Accord d'entreprise "Un avenant à l'accord portant sur l'attribution d'une prime exceptionnelle en date du 19/12/2018" chez INSTITUT GODINOT (Siège)

Cet avenant signé entre la direction de INSTITUT GODINOT et le syndicat CGT le 2019-01-23 est le résultat de la négociation sur le système de primes.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT

Numero : T05119000823
Date de signature : 2019-01-23
Nature : Avenant
Raison sociale : INSTITUT DE CANCEROLOGIE JEAN GODINOT
Etablissement : 78042143400017 Siège

Primes : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Système de prime (autre qu'évolution) Un accord portant sur l'attribution d'une prime exceptionnelle COVID-19 (2020-07-02) Un avenant à l'accord portant sur l'attribution d'une prime exceptionnelle en date du 10/12/2019 (2020-02-17) Un accord portant sur l'attribution d'une prime exceptionnelle de fin d'année (2019-12-10) Un accord portant sur l'attribution d'une prime exceptionnelle (2018-12-19) Un accord portant sur l'attribution d'une prime de partage de la valeur (2022-10-20)

Conditions du dispositif primes pour les salariés : le texte complet de l'avenant du 2019-01-23

Avenant n°1 à l’ACCORD D’ENTREPRISE RELATIF

A L’ATTRIBUTION D’UNE PRIME EXCEPTIONNELLE

Entre

L'INSTITUT GODINOT, 1 rue du général Koenig 51056 REIMS CEDEX, représenté par son Directeur Général,

Et

Les organisations syndicales représentatives au sein de l’Institut Jean Godinot, représentées respectivement par leur délégué syndical,

  • le Syndicat CGT,

  • Le Syndicat CFDT a participé à la négociation mais n’est pas en mesure de signer l’accord compte-tenu des dispositions réglementaires,

Il a été convenu le présent accord :

Préambule

Dans le cadre de la négociation annuelle, la Direction Générale de l’Institut et les organisations syndicales ont trouvé un accord portant sur le versement d’une prime exceptionnelle pour l’ensemble du personnel de l’Institut. La Direction et la CGT ont signé un accord d’entreprise le 19/12/2018 en ce sens.

Cet accord s’est toutefois trouvé impacté par le contexte socio-économique du moment et les annonces faites par le gouvernement, sur la possibilité, pour les employeurs qui le souhaitent, de verser une prime exceptionnelle « de fin d’année » (prime de pouvoir d’achat) qui serait exonérée de charges sociales et qui serait également défiscalisée.

C’est pourquoi, afin de faire profiter les bénéficiaires de cette prime exceptionnelle, d’une exonération de charges sociales et d’une défiscalisation, dont les conditions devaient encore être confirmées et précisées par une loi et son décret d’application, il a été convenu entre la Direction et les partenaires sociaux que les modalités de versement de la prime exceptionnelle seront fixées dans le cadre du présent avenant à cet accord à la lumière des nouveaux textes réglementaires.

De ce fait et compte-tenu de l’instruction Interministérielle n°DSS/5B/5D/2019/2 du 4 janvier 2019 relative à l’exonération des primes exceptionnelles prévues par l’article 1er de la loi n°2018-1213 du 24 décembre 2018 portant mesures d’urgence économiques et sociales, les organisations syndicales et la Direction générale ont convenu de ce qui suit :

Compte-tenu de la volonté de la Direction et des partenaires sociaux d’attribuer une prime à tous les salariés, deux primes sont attribuées aux salariés en fonction des règles définies par la loi.


Article 1 : Attribution de la prime « Gain de pouvoir d’achat »

A/ Modalités d’attribution de la prime Gain de pouvoir d’achat

La prime « gain de pouvoir d’achat » est versée aux salariés liés par un contrat de travail au 31 décembre 2018.

Son montant est modulé en fonction de la durée de présence effective en 2018, en particulier pour les salariés entrés en cours d’année, et/ou pour les salariés à temps partiel, en fonction de la durée du travail mentionnée au contrat de travail.

S’agissant d’une prime de pouvoir d’achat, la Direction et les organisations syndicales ont souhaité que le montant de la prime ne soit pas modulé en fonction des arrêts de travail quels qu’ils soient.

B/ Conditions d’exonération

Les conditions d’exonération sont fixées par le cadre légal.

Pour que la prime ouvre droit aux exonérations sociales et fiscales, plusieurs conditions cumulatives doivent être réunies :

  • Le salarié bénéficiaire doit être lié par un contrat de travail au 31/12/2018,

  • Il doit avoir perçu une rémunération inférieure à 3 fois la valeur annuelle de SMIC calculée sur la base de la durée légale du travail, soit une rémunération brute inférieure à 53 945 €.

Cette prime est exonérée de l’impôt sur le revenu, et des cotisations et contributions sociales, d’origine légale et conventionnelle, ainsi que des diverses contributions et taxes fiscales.

C/ Montant de la prime et versement

Une prime de 400 € brut = 400€ net lui sera attribuée avec exonération fiscale et sociale, pour un salarié à temps plein, présent toute l’année 2018. Elle sera calculée au prorata temporis pour un salarié à temps partiel ou embauché en cours d’année selon les modalités indiquées au paragraphe A.

Compte tenu des règles de calcul, le montant net de la prime ne pourra pas être inférieur à 10 €.

Le versement de cette prime « gain de pouvoir d’achat » sera effectif en janvier 2019.

Cette prime sera intitulée sur le bulletin de paie : « prime gain pouvoir d’achat ».

Article 2 : Attribution d’une prime exceptionnelle

A/ Modalités d’attribution de la prime exceptionnelle

La prime exceptionnelle est versée aux salariés liés par un contrat de travail au 31 décembre 2018.

Son montant est modulé en fonction de la durée de présence effective en 2018, en particulier pour les salariés entrés en cours d’année, et/ou pour les salariés à temps partiel, en fonction de la durée du travail mentionnée au contrat de travail.

Cette prime exceptionnelle ne sera pas modulée en fonction des arrêts de travail quels qu’ils soient.

B/ La prime exceptionnelle : non exonérée

Cette prime exceptionnelle est attribuée aux salariés dont la rémunération brute perçue en 2018 est supérieur ou égale à 53 945 €. Par conséquent, elle n’entre pas dans le champ ouvrant droit à exonération fiscale et sociale.

C/ Montant de la prime et versement

Son montant brut chargé (y compris charges patronales) est fixé à 400 €, pour un salarié à temps plein, présent toute l’année 2018. Cette prime exceptionnelle est calculée au prorata temporis pour un salarié à temps partiel ou embauché en cours d’année. Ce montant équivaut à un montant brut estimé à 240 €, soit un montant net évalué à 195 € (les charges sociales pouvant varier selon le statut du salarié).

Elle ne donne pas lieu à exonération de l’impôt sur le revenu. Son versement sera effectif en janvier 2019.

Compte tenu des règles de calcul, le montant net de la prime ne pourra pas être inférieur à 10 €.

Elle sera intitulée sur le bulletin de paie « prime exceptionnelle ».

En leur qualité de dirigeant, Directeur Général et Directeur général adjoint ne sont pas concernés par le présent dispositif de prime exceptionnelle.

Article 3 : Principe de non substitution

Cette prime ne se substitute à aucune autre prime, ou augmentation salariale qui seraient prévues par les accords de branche ou par la convention collective. Elle ne se substitue pas non plus aux accords d’entreprise en vigueur à l’Institut, notamment celui relatif à l’intéressement, ni aux contrats de travail des salariés.

Article 4 : Date d’application – Durée – Révision – Dénonciation de l’accord

Le présent avenant prend effet à la date de sa signature.

Toute demande de révision sera notifiée aux autres parties signataires, par courrier recommandé avec accusé de réception, et devra être accompagnée des raisons de la demande ainsi que d’une proposition de nouvelle rédaction concernant les articles soumis à révision. La négociation portant sur la révision éventuelle de l’accord devra s’engager dans les trois mois suivant la demande, le présent accord et son avenant restant en vigueur jusqu’à la conclusion éventuelle d’un second avenant.

Les modalités et les effets de la dénonciation sont ceux prévus aux articles L 2261.9 à L.2261.14 du Code du Travail.

Adhésion

Conformément à l'article L2261.3 du Code du Travail, toute organisation syndicale de salariés représentative dans l'entreprise, qui n'est pas signataire de cet accord et son avenant, pourra y adhérer ultérieurement. L'adhésion produira ses effets à partir du jour qui suivra celui de son dépôt au greffe du conseil des prud'hommes compétent et à la DIRECCTE de la Marne.

La notification aux parties signataires devra être faite dans le délai de huit jours, par lettre recommandée avec AR.


Validité de l’accord

Le présent accord et son avenant sont considérés valides dès lors qu’ils n’ont pas fait l’objet de l’opposition d’une ou plusieurs organisations syndicales représentatives ayant recueilli au moins la moitié des suffrages exprimés au premier tour des dernières élections au Comité d’entreprise.

L’opposition doit être exprimée par écrit dans un délai de huit jours à compter de la date de notification de l’accord et son avenant. Il faut qu’elle soit motivée, qu’elle précise les points de désaccord et qu’elle soit notifiée aux signataires.

Sous réserve de cette opposition, le présent accord et son avenant deviendront applicables.

Article 5 : Formalités de dépôt et publicité

Le présent avenant sera notifié par la Direction Générale de l’Institut, par lettre recommandée avec avis de réception ou remise en main propre contre décharge, à l’ensemble des organisations syndicales représentatives, signataires ou non.

A l’expiration d'un délai de huit jours suivant la dernière notification du présent avenant dans les formes mentionnées ci-dessus, le présent avenant, conformément aux dispositions des articles D. 3345-4 et D. 2231-2, sera déposé par la Direction Générale et au plus tard dans les quinze jours suivant sa signature :

  • en un exemplaire papier et par voie électronique auprès de la Direction Départementale du Travail et de l’Emploi,

  • en un exemplaire au greffe du Conseil des Prud’hommes.

Il sera mis à disposition sur la base documentaire légale sous une forme anonymisée des signataires.

Un exemplaire sera remis à chaque signataire, ainsi qu’au secrétaire du Comité d’Entreprise et aux Délégués du Personnel. Un exemplaire sera tenu en permanence accessible au personnel par le biais de l’intranet RH.

Fait à Reims, le 23/01/2019

en 5 exemplaires originaux.

Pour l'Institut Godinot

Représenté par son Directeur Général,

Et

Le syndicat C.G.T., représenté par

Son délégué syndical

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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