Accord d'entreprise "PROTOCOLE D'ACCORD NEGOCIATION ANNUELLE 2018" chez ENTREPRISE BARISIEN (Siège)

Cet accord signé entre la direction de ENTREPRISE BARISIEN et le syndicat CGT et CGT-FO le 2018-04-26 est le résultat de la négociation sur les suppléments de participation, l'intéressement, les primes de partage des profits, les actions gratuites, les suppléments d'intéressement, les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires), l'évolution des primes, le plan d'épargne interentreprise, le plan épargne entreprise, la participation, le PERCO.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et CGT-FO

Numero : A05718004833
Date de signature : 2018-04-26
Nature : Accord
Raison sociale : ENTREPRISE BARISIEN
Etablissement : 33522119800112 Siège

PERCO : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif PERCO pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-04-26

Protocole d’accord

Négociation annuelle 2018

Entre les soussignés :

  • La Société Barisien, dont le siège social est situé 5, rue des Drapiers - 57070 METZ, représentée par Madame xxx, Responsable Ressources Humaines,

D’une part,

Et

  • Les organisations syndicales représentatives au sein de l’entreprise dûment habilitées à signer un accord, à savoir :

    • CGT, représentée par :

      • Monsieur xxx

    • FO, représentée par :

      • Monsieur xxx

D’autre part,

Il a été convenu et arrêté ce qui suit :

Préambule

Les 3 avril et 20 avril 2018, la direction et les organisations syndicales représentatives au sein de l’entreprise se sont rencontrées dans le cadre de la négociation annuelle 2018, en application des articles L.2242-1 et suivants du code du travail.

Préalablement, la direction a tenu à rappeler les éléments suivants :

  • Une conjoncture économique particulièrement complexe (renforcement de la concurrence avec l’émergence de nouveaux acteurs, incitation réglementaire à la diminution de l’enfouissement, baisse de la production industrielle, volatilité du marché des matières premières, etc.)

  • La situation de l’Entreprise demeure fragile.

Les parties, prenant ensuite acte des apports de loi n°2015-994 du 17 août 2015, ont structuré leurs échanges autour des regroupements de négociations suivants :

  • Rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée dans l'entreprise,

  • Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail,

  • Gestion des emplois et des parcours professionnels, et sur la mixité des métiers.

Les parties ont ainsi conclu et arrêté les dispositions qui suivent :

Article 1. Objet

Le présent accord a pour double objet :

  • D’arrêter les mesures issues de la négociation annuelle 2018, notamment en termes de revalorisations salariales.

Article 2. Revalorisations salariales

Il est décidé des mesures de revalorisations salariales selon les modalités suivantes :

  • Pour l’ensemble du personnel relevant de la catégorie « Ouvrier » et de la catégorie « Employé » et dont la rémunération est fixée selon la valeur du point, le niveau d’augmentation générale sera celui déterminé au sein de la branche d’activité du Déchet au 1er janvier 2018, à savoir une augmentation de 1,2% (le point passant de 14,95 € à 15,16 €).

  • Pour l’ensemble du personnel relevant de la catégorie « Ouvrier » dont la rémunération n’est pas fixée selon la valeur du point, le niveau d’augmentation générale sera de 0,8% au 1er janvier 2018.

  • Pour l’ensemble du personnel relevant de la catégorie « Employé » dont la rémunération n’est pas fixée selon la valeur du point, le niveau d’augmentation générale sera de 1,2% au 1er janvier 2018.

  • Pour l’ensemble du personnel relevant de la catégorie « Agent de Maitrise » dont la rémunération n’est pas fixée selon la valeur du point, le niveau d’augmentation générale sera de 1,2% au 1er janvier 2018.

  • Compte tenu par ailleurs du mode d’organisation du travail et/ou du degré d’autonomie dont dispose la population « Cadre » dans l’exercice de sa fonction, les niveaux de revalorisations salariales de cette catégorie de personnel seront traités à l’occasion des entretiens de performance qui se dérouleront au cours du premier trimestre 2018, selon des augmentations individuelles.

Article 3. Indemnité panier (casse-croûte)

Le montant de l’indemnité panier (dite indemnité casse-croûte) est porté à 6 € à compter du 1er janvier 2018 ; étant précisé que cette prime est soumise au régime social et fiscal en vigueur.

Article 4. Congés enfants malades

Il est décidé de la mise en place, à compter du 2 mai 2018, d’un dispositif de repos complémentaires en cas de maladie ou d’hospitalisation d’un enfant.

Plus précisément, il est décidé de la possibilité, au profit de tout salarié de l’entreprise, de disposer de 2 jours de repos complémentaires rémunérés en cas de maladie ou d’hospitalisation d’un enfant de moins de 13 ans dont il a la charge effective.

Il est entendu que ce droit est conditionné par la présentation d’un justificatif (certificat médical, bulletin d’hospitalisation, …).

Par ailleurs, ces journées de repos complémentaires :

  • Sont accordées une fois par salarié et par année civile, indépendamment du nombre d’enfants par foyer,

  • Sont susceptibles d’être prises en deux fois,

  • Sont impérativement prises durant la période de maladie ou d’hospitalisation de l’enfant,

  • S’entendent hors temps de travail effectif, n’entrent pas à ce titre dans le calcul des heures supplémentaires et ne sont pas valorisées pour le décompte des temps de travail,

  • S’inscrivent dans une logique d’amélioration des dispositions de l’article L.1225-61 du Code du travail, avec lesquelles elles ne se cumulent pas,

  • Ne se cumulent pas davantage avec tout autre congé de même nature octroyé en application du droit local Alsacien-Mosellan.

Article 5. Dispositions générales

Article 5-1. Durée de l'accord - Date d'effet

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée.

Il entrera en vigueur à sa date de signature, après accomplissement de l’ensemble des formalités de dépôt.

Article 5-2. Dénonciation

Le présent accord, conclu sans limitation de durée, pourra être dénoncé à tout moment par l’une ou l’autre des parties signataires sous réserve de respecter un délai de préavis d’une durée de 3 mois.

Il est entendu que la dénonciation est notifiée par son auteur aux signataires du présent accord ainsi qu’à la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi.

Dans ce cas, la direction de l’entreprise et les partenaires sociaux signataires se réuniront pendant la durée du préavis pour discuter des possibilités d’un nouvel accord.

Article 5-3. Dépôt et publicité

Le présent accord sera déposé par l’employeur en deux exemplaires, dont un sur support électronique, auprès de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi.

Un exemplaire en sera également déposé auprès du secrétariat-greffe du Conseil des Prud’hommes de Metz.

Un exemplaire signé du présent protocole d’accord sera par ailleurs remis à chaque partie signataire et porté sur les tableaux d’affichage de la direction.

Article 5-4. Révision et interprétation

Le présent accord pourra être révisé, à tout moment, pendant la période d’application par accord entre les parties. Toute modification fera l’objet d’un avenant dans les conditions et délais prévus par la loi.

Pour toutes les dispositions non prévues par le présent accord, les parties conviennent de se référer aux dispositions légales en vigueur.

Pour autant, en cas de difficulté d’interprétation des dispositions du présent accord, les partenaires sociaux conviennent en premier lieu de se rencontrer à la requête de la partie la plus diligente.

Cette rencontre se déroulera dans les 15 jours calendaires qui suivent la demande, pour étudier et tenter de régler, dans le cadre d’un dialogue social serein, tout différend individuel ou collectif qui aurait pût naître de l’application de l’accord.

La position commune des parties sera alors consignée dans un procès-verbal remis à chacune d’entre-elles.

En tout état de cause, il est expressément convenu qu’aucune disposition arrêtée dans le cadre des présentes ne peut se cumuler avec une autre de même objet déjà en vigueur au sein de l’entreprise, et ce quelle que soit sa source.

Fait à Metz, le 26 avril 2018

Pour la Direction :

Madame xxx

Responsable Ressources Humaines

Pour les organisations syndicales représentatives :

CGT

Monsieur xxx

FO

Monsieur xxx

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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