Accord d'entreprise "ACCORD SUR L'EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES ET LA QUALITE DE VIE AU TRAVAIL ET L'EMPLOI DES TRAVAILLEURS HANDICAPES" chez BISCOTTE PASQUIER (BISCOTTE PASQUIER ANDREZIEUX)

Cet accord signé entre la direction de BISCOTTE PASQUIER et le syndicat UNSA le 2023-03-07 est le résultat de la négociation sur l'égalité salariale hommes femmes.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat UNSA

Numero : T04223007411
Date de signature : 2023-03-07
Nature : Accord
Raison sociale : BISCOTTE PASQUIER ANDREZIEUX
Etablissement : 77560929000074 BISCOTTE PASQUIER ANDREZIEUX

Égalité HF : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Egalité salariale femmes hommes ACCORD RELATIF A L'EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES (2019-04-26) Accord relatif à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes (2019-05-23) ACCORD RELATIF A LA NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE (2021-03-03) ACCORD DE NEGOCIATION ANNUELLE (2021-02-17) ACCORD SUR L'EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES ET LA QUALITE DE VIE AU TRAVAIL (2022-06-28)

Conditions du dispositif égalité HF pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2023-03-07

ACCORD SUR L’EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES ET LA QUALITE DE VIE AU TRAVAIL

ET L’EMPLOI DES TRAVAILLEURS HANDICAPES  

 

 

LES SOUSSIGNEES 

 

I - DU COTE PATRONAL 

 

La Société BISCOTTE PASQUIER

Au capital de 2 469 250 euros

Ayant son siège social situé

7 Boulevard des Fontenelles - BRISSAC QUINCE - 49320 BRISSAC LOIRE AUBANCE

Identifiée sous les numéros :

775 609 290 au RCS d’Angers

et Numéro 527 241 717 646 à l’URSSAF de liaison des Pays de Loire.

Pour l’Etablissement secondaire : situé à Andrézieux-Bouthéon

Identifié sous les numéros :

775 609 290 au RCS d’Angers

et Numéro 527 241 717 646 à l’URSSAF de liaison des Pays de Loire.

Représenté par

En sa qualité de,

D'UNE PART, 

 

ET 

 

II - DU COTE SALARIAL 

 

Les Organisations syndicales : 

UNSA représenté par sa Déléguée Syndicale, 

CFDT représenté par son Délégué Syndical, 

 

D'AUTRE PART, 

 

 

PREAMBULE

Le Groupe BRIOCHE PASQUIER a toujours cherché à combiner la performance économique et la performance sociale, en impliquant l’ensemble des salariés dans un processus commun d’amélioration continue.

L’entreprise est entre autres attachée à refléter la mixité et la diversité de ses équipes. Par ailleurs, elle est soucieuse de concilier la recherche de la performance économique et l’attention portée à ses salariés.

Dans ce cadre, la recherche de l’amélioration des conditions de travail est au cœur des préoccupations de l’Entreprise.

Par cet accord, les parties signataires réaffirment que le recrutement, la gestion des carrières, l’accès à la formation, la promotion professionnelle, les conditions de travail et la rémunération ne doivent tenir compte ni du sexe ni de la situation de famille du collaborateur.

La Direction et les partenaires sociaux ont donc souhaité réaffirmer un certain nombre de principes et mettre en place des outils spécifiques dans le cadre du présent accord, dans le but de promouvoir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail, de fixer des objectifs de progression et de déterminer des actions permettant d’atteindre ces objectifs.


SOMMAIRE

Table des matières

PARTIE 1 : MESURES MISES EN ŒUVRE EN VUE D’ASSURER L’EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 4

Article 1 : Rémunération effective (thème obligatoire) 5

Article 2 : Recrutement 6

Article 3 : Formation professionnelle 7

Article 4 : La promotion professionnelle 8

PARTIE 2 : MESURES MISES EN ŒUVRE EN VUE D’ASSURER LA QUALITE DE VIE AU TRAVAIL 8

Article 1 : L’équilibre vie professionnelle et vie personnelle 9

Le télétravail 9

Le temps partiel 9

Article 2 : Le droit à la déconnexion et l’usage raisonné des outils numériques 10

Article 3 : L’accord CET 11

Article 4 : Le don de jours de congés 11

Article 5 : Politique de Santé au travail 11

Préserver la santé des salariés 11

Prévenir et lutter contre les risques psychosociaux 12

Article 6 : Les conditions de travail 13

Article 7 : Prévention et lutte contre les violences sexuelles, harcèlement et agissement sexistes 14

PARTIE 3 : MESURES MISES EN ŒUVRE EN FAVEUR DE L’EMPLOI DES TRAVAILLEURS HANDICAPES 15

PARTIE 4: MESURES MISES EN ŒUVRE EN FAVEUR DE LA MOBILITE (uniquement pour les entreprise regroupant plus de 50 salariés sur un même site) 16

PARTIE 4 : PRESENTATION DES INDICATEURS AU CSE 16

DISPOSITIONS FINALES DE L’ACCORD 17

Obligations réciproques des parties 17

1 - Entrée en vigueur et durée de l’accord 17

2. Suivi, revoyure et révision de l’accord 17

3. Interprétation de l’accord 17

4. Dépôt de l'accord et publicité 18


CHAMPS D’APPLICATION

Le présent accord s’applique à l’ensemble des collaborateurs de l’établissement BISCOTTE PASQUIER ANDREZIEUX.

PARTIE 1 : MESURES MISES EN ŒUVRE EN VUE D’ASSURER L’EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

La mise en œuvre des mesures visant à supprimer les écarts de rémunération et les différences de déroulement de carrière entre les femmes et les hommes sera suivie dans le cadre de la Négociation Annuelle Obligatoire sur les salaires effectifs (NAO).

Par le présent accord, les parties affichent leur ambition de poursuivre la dynamique amorcée depuis 2012 et pour ce faire, elles décident de maintenir les engagements de l’entreprise sur les actions qui se sont révélées efficaces au cours des années passées.

La Société soussignée s’engage donc à nouveau en matière de formation professionnelle et d’articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale. Enfin, conformément aux dispositions réglementaires en vigueur, elle s’engage en matière de rémunération effective.

Les objectifs effectivement réalisés seront donc revus à la hausse afin de renforcer les actions engagées en faveur de l’égalité professionnelle au sein de l’Entreprise.

En cas de constat d’échec de l’une des actions envisagées, les parties réaliseront une analyse des mesures et objectifs mis en place afin de remédier autant que possible aux difficultés rencontrées.

La Direction a établi en ANNEXE 1 un bilan des mesures réalisées, par rapport aux objectifs initialement fixés aux termes du précédent accord :

L’analyse par métiers indique qu’il existe des filières métiers dans lesquelles les hommes sont plus largement représentés, comme par exemple les fonctions techniques, les zones de fabrication, et l’emploi d’agent magasinier. Les femmes, quant à elles, sont majoritairement représentées dans les fonctions administratives.

La Direction affiche une politique équitable concernant les salaires et se fixe comme objectif de maintenir ses efforts pour limiter les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes pour un même poste à compétences égales.

La politique d’augmentation et de promotion se veut équitable entre les femmes et les hommes. Celles-ci sont octroyées sans discrimination et selon les compétences (savoir-faire et savoir être).

La direction et le service RH restent vigilants à ce que des éventuelles situations de discriminations liées au sexe des collaborateurs soient identifiées et traitées afin de ne pas nuire au bon fonctionnement de l’entreprise.

Article 1 : Rémunération effective

L’entreprise est attentive à l’égalité de traitement de ses employés en matière de salaire et s’engage à maintenir ses efforts pour la conserver. Les managers sont sensibilisés au fait de respecter des critères objectifs dans l’attribution des augmentations individuelles.

  1. Constat

En application de la loi N°2018-771, du 5 septembre 2018 « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », la Direction a répondu à l’index égalité femme/hommes. Cet index comporte cinq indicateurs dont quatre portent spécifiquement sur l’égalité salariale :

  • Les écarts de rémunération,

  • Les écarts de taux d’augmentations individuelles,

  • Le pourcentage de salariées augmentées dans l’année de leur retour de congé maternité,

  • Le nombre de salariés de sexe sous-représenté dans les données issues du rapport plus hautes rémunérations.

Pour la Société BISCOTTE PASQUIER, à laquelle est rattachée l’établissement de BISCOTTE PASQUIER ANDREZIEUX, les résultats de l’index pour l’année 2021 et publiés en 2022 sont les suivants :

  • Il est constaté en écart de rémunération en défaveur des femmes de 1,4%, soit un résultat de 38 sur 40.

  • Les collaboratrices ont bénéficié d’une augmentation individuelle à équivalence des collaborateurs masculins, soit un résultat de 20 points sur 20.

  • Collaboratrices augmentées à leur retour de congé maternité, le résultat est de 15 points sur 15.

  • 2 femmes sont présentes parmi les 10 collaborateurs qui perçoivent les plus hautes rémunérations, soit un résultat de 5 points sur 10.

Par ailleurs, la Société a obtenu 15 points sur 15 à l’indicateur relatif aux écarts de taux de promotion.

Au total, la Société BISCOTTE PASQUIER a obtenu un résultat de 93 sur 100 à cet index.

  1. Les Objectifs

Le rapport de situation comparé fait apparaître à ce jour une égalité de traitement de la rémunération entre les hommes et les femmes selon les emplois et de l’expérience professionnelle justifiée.

Les parties souhaitent donc renouveler leur engagement sur des actions permettant de ne pas dériver.

Dispositions en faveur de l’égalité hommes-femmes Objectifs Indicateurs chiffrés

Un point annuel sera assuré sur le sujet de la rémunération des hommes et des femmes de l’entreprise.

Ce point sera présenté en réunion des représentants du personnel.

Un accompagnement individuel des managers sera réalisé par le service RH sur le suivi de rémunérations de leurs services, du niveau de salaire lors des recrutements et de préparation des augmentations annuelles avec chaque Responsable de service.

Piloter l’égalité de traitement en matière de rémunération entre les hommes et les femmes dès l’embauche.

Cultiver auprès des managers l’égalité salariale entre les hommes et les femmes

Analyse des rémunérations de chaque service et du niveau de salaire lors des recrutements.
Estimation du coût Echéancier
Temps de l’accompagnement Annuellement, au cours des 3 ans de l’accord.

Article 2 : Recrutement

Il est important de rappeler que, l’entreprise favorise autant que possible la promotion interne avant de se tourner systématiquement vers une candidature externe : les critères pour toute promotion ou recrutement étant les compétences acquises et le potentiel.

Pour cela, les offres d’emploi internes sont publiées sur le site internet de l’entreprise et accessibles à tous les salariés.

En matière de recrutement, l’objectif de l’entreprise est :

  • D’assurer la mixité des équipes et veiller à l’égalité professionnelle de l’emploi. A ce titre, nous sommes attentifs à la terminologie des emplois, au travers des outils de communication externes sur les métiers (films, fiches métier…) et de la communication utilisée en matière d’offre d’emploi,

  • De respecter à chaque étape du processus de recrutement, les mêmes critères de sélection pour les femmes et les hommes,

  • De s’engager à ce que les critères de recrutement soient fondés sur les compétences, l’expérience professionnelle, la nature des diplômes détenus par la/le candidat (e). En aucun cas, ils ne sont fondés sur le sexe des personnes.

Afin d’entretenir et d’élargir les viviers des candidat(e)s et de contribuer à une plus grande mixité des métiers, l’entreprise entretient et développe les Relations Ecoles, la présence sur des forum et la participation à des actions nationales tel que le programme « un jeune/une solution ».

L’entreprise investit également dans les réseaux sociaux afin de relayer l’ensemble de ses actions et d’assurer ainsi la promotion des métiers.

Diagnostic : au vu des données effectives, on constate une évolution d’1% de la population féminine au sein des effectifs CDD et CDI de l’établissement entre 2020 et 2022.

Objectif de progression : les parties conviennent de fixer l’objectif de progression suivant : porter une attention particulière au maintien de la mixité des équipes tout en tenant compte des contraintes métiers.

Actions concrètes :

  • Veiller au respect à chaque étape du processus de recrutement, avec des critères de sélection identiques pour les femmes et les hommes.

  • Former et accompagner les équipes managers et ressources humaines au recrutement

Indicateurs chiffrés : % des effectifs par sexe présents au dernier jour de l’année & répartition des embauches effectuées durant l’année.

Article 3 : Formation professionnelle

Le parcours professionnel a toute son importance tant pour l’entreprise que pour le collaborateur. À ce titre, l’entreprise a mis en place un dispositif d’entretiens annuels et s’attache au suivi de leur réalisation. Chaque salarié bénéficie, dès 18 mois au sein de l’entreprise, d’un entretien professionnel lui permettant d’émettre des souhaits, de s’investir dans de nouveaux projets, de s’exprimer sur ses souhaits de carrière à court et long terme.

La formation professionnelle constitue un outil clé du maintien de l’employabilité des salarié(e)s et du développement de leur compétence au sein de l’entreprise. Elle représente un levier majeur du maintien et du développement des compétences de l’entreprise et constitue un investissement indispensable pour l’entreprise comme pour les salarié(e)s.

Les parties conviennent de rester attentives à ce que les moyens apportés pour le développement professionnel de chacun et pour l’adaptation aux évolutions de l’entreprise soient équilibrés dans leur répartition entre les femmes et les hommes.

Diagnostic  Le rapport de situation comparé fait apparaître à ce jour très peu de personnel féminin sur les zones et spécialités : fabrication, quai, et technique.

Objectif de progression : Afin de faciliter l’intégration du personnel féminin sur ces métiers, les parties proposent d’organiser 1fois par an un événement type « journée porte ouverte » sur ces métiers. L’objectif de cette journée étant de faciliter la prise d’information du public prioritairement féminin, et de faciliter l’intégration dans ces métiers avec un cursus de formation associé.

Dispositions en faveur de l’égalité hommes-femmes Objectifs Indicateurs chiffrés
Les compétences du personnel féminin en production seront donc revalorisées par la proposition de découvrir et d’être formée à des postes en fabrication, au quai, ou en technique. Organiser 1 session de découverte par an. Nombre de sessions organisées et taux de participation du public féminin.
Estimation du coût Echéancier
Chiffrage du temps de formation Chaque année sur les 3 ans de l’accord

Article 4 : La promotion professionnelle

L’entreprise souhaite veiller à ce que l’appartenance à un sexe ou l’autre, ne soit pas un frein à la promotion.

Action Objectif fixé indicateur
Faire un état des lieux annuels du nombre de promotion professionnelle pour les hommes et pour les femmes et faire un comparatif proportionnellement à leur représentativité dans l’entreprise Atteindre une cohérence proportionnelle du nombre de promotion professionnelle entre les hommes et les femmes Bilan proportionnel
Estimation du coût Echéancier
Coûts liés à l’article 3 sur la formation professionnel et accompagnement sur le métier Chaque année sur les 3 ans de l’accord

PARTIE 2 : MESURES MISES EN ŒUVRE EN VUE D’ASSURER LA QUALITE DE VIE AU TRAVAIL

La Qualité de Vie au Travail est un facteur important de développement du bien-être tant individuel que collectif des salariés, au service de la performance globale et durable de l’entreprise.

L’établissement BISCOTTE PASQUIER ANDREZIEUX, à travers cet accord, vise un triple objectif :

  • Développer un environnement de travail sain et épanouissant pour les collaborateurs,

  • Concilier l’amélioration des conditions de travail et performance collective de l’entreprise,

  • Favoriser l’équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle des collaborateurs.

Afin d’obtenir un diagnostique de la qualité de vie et conditions de travail de l’établissement d’Andrézieux, la Direction souhaite mettre en place une action concrète en sus des articles ci-dessous.

Actions concrètes :

  • Etablir un questionnaire et un diagnostic sur la qualité de vie au travail auprès des salariés de l’établissement

  • Identifier un TOP 3 des actions à travailler sur le reste de la durée de l’accord.

Indicateurs chiffrés :

  • Nombre de questionnaires reçus

  • Actions réalisées au terme de l’accord

Article 1 : L’équilibre vie professionnelle et vie personnelle 

L’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est un enjeu de développement et de stabilité tant pour les salariés que pour l’entreprise. A cet effet, des mesures concrètes ont été mises en place :

Le télétravail

L’article 1222-9 du code du travail définit ainsi le télétravail : « toute forme d'organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l'employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon volontaire en utilisant les technologies de l'information et de la communication.

Pour certains métiers, ce mode d’organisation du travail est rendu possible grâce aux nouvelles technologies (informatique, connexions à distances, teams…).

Un accord de télétravail avec les organisations syndicales a été signé en date du 19 octobre 2021.

Indicateur : se référer à la commission de suivi annuel de l’accord relatif à l’organisation du télétravail

Le temps partiel

Depuis de nombreuses années, l’entreprise considère que le temps partiel est un moyen d’encourager des formes d’organisations du travail au bénéfice de l’égalité professionnelle et de la qualité de vie au travail.

La volonté des parties est de maintenir la possibilité offerte à tous salariés en production comme au sein des fonctionnels, de demander à réduire son temps de travail pour des raisons personnelles.

En effet, le temps partiel peut constituer un moyen pour mieux concilier l’activité professionnelle et la vie personnelle ou familiale, notamment pour les collaborateurs ayant de jeunes enfants. Les parties ont opté pour du temps partiel choisi (temps partiel pour raison personnelle) par le salarié et accepté par sa hiérarchie. Il convient chaque fois de vérifier que le temps partiel soit organisé de manière compatible avec le bon fonctionnement et la productivité des services.

La Direction et les syndicats souhaitent revoir l’usage existant des temps partiels à 95% dans l’établissement et mettre à jour son fonctionnement par l’engagement ci-dessous formalisé :

Les syndicats souhaitent que la Direction permette à certains salariés de bénéficier d’un repos assuré le samedi après-midi en réduisant leur temps de travail à 95% du temps de travail réglementaire.

La Direction rappelle qu’elle est favorable par principe aux réductions du temps de travail pour raisons personnelles. Par ailleurs, si des salariés souhaitent recourir à un temps partiel à 95% en vue de supprimer le travail du samedi après-midi, la Direction traitera ces demandes selon les modalités suivantes :

  • par période de 6 mois,

  • dans la limite de 2 demandes acceptées par ligne de production sur une même période,

  • pour un public prioritaire :

    • de salariés à moins de 5ans de l’âge légal de départ à la retraite au moment de la demande,

    • aux salariés parents en famille mono-parentale avec un enfant à charge de -16ans,

    • et aux femmes enceintes dès le 2ème trimestre de grossesse,

  • et sous réserve des impératifs de production.

Chaque demande doit être effectuée oralement auprès du manager, et par courrier auprès de la Direction au minimum 2 mois avant la date d’effet souhaitée.

Indicateur : recenser le nombre de salariés ayant fait une demande de temps partiel et le nombre de réponses positives

Article 2 : Le droit à la déconnexion et l’usage raisonné des outils numériques

Les parties conviennent que si les technologies de l’information et de la communication font partie intégrante de l’environnement de travail, qu’elles sont nécessaires au bon fonctionnement de la société et qu’elles sont indispensables aux échanges et l’accès à l’information, leur usage doit être raisonné et équilibré.

En effet, permettant de travailler en toute circonstances, les outils numériques peuvent perturber l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle et/ou entraîner une forme d’addiction.

L’entreprise est un acteur clé du droit à la déconnexion et doit de ce fait mettre en place des règles permettant de l’exercer et de prévenir l’hyper-connexion et à préserver la santé des salariés. Afin de garantir cela, trois acteurs y concourent également quotidiennement :

  1. Chacun doit être acteur de son propre droit à la déconnexion.

  2. La Direction considère que le rôle des Manager est essentiel en la matière. En effet, ils doivent s’engager à respecter l’équilibre vie professionnelle et vie personnelle de leur équipe, à montrer l’exemple et encourager les bonnes pratiques afin que le droit à la déconnexion de chacun soit respecté.

  3. Chaque salarié se doit de respecter le droit à la déconnexion de ses collègues quelque soit leur niveau de hiérarchie ou leur entité d’affectation, en vue d’assurer le respect des temps de repos et l’équilibre vie professionnelle et vie personnelle.

Article 3 : L’accord CET

Un accord Compte Epargne Temps (CET) a été mis en place, dernier avenant signé en date du 14 juin 2017 au niveau de l’entreprise BISCOTTE PASQUIER couvrant l’établissement BISCOTTE PASQUIER ANDREZIEUX. Celui-ci peut présenter un intérêt, pour les salariés qui le souhaitent, pour améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. En effet, il peut être utilisé pour répondre à des contraintes familiales comme par exemple : garde d’enfants malades, congé parental, congé de présence parental, congé d’adoption, le congé de « fin de carrière », le passage à temps partiel, etc.

Indicateur : recenser le nombre de salariés ayant épargné et débloqué des jours dans son CET.

Article 4 : Le don de jours de congés

Un accord Compte Epargne Temps (CET) a été mis en place le 31 mars 2016.

Ce dispositif permet à un salarié, sur demande et en accord avec l’employeur, de renoncer anonymement et sans contrepartie à tout ou partie de ses jours de repos non pris, au bénéfice d’un autre salarié dont l’enfant ou un membre de sa famille nécessite une présence soutenue au chevet de cette personne.

Indicateur : Nombre de salariés ayant fait appel au don de jours de congés.

Article 5 : Politique de Santé au travail

Préserver la santé des salariés

La santé au travail est un élément essentiel de la Qualité de Vie au Travail des salariés, ainsi Brioche Pasquier considère que la Protection Sociale constitue un élément fondateur du socle social, grâce à la construction d’un dispositif commun et identique pour toutes les sociétés du Groupe.

  • Une mutuelle d’entreprise spécifique et commune à tous les salariés sans distinction de Catégorie (CSP)

  • L’adhésion à un réseau d’aide à la recherche de professionnels et établissements de santé, d’analyse tarifaire des prestations proposées … : santéclair

  • Un service de téléconsultation gratuit pour les salariés et leurs ayants droits

  • Une prévoyance incapacité, invalidité, décès spécifique et plus favorable que la convention collective

La politique en matière de santé engagée par l’entreprise tend à favoriser les mesures de prévention afin de réduire autant que possible la nécessité de mettre en œuvre des actions curatives.

Dans cette perspective, BISCOTTE PASQUIER ANDREZIEUX s’appuie sur l’intervention de partenaires spécialisés (médecine du travail, CARSAT, organismes publics ou privés), afin de sensibiliser les salariés sur des thèmes liés à la santé et de les inciter à adopter des bonnes pratiques, par exemple :

  • Alimentation / rythmes biologiques en horaires postés

  • Gestes et Postures

  • Pratiques addictives

  • Présentation en réunion d’équipe des outils de télé-consultation

  • Etc.

Indicateur : Nombre de sessions de sensibilisation mise en place durant l’année, sur les 3ans de l’accord

Prévenir et lutter contre les risques psychosociaux

Dans le cadre de sa responsabilité sociale d’entreprise, du respect de ses engagements sociaux et afin de préserver la santé physique et mentale de ses salariés, l’entreprise s’appuie sur sa politique de management qui contribue à la prévention collective, notamment grâce aux réunions de dysfonctionnements organisées chaque semestre contribuant à l’identification, l’évaluation et le traitement des situations pouvant présenter des risques psychosociaux.

Pour rappel, on qualifie de « risques psychosociaux » (ou RPS) les éléments qui portent atteinte à l’intégrité physique et à la santé mentale des salariés au sein de leur environnement professionnel.

L’entreprise considère que prévenir les RPS, c’est avant tout mettre en place des modes d’organisation qui soient favorables à la santé physique et mentale des salariés ainsi qu’au développement économique de l’entreprise.

C’est pourquoi, le Groupe Brioche Pasquier a développé un système de management commun et de qualité, respectueux des salariés et de leur qualité de vie au travail, associé à des outils spécifiques : réunions d’analyse des dysfonctionnements, CAP, Reco, EAT… Cette politique spécifique doit permettre :

  • De la transparence et du partage de l’information sur les objectifs et la stratégie de l’entreprise, qui permet de donner du sens au travail réalisé, grâce à une hiérarchie courte et à des réunions régulières.

  • De l’anticipation des changements organisationnels ou technologiques permettant de communiquer en amont auprès des salariés,

  • Du développement personnel, de l’évolution professionnelle et de la reconnaissance, notamment à travers des entretiens annuels, des points mensuels ou des réunions d’équipe,

  • Des actions permettant à chacun de réaliser un travail de qualité, source d’épanouissement en favorisant notamment l’autonomie nécessaire pour accomplir son travail,

  • De l’organisation et du suivi de la charge de travail et de l’implication de toutes l’équipe dans la construction des CAP

  • Du soutien des salariés par la hiérarchie et les collègues, qui permet de travailler dans un climat de confiance,

  • D’investir chaque année pour l’amélioration des conditions matérielles de travail et de la qualité de l’environnement physique de travail,

  • De l’engagement de la société dans la lutte contre toute forme de violence interne (harcèlements, comportements inappropriés).

En outre, tout salarié confronté à une situation ou à un comportement de nature à porter atteinte à sa santé, notamment psychique, ou à celle de personnes de son entourage professionnel peut utiliser les voies d’alerte suivantes :

  • Son(sa) Responsable hiérarchique

  • Les RH

  • Les représentants des salariés, ces derniers pouvant alerter l’employeur

Indicateur : Consultation annuelle du CSE sur le Document Unique, nombre de managers ayant suivi une formation de management, suivi des entretiens professionnels.

Article 6 : Les conditions de travail

Le rapport de situation comparé fait apparaître à ce jour une égalité de traitement ayant trait aux conditions de travail entre les hommes et les femmes.

Les parties souhaitent dès lors maintenir les actions précédemment engagées afin de conforter leurs engagements.

Dispositions en faveur de l’égalité hommes-femmes Objectifs Indicateurs chiffrés
Faciliter le travail des femmes enceintes. Proposer à 100% des salariées enceintes de ne pas travailler de nuit à partir du 4ème mois de grossesse et pendant 5 mois supplémentaires au retour du congé maternité. Nombre de femmes ayant bénéficié de cette proposition.
Faciliter le travail des femmes enceintes. Uniquement pour les emplois télétravaillables, proposer à 100% des salariées enceintes d’augmenter le nombre de jours de télétravailles à 1 par semaine au lieu de 2 par mois, à partir du 4ème mois de grossesse Nombre de femmes ayant bénéficié de cette proposition.
Faciliter le départ et salariés en congé maternité Effectuer auprès de 100% des salariés ayant déclaré un futur congé maternité, 1 entretien entre la date de l’annonce et le 6ème mois de grossesse Nombre de salariés ayant bénéficié de ces entretiens.
Estimation du coût Echéancier
Chiffrage du temps passé en entretien. Au cours des 3 ans de l’accord.

Article 7 : Prévention et lutte contre les violences sexuelles, harcèlement et agissement sexistes

Le harcèlement sexuel est le fait d’imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante. (Article 222-33 du code pénal)

« Les agissements sexistes s’inscrivent dans un sexisme ordinaire qui se définit comme l’ensemble des attitudes, propos et comportements fondés sur des stéréotypes de sexe, et qui, bien qu’en apparence anodine, ont pour objet ou pour effet, de façon consciente ou inconsciente, d’inférioriser les femmes de façon insidieuse, voire bienveillante » (Agir contre le sexisme au travail. Enquête CSEP/BVA, novembre 2016).

Selon l’article L.1142-2-1 du code du travail : « Nul ne doit subir d’agissements sexistes, défini comme tout agissement lié au sexe d’une personne, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant ou offensant. »

A titre d’exemple, plusieurs types de manifestation du sexisme ordinaire sont visés au sein du milieu professionnel :

  • Les remarques et blagues sexistes : elles dissimulent le sexisme sous le masque d’un humour unilatéral qui est imposé à l’autre,

  • L’incivilité, l’irrespect, le mépris : ils sont souvent adressés aux individus d’un même sexe, et constituent une des formes de sexisme hostile,

  • Les interpellations familières : elles font subir à l’individu, qui en est l’objet, un sentiment d’ infantilisation ou d’irrespect,

  • Les stéréotypes liés au sexe ou la complémentarité des compétences : elle consiste à attribuer à un sexe un registre de compétences unique et empêche ainsi l’accès à certaines fonctions ou activités.

La direction souhaite prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés en mettant en place toutes les dispositions nécessaires en vue de prévenir les faits de harcèlement sexuel et agissements sexistes, d’y mettre un terme et de les sanctionner (article L.1153-5 du code du travail).

Dispositions en faveur de l’égalité hommes-femmes Objectifs Indicateurs chiffrés
Prévenir les faits de harcèlement sexuel et agissements sexistes Informer et sensibiliser sur ces faits les salariés (nouveaux et anciens) en planifiant 4 sessions par année Nombre de sessions organisées par an
Prévenir les faits de harcèlement sexuel et agissements sexistes Informer et sensibiliser sur ces faits les élus du CSE au cours d’une réunion mensuelle Information faite
Prévenir les faits de harcèlement sexuel et agissements sexistes Renouveler l’affichage sur ces faits 2 fois par an Nombre de renouvellement de l’affichage
Estimation du coût Echéancier
Chiffrage du temps passé en réunion d’information Au cours des 3 ans de l’accord.

PARTIE 3 : MESURES MISES EN ŒUVRE EN FAVEUR DE L’EMPLOI DES TRAVAILLEURS HANDICAPES

La Direction et les partenaires sociaux sont favorables à la mise en place d’actions concrètes en faveur de l’emploi des personnes handicapées en poursuivant les actions de communication et de sensibilisation sur le handicap en entreprise.

La politique d'insertion professionnelle des travailleurs handicapés doit :

  • être cohérente avec la stratégie de l'entreprise. Le salarié handicapé est avant tout embauché pour ses compétences et son potentiel.

  • être volontariste et tendre à développer l’emploi de travailleurs handicapés dans l’entreprise,

Le diagnostic ergonomique et médical conduit en amont permet d'identifier les exigences d'aptitude du poste et permet de les adapter tout au long de la carrière du salarié concerné. 

L’ensemble des acteurs (Service public de l’emploi départemental, Pôle emploi, organismes de placement spécialisés Cap Emploi, services d’appui au maintien dans l’emploi — SAMETH, médecins du travail, ergonomes...) peut, jouer un rôle d'explication, d'aide et de conseil, en particulier pour rapprocher les besoins de qualification du poste de travail et le potentiel de la personne handicapée, même si celle-ci n'a pas les diplômes ou les certifications requises.

A ce titre, et dans l’objectif de lever les préjugés et changer de regard sur le handicap, la Direction souhaite, sur la durée de l’accord :

  • Prendre contact avec les partenaires locaux spécialisés (AGEFIPH, CAP EMPLOI, etc)

  • Organiser un événement de sensibilisation et d’information auprès des salariés

  • Rencontrer et tester une insertion avec une entreprise spécialisée

Indicateurs : nombre d’actions réalisées au terme de l’accord

PARTIE 4: MESURES MISES EN ŒUVRE EN FAVEUR DE LA MOBILITE

La loi d’Orientation des Mobilités (« LOM ») du 24 décembre 2019 a étendu à compter du 1er janvier 2020, la négociation obligatoire en entreprise aux déplacements domicile-travail.

Les entreprises doivent ainsi :

  • Prendre des mesures pour encourager et faciliter l’usage des transports en commun pour le recours au covoiturage.

  • Sensibiliser leur personnel aux enjeux de l’amélioration de la qualité de l’air.

Sur ce nouveau domaine, l’entreprise a par ailleurs déjà entreprit des actions :

  • Favoriser le co-voiturage en étudiant la mise à disposition de tous les salariés d’un logiciel dédié à cet usage

  • Favoriser les modes de transports électriques en installant des bornes de recharge sur le parking du personnel

Indicateurs : recensement de l’utilisation des bornes électriques et résultat de l’étude sur les solutions de covoiturage.

PARTIE 4 : PRESENTATION DES INDICATEURS AU CSE

La direction présentera chaque année au CSE lors d’une réunion du premier semestre de l’année, les indicateurs chiffrés correspondant aux domaines d’actions visés dans cet accord.

DISPOSITIONS FINALES DE L’ACCORD

 

Obligations réciproques des parties

Les parties s’engagent, aux termes du présent accord, dans un processus de discussion et négociation, dans une logique de transparence et de loyauté. 

 Si une difficulté quelconque surgissait entre les parties dans l’application du présent accord, les parties s’engagent à rechercher prioritairement une solution amiable, au besoin, par l’intermédiaire de leurs conseils respectifs. 

 

  

1 - Entrée en vigueur et durée de l’accord 

 

Le présent accord entrera en vigueur le 1er mars 2023. 

Il est conclu pour une durée déterminée, à compter 1er mars 2023 et jusqu’au 28 février 2026. Il cessera de plein droit à son terme.  

 

2. Suivi, revoyure et révision de l’accord 

 

Il est prévu que le présent accord fasse l’objet d’un suivi à l’occasion de la consultation périodique des représentants du personnel. Par ailleurs, pour assurer l'effectivité du présent accord, les parties s'accordent sur la nécessité de procéder à des réunions permettant de suivre la mise en application du présent accord. 

 L'objectif de cette clause est d'assurer périodiquement un entretien entre les parties signataires pour anticiper les modifications et évolutions nécessaires à la bonne mise en œuvre de l’accord. 

 

Chacune des parties signataires pourra demander la révision du présent accord, notamment si les dispositions légales, réglementaires ou conventionnelles dans le cadre desquelles il a été conclu venaient à être modifiées ou supprimées, remettant en cause l’esprit même et l’équilibre de ce dernier. 

La demande de révision peut intervenir à tout moment à l’initiative de l’une des parties signataires. Tout signataire introduisant une demande de révision doit l’accompagner d’un projet sur les points révisés. Elle doit être adressée par lettre recommandée avec accusé de réception à chaque signataire. Toute modification du présent accord donnera lieu à l’établissement d’un avenant qui sera soumis aux mêmes formalités de publicité et de dépôt que celles donnant lieu à la signature du présent accord. 

 

Dans l’hypothèse d’une modification des dispositions légales, réglementaires ou de la convention collective nationale de branche mettant en cause directement les dispositions du présent accord, des discussions devront s’engager dans les 30 jours suivant l’arrêté d’extension, la parution du décret ou de la loi. 

 

 

3. Interprétation de l’accord 

 

Les représentants de chacune des parties signataires conviennent de se rencontrer à la requête de la partie la plus diligente dans le mois suivant la demande pour étudier et tenter de régler tout différend d'ordre individuel ou collectif né de l'application du présent accord. 

 La demande de réunion consigne l'exposé précis du différend. La position retenue en fin de réunion fait l'objet d'un procès-verbal rédigé par la Direction. Le document est remis à chacune des parties signataires. 

Si cela est nécessaire, une seconde réunion pourra être organisée dans le mois suivant la première réunion. 

 Jusqu'à l'expiration de ces délais, les parties contractantes s'engagent à ne susciter aucune forme d'action contentieuse liée au différend faisant l'objet de cette procédure. 

 

 

4. Dépôt de l'accord et publicité 

 

Le présent accord est adressé, conformément aux dispositions légales, à l’ensemble des organisations syndicales représentatives.

Conformément aux dispositions légales, il sera déposé à la Direction Régionale de l’Economie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarité (DREETS) via la plateforme « TeleAccords ». 

Un exemplaire signé est par ailleurs déposé au Secrétariat Greffe du Conseil de Prud’hommes de MONTBRISON. 

Il sera diffusé par ailleurs sur les panneaux du personnel prévus à cet effet au sein de l’entreprise. 

 

 

Fait à ANDREZIEUX-BOUTHEON

Le 07 mars 2023

En 6 exemplaires 

La Direction 

 

Pour le syndicat UNSA

 

 

Pour le syndicat CFDT


ANNEXE 1 : Bilan des actions réalisées sur le précédent accord

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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