100% des collaborateurs de la filière RH opérationnelle (MRH/RRH) présents au 1er janvier 2021 doivent avoir bénéficié de la sensibilisation aux biais inconscients et mécanismes des stéréotypes et préjugés au 31 décembre 2023.

    • 100 % des membres du CSE (titulaires ou suppléants), représentants syndicaux ou délégués syndicaux doivent avoir bénéficié d’une présentation de la sensibilisation aux biais inconscients et mécanismes des stéréotypes et préjugés à l’occasion d’une réunion du CSE dans les 12 mois à compter de la signature du présent accord.

Une fois formée, la filière RH veillera à sensibiliser les Directeurs d’agence au sein des territoires.

Article 6 - Rémunération effective

Une rémunération égale entre les femmes et les hommes au travail, est un élément déterminant de l’égalité entre les femmes et les hommes dans la société. La rémunération fait l’objet d’un suivi attentif de l’Entreprise, notamment lors des revues de rémunération, afin de s’assurer qu’il n’y a aucune discrimination liée au genre ou au temps de travail. La rémunération considérée est le salaire de base temps plein annuel.

6.1 Index égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

Afin de favoriser l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et de supprimer les écarts de rémunération, la loi du 5 septembre 2018 sur la liberté de choisir son avenir professionnel et le décret du 8 janvier 2019 prévoient la mise en place d’indicateurs permettant de mesurer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes (4 indicateurs sont définis pour les entreprises de 50 à 250 salariés). L’Index égalité professionnelle figure en annexe 3.

6.2 Mesures visant à réduire les éventuelles disparités

Chaque année et, à l’occasion de la négociation annuelle obligatoire, l’Entreprise présente aux organisations syndicales l’analyse des rémunérations entre les femmes et les hommes.

Les parties signataires veilleront à réduire les éventuelles disparités qui pourraient exister. Il est rappelé que les collaborateurs peuvent s’exprimer sur leur situation individuelle en la matière auprès de leur manager lors de leur entretien individuel ou tout au long de l’année. Ils peuvent également solliciter un entretien auprès de leur référent RH pour étudier leur positionnement professionnel et salarial au sein de l’Entreprise. Dans le cas où une situation révèle un écart avéré qui ne serait pas justifié, une correction pourra être mise en œuvre.

Lors des campagnes de rémunération annuelles des cadres, les pourcentages des salariés bénéficiaires d’une augmentation individuelle sont analysés par sexe et par direction afin d’assurer une représentation équilibrée des femmes et des hommes en proportion de leur part dans les effectifs.

Une attention sera portée à la rémunération des salariés à temps partiel, afin de s’assurer que ceux-ci connaissent une évolution comparable à celle des salariés à temps plein.

  • Indicateurs chiffrés :

    • Taux des collaborateurs augmentés par sexe et par catégorie socio-professionnelle.

    • Taux moyen d’augmentation comparé femmes/hommes par catégorie socio-professionnelle.

6.3 Absence pour congé maternité, parental ou d’adoption

Les absences pour congé maternité, d’adoption ou parental ne doivent pas faire obstacle à l’évolution de rémunération des salariés.

Tout salarié en congé maternité, d’adoption ou parental absent pendant la revue annuelle de rémunération verra sa situation analysée au regard des enveloppes d’augmentation de rémunération décidées dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire.

Par ailleurs conformément à l’article L.1225-26 du Code du travail, il est rappelé qu’en l’absence d’accord collectif de branche ou d’entreprise plus favorable, la rémunération des salariées en congé maternité est majorée à la suite de ce congé des augmentations générales ainsi que de la moyenne des augmentations individuelles perçues pendant la durée de ce congé par les salariés relevant de la même catégorie socio-professionnelle ou, à défaut, de la moyenne des augmentations individuelles dans l’Entreprise.

Les augmentations attribuées dans ce cadre s’apprécieront au retour du salarié de son congé maternité, d’adoption ou parental.

  • Indicateurs chiffrés :

    • Taux des collaborateurs augmentés ayant bénéficié d'un congé maternité, d’adoption ou parental par catégorie socio-professionnelle durant l'année N-1.

    • Taux moyen d'augmentation des collaborateurs augmentés ayant bénéficié d'un congé maternité, d’adoption ou parental par catégorie socio-professionnelle durant l'année N-1.

6.4 Rémunération et recrutement

Les recrutements doivent également respecter une parfaite égalité salariale entre les femmes et les hommes à compétences égales et à niveau de poste équivalent ou de même responsabilité.

Article 7 – L’équilibre entre l'activité professionnelle et la vie personnelle et familiale 

7.1 Actions favorisant l’équilibre vie professionnelle et personnelle

La recherche d’une meilleure articulation entre vie professionnelle et vie personnelle contribue à un meilleur équilibre de la répartition des rôles aussi bien dans l’Entreprise que dans la vie personnelle et familiale.

L’Entreprise s’engage à accompagner les salariés afin qu’ils puissent concilier au mieux leur vie professionnelle et leur vie personnelle et familiale notamment à travers une meilleure répartition des responsabilités entre les femmes et les hommes.

7.2 Parentalité

7.2.1 Congés liés à la naissance, à l’adoption ou congé parental d’éducation des enfants.

Les absences liées à la parentalité doivent rester sans incidence sur le déroulement de la carrière des collaborateurs.

Un entretien sera réalisé par le manager et/ou le référent RH avant tout départ en congé maternité, d’adoption ou parental et au retour du salarié afin d’accompagner les collaborateurs nouvellement parents et de favoriser ainsi leur retour et leurs conditions de reprise.

7.2.2 Congé maternité et d’adoption

L’Entreprise s’engage à s’assurer que le poste occupé par la salariée enceinte est compatible d’un point de vue médical avec son état de grossesse. Si nécessaire, une visite médicale pourra être organisée dès que la grossesse est déclarée. En fonction de l’avis du médecin du travail et, dans la mesure du possible, le poste pourra faire l’objet d’un aménagement temporaire.

Conformément à l’article L.1225-16 du Code du travail, la salariée bénéficie d'une autorisation d'absence pour se rendre aux examens médicaux obligatoires prévus par l'article L. 2122-1 du Code de

la santé publique dans le cadre de la surveillance médicale de la grossesse et des suites de l'accouchement.

Le ou la partenaire salarié(e) d'une femme enceinte bénéficie également d’une autorisation d'absence pour l'accompagner aux trois examens médicaux obligatoires prénataux.

Ces absences n'entraînent aucune diminution de la rémunération et sont assimilées à une période de travail effectif pour la détermination de la durée des congés payés ainsi que pour les droits légaux ou conventionnels acquis par le ou la salarié(e) au titre de son ancienneté dans l'Entreprise.

En ce qui concerne le maintien de salaire des collaboratrices en congé maternité et des salarié(es) en congé d’adoption, sous réserve d’une ancienneté de 3 mois minimum au sein du groupe SUEZ.

Les règles sont les suivantes :

  • Maintien à 100% du salaire de base (et de la prime d’ancienneté le cas échéant ainsi que des primes que la salariée aurait perçues si elle avait continué à travailler, à l'exclusion des primes de rendement et des éléments non assujettis aux cotisations sociales).

  • Maintien de la contribution de l’employeur concernant la complémentaire santé pendant la durée légale du congé de maternité ou d’adoption.

7.2.3 Congé paternité et d’accueil de l’enfant 

La prise du congé paternité constitue l’un des leviers permettant de favoriser l’évolution dans le partage des responsabilités familiales et de contribuer à l’évolution des carrières des femmes.

L’Entreprise entend encourager la prise de ce congé s’ajoutant au congé de naissance ou d’adoption d’une durée de trois jours, en complétant les indemnités journalières de sécurité sociale (IJSS) versées au titre du congé paternité, de telle sorte que le ou la salarié(e) ayant 3 mois d’ancienneté minimum au sein du groupe SUEZ continue à percevoir la totalité de sa rémunération brute durant son congé paternité et sous réserve de prendre le congé dans les délais et les conditions imposés par la Sécurité Sociale.

Les règles sont les suivantes :

  • Maintien à 100% du salaire de base (et de la prime d’ancienneté le cas échéant ainsi que des primes que le ou la salarié(e) aurait perçues s’il avait continué à travailler, à l'exclusion des primes de rendement et des éléments non assujettis aux cotisations sociales).

  • Maintien de la contribution de l’employeur concernant la complémentaire santé pendant la durée du congé.

Compte-tenu des délais de mise en œuvre et notamment de paramétrage des outils paie et SIRH, cette mesure rentrera en vigueur au 1er Novembre 2021 et fera l’objet d’une large communication auprès des salariés.

7.2.4 Rentrée scolaire

A l’occasion de la rentrée scolaire et afin de faciliter l’organisation familiale, les collaborateurs pourront bénéficier, en accord avec la hiérarchie, d’une souplesse horaire de façon à accompagner leur(s) enfant(s) jusqu’à 13 ans révolus, lors de la rentrée scolaire, sous réserve que cela ne perturbe pas le bon fonctionnement du service. Le collaborateur/la collaboratrice devra préalablement en faire la demande auprès de son.sa responsable hiérarchique.

Le sexisme regroupe à la fois des croyances et des comportements qui tendent à stigmatiser, à délégitimiser, à inférioriser les collaborateurs en raison de leur sexe. L’Entreprise entend sensibiliser les collaborateurs aux situations de sexisme et de harcèlement à caractère sexuel.

Les parties signataires souhaitent ainsi contribuer à la prévention en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et le sexisme ainsi que de toute autre forme de harcèlement et de discrimination.

A cet effet, des actions de sensibilisation et de communication seront organisées afin que chaque acteur. soit impliqué dans cette démarche de prévention (affiches, livrets, vidéos, …). La Direction informera les parties signataires chaque année lors de la commission de suivi des campagnes de communication sur ces thématiques.

Afin de sensibiliser les collaborateurs à la prévention du sexisme et du harcèlement sexuel, des actions de sensibilisation seront réalisées auprès du réfèrent harcèlement sexuel du CSE, des membres titulaires, suppléants, délégués syndicaux ainsi qu’auprès des collaborateurs de la filière RH opérationnelle (MRH/RRH) et des collaborateurs de la filière SMPR. Ces derniers relaieront ensuite ces informations auprès des collaborateurs sur le terrain.

Il est rappelé que toute personne considérant être victime de discrimination, de harcèlement sexuel ou d’agissement sexiste, peut s’adresser aux interlocuteurs internes de son choix de l’Entreprise : ligne managériale, référent RH, déontologue, médecin du travail, référent harcèlement sexuel, représentants du personnel.

Toute dénonciation fera l’objet d’une enquête dans le respect des principes de dignité, de confidentialité et d’impartialité.

Des dispositifs d’écoute et d’accompagnement des collaborateurs ont été mis en place par le groupe SUEZ.

L’Entreprise s’assure de la désignation des référents harcèlement sexuel, issue de la loi du 5 septembre 2018 et les accompagne dans l’exercice de leur rôle notamment au moyen de formation.

La dignité étant inhérente à une personne, elle doit être garantie en toutes circonstances et en particulier dans le cadre de la relation au travail. Ainsi l’Entreprise sollicitera les différents interlocuteurs (management, filière RH, médecin du travail) pour soutenir les victimes dans la résolution des problèmes auxquels elles sont confrontées pour rétablir un climat de travail normal.

8.2 Réunions - Déplacements

L’Entreprise veille à prendre en compte les contraintes de la vie personnelle dans l’organisation des réunions et déplacements professionnels.

Ainsi, sauf cas exceptionnels, les déplacements doivent être planifiés de façon à ne pas déborder sur des jours normalement non travaillés. Les réunions ne doivent pas être organisées à un horaire après 17h30 ou encore empiéter sur les temps de pause.

Chaque fois que cela est possible, les réunions nécessitant un déplacement important en termes de distance ou de temps, sont remplacées par des conférences téléphoniques ou web conférences.

L’Entreprise s’engage ainsi à renforcer l’optimisation et l’efficacité des réunions en :

  • Diffusant les bonnes pratiques concernant l’animateur et les participants, à respecter, avant, pendant et après la réunion ;

  • Organisant les réunions à des horaires permettant de respecter l’équilibre vie professionnelle et personnelle.

Article 9 - Suivi de l’accord

Le suivi de la mise en œuvre des dispositions du présent accord sera effectué une fois par an en séance de CSE.

L’état des situations comparées femmes/hommes est présenté chaque année dans le cadre de l’analyse des situations comparées et bilans sociaux. La Direction veillera à adresser les documents dans un délai raisonnable afin de permettre aux parties signataires de les analyser en amont de la réunion.

Article 10 - Portée

Conformément aux dispositions de l’article L.2253.5 du Code du travail, les mesures de l’accord, et celles des accords conclus en son application, se substituent de plein droit à celles ayant le même objet, à savoir toute disposition résultant d’usages, d’engagements unilatéraux, de plans d’actions, d’accords atypiques, d’accords collectifs d’entreprises et d’établissements compris dans le champ d’application mentionnés à l’article 2 du présent accord.

Article 11 - Durée de l’accord

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée de trois ans. Il entrera en vigueur au 1er janvier 2021 sous réserve des modalités spécifiques prévues à l’article 7.2.3 et cessera, par conséquent, de s’appliquer au 31 décembre 2023.

En application de l’article L. 2222-4 du Code du travail, à l’échéance de ce terme, il ne continuera pas à produire ses effets. Toutefois, la Direction s’engage à rouvrir des négociations dans un délai de trois mois avant l’échéance du présent accord.

Article 12 - Révision de l’accord

Le présent accord pourra être révisé, à tout moment, pendant la période d’application, par accord entre les parties et notamment en cas d’évolution significative du dispositif législatif et/ou, conventionnel relatif à l’égalité professionnelle et à la qualité de vie au travail.

Toute demande de révision devra être effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception adressée aux autres parties signataires. Elle devra être accompagnée d’une proposition nouvelle sur les points à réviser. La discussion de la demande de révision doit s’engager dans les trois mois suivant la présentation de celle-ci.

Toute modification fera l’objet d’un avenant conclu dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires.

Article 13 - Information des salariés

Les principes et modalités de mise en œuvre de cet accord seront portés à la connaissance des salariés.

Article 14 – Formalités, publicité, notification et dépôt de l’Accord

Un exemplaire original du présent Accord est établi pour chaque Partie et est notifié aux Organisations Syndicales représentatives sur le périmètre de l’entreprise.

Le présent Accord fera également l’objet d’un dépôt sur la plateforme de téléprocédure « TéléAccords » du Ministère du travail ainsi qu’au secrétariat-greffe du Conseil de prud’hommes compétent, conformément aux dispositions légales et réglementaires applicables.

Fait à Saint Quentin, le 2 novembre 2021

Pour SUEZ RV PICARDIE

x x

Pour F.O.

Monsieur x

Annexe 1 : Bilan 2020 égalité Professionnelle

Annexe 2 : Index égalité professionnelle 2020

  • L’écart de rémunération : comparaison des rémunérations moyennes des femmes et des hommes, par tranche d’âge et par catégorie socio-professionnelle (CSP) ou autre classification des postes : 0 à 40 points ;

  • Le pourcentage de salariées augmentées au retour de congé maternité : 0 ou 15 points ;

  • La parité entre les femmes et les hommes parmi les dix plus hautes rémunérations : 0 à 10 points.

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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