Accord d'entreprise "Accord d'entreprise relatif à la durée du travail et à l'organisation des petits et grands déplacements" chez

Cet accord signé entre la direction de et les représentants des salariés le 2023-01-20 est le résultat de la négociation sur les autres dispositifs d'aménagement du temps de travail, les indemnités kilométriques ou autres, le système de primes, les heures supplémentaires.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T04523005528
Date de signature : 2023-01-20
Nature : Accord
Raison sociale : ETABLISSEMENTS PIERRE REVIL
Etablissement : 30997981300024

Heures supplémentaires : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif heures supplémentaires pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2023-01-20

accord d’entreprise relatif à la durée du travail
et à l’organisation des petits et grands déplacements

Entre :

La Société SAS ETABLISSEMENT PIERRE REVIL dont le siège social est situé au 25 avenue des Platanes – ARBORIA – ZA Le Tourneau 45700 PANNES, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés d’ORLEANS sous le numéro SIRET 309 979 813 00024 et représentée par Monsieur …………………. en qualité de Président.

Et

M……………….. en qualité de membre élu du comité social et économique (CSE)

M……………….. en qualité de membre élu du comité social et économique (CSE)

M……………………. qualité de membre élu du comité social et économique (CSE)

M………………….. en qualité de membre élu du comité social et économique (CSE)

Il est convenu ce qui suit :

Préambule

Depuis le 1er juillet 2018 l’entreprise a fait évoluer certaines de ses pratiques, afin de se mettre en conformité avec la nouvelle rédaction de la Convention collective nationale des Ouvriers du Bâtiment du 8 octobre 1990 révisée le 7 mars 2018. Cependant cette nouvelle rédaction a été remise en cause. Partant du constat que l’activité de l’entreprise nécessite, afin de favoriser son expansion, de conserver à son niveau les avancées importantes issues du texte révisé, tant pour les salariés que pour l’entreprise, et soucieuses de préserver cet équilibre global, les parties ont donc décidé dans le cadre de l’accord :

  • de maintenir  le contingent d’heures supplémentaires à un niveau élevé, afin de pouvoir adapter sur le long terme la capacité de production de l’entreprise ;

  • et d’aménager le régime des petits déplacements applicable à l’entreprise.

En outre la Convention collective nationale des ouvriers du Bâtiment du 8 octobre 1990 prévoit le versement, sous conditions, d’indemnités de petits déplacements et grands déplacements aux ouvriers travaillant sur chantier. Au regard de la fréquence des déplacements sur chantiers, il a été jugé souhaitable d’adapter les règles relatives aux indemnités de petits déplacements et de grands déplacements aux spécificités de notre entreprise.

Il est convenu ce qui suit :

Le présent accord collectif d’entreprise s’applique à la société SAS ETABLISSEMENT PIERRE REVIL en tous ses établissements : au siège social actuellement situé au 25 avenue des Platanes – ARBORIA – ZA Le Tourneau 45700 PANNES, et à l’établissement secondaire actuellement situé 3 rue des Primevères 45700 VILLEMANDEUR (n° SIRET 309 979 813 00016).

Article 1 : Heures supplémentaires

Article 1-1 : Contingent d’heures supplémentaires

A compter du 1er janvier 2023, le contingent d’heures supplémentaires applicable à l’ensemble des salariés de l’entreprise (Ouvriers, Etam et Cadres), est de 360 heures par an et par salarié.

Article 2 : Petits et grands déplacements

Article 2-1 : Salariés concernés

Les ouvriers non sédentaires de l’entreprise bénéficient du régime des petits et grands déplacements dans les conditions prévues par les articles VIII-11 et suivants de la Convention collective nationale des Ouvriers du Bâtiment du 8 octobre 1990, sous réserve des précisions et adaptations apportées par le présent accord.

Article 2-2 : Zones concentriques

Il est institué un système de zones concentriques dont les limites sont distantes entre elles de 10 km mesurés au moyen d’un site internet reconnu de calcul d’itinéraire.

Le nombre de zones concentriques, permettant de déterminer les indemnités dues, est de cinq. La première zone est définie par une limite de 10 km, mesurée selon les modalités prévues ci-dessus, dont le centre est le point de départ des petits déplacements.

Les montants des indemnités de petits déplacements auxquels l’ouvrier a droit sont ceux de la zone dans laquelle se situe le chantier sur lequel il travaille. Au cas où une ou plusieurs limites de zones passent à l’intérieur du chantier, la zone prise en considération est celle où se situe le lieu de travail de l’ouvrier ou celle qui lui est la plus favorable, pour le cas où il travaille sur deux zones.

Article 2-3 : Indemnité de trajet

Le trajet correspond à la nécessité de se rendre quotidiennement sur le chantier, avant la journée de travail, et d’en revenir, après la journée de travail et est indemnisé par le versement d’une indemnité de trajet.

Ainsi, en contrepartie de la mobilité du lieu de travail, inhérente à l’emploi sur chantier, l’indemnité de trajet a pour objet d’indemniser forfaitairement l’amplitude que représente pour l’ouvrier le trajet nécessaire pour se rendre quotidiennement sur le chantier avant le début de la journée de travail et d’en revenir après la journée de travail.

L’indemnité de trajet n’est pas due lorsque l’ouvrier est logé gratuitement par l’entreprise sur le chantier ou à proximité immédiate du chantier ou lorsque le temps de trajet est rémunéré en temps de travail.

Article 2-4 : Création de zones complémentaires

Compte tenu de la situation géographique très particulière de l’entreprise dont le siège est situé au 25 avenue des Platanes – ARBORIA- ZA Le Tourneau 45700 PANNES et des zones de déploiement de son activité, il a été institué des zones concentriques complémentaires à celles fixées par la Convention collective nationale des Ouvriers du 8 octobre 1990.

Sans préjudice de l’application du régime des grands déplacements, les salariés en situation de petits déplacements au-delà de 50 Kilomètres sont indemnisés de la manière suivante :

Zones Indemnité de trajet Indemnité de Transport
Zone 6 (allant de 50 à 60 km) 8.65 € 22.01€
Zone 7 (allant de 60 à 70 km) 9.51€ 24.21€
Zone 8 (allant de 70 à 80 km) 10.46€ 26.63€
Zone 9 (allant de 80 à 90 km) 11.51€ 29.29€
Zone 10 (allant de 90 à 100 km) 12.66€ 32.22€
Zone 11 (allant de 100 à 110 km) 13.92€ 35.44€
Zone 12 (allant de 110 à 120 km) 15.31€ 38.98€
Zone 13 (allant de 120 à 130 km) 16.84€ 42.88€

Article 2-5 : Indemnité de repas

L’indemnité de repas a pour objet d’indemniser l’ouvrier mis, pour des raisons de service, dans l’impossibilité de regagner son domicile et qui prend son déjeuner en dehors de sa résidence habituelle, du supplément de frais ainsi occasionné.

L’indemnité de repas n’est pas due par l’employeur lorsque :

  • L’ouvrier prend effectivement son repas à sa résidence habituelle ;

  • Un restaurant d’entreprise existe sur le chantier et le repas est fourni avec une participation financière de l’entreprise égale au montant de l’indemnité de repas ;

  • Le repas est fourni gratuitement ou avec une participation financière de l’entreprise égale au montant de l’indemnité de repas.

Article 2-6 : Définition de l’ouvrier occupé en grand déplacement

Sont en grand déplacement les ouvriers envoyés sur un chantier métropolitain dont l'éloignement leur interdit – compte tenu des moyens de transport en commun utilisables ou des moyens de transport mis à leur disposition, ainsi que des risques routiers – de regagner chaque soir leur lieu de résidence, situé dans la métropole, et qui logent sur place.

Ne sont pas visés par les dispositions relatives aux grands déplacements les ouvriers déplacés avec leur famille par l'employeur et à ses frais.

Article 3 : Durée de l’accord

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée. Il entrera en vigueur à compter du ……. 2023.

Article 4 : Suivi de l’accord

Les membres élus du comité social et économique (CSE) seront consultés une fois par an sur l’évolution de l’application de cet accord.

Article 5 : Formalités

Le présent accord sera déposé en ligne sur le site du ministère du Travail (https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr/PortailTeleprocedures/) par la société et remis au secrétariat-greffe du Conseil de prud’hommes de MONTARGIS.

Il sera en outre publié par l’Administration sur le site de Légifrance dans son intégralité.

Article 6 : Révision et dénonciation de l’accord

Conformément à l’article L 2222-5 du Code du travail, le présent accord pourra être révisé, à compter d’un délai d’application de 3 mois, dans les conditions prévues par la loi.

Conformément à l’article L 2222-6 du Code du Travail, le présent accord pourra également être entièrement ou partiellement dénoncé par l’une ou l’autre des parties, en respectant un préavis de 3 mois, dans les conditions prévues par la loi.

Fait le 20 janvier 2023 à ……………….., en ….. exemplaires1.

Pour l’entreprise : Monsieur …………………..

Et

M……………….. en qualité de membre élu du comité social et économique (CSE)

M. …………………. en qualité de membre élu du comité social et économique (CSE)

M. ……………………. qualité de membre élu du comité social et économique (CSE)

M ……………………. en qualité de membre élu du comité social et économique (CSE)


  1. Autant d’exemplaires originaux que de signataires auxquels il convient d’ajouter l’exemplaire pour le Conseil de prud’hommes.

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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