Accord d'entreprise "FONCTIONNEMENT ET MOYENS DU CSE" chez BECKER INDUSTRIE SA (Siège)

Cet accord signé entre la direction de BECKER INDUSTRIE SA et les représentants des salariés le 2022-02-22 est le résultat de la négociation sur divers points, les autres dispositifs d'aménagement du temps de travail.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T04222005680
Date de signature : 2022-02-22
Nature : Accord
Raison sociale : BECKER INDUSTRIE S.A.S.
Etablissement : 38103581500012 Siège

Temps de travail : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif temps de travail pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2022-02-22

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SOCIÉTÉ BECKER INDUSTRIE

ACCORD D’ENTREPRISE PORTANT SUR LE FONCTIONNEMENT ET LES MOYENS du Comité Social Economique

ENTRE LES SOUSSIGNES :

La Société BECKER INDUSTRIE - SAS au capital de 4 500 000 €uros

Dont le siège social est situé sis 40 rue du Champ de Mars BP 34 – 42601 MONTBRISON Cedex

Inscrit au RCS de Saint Etienne sous le numéro 381 035 815

Dûment représentée aux présentes par Monsieur X en sa qualité de Directeur de site.

Ci-après dénommée « la Société » ;

D’UNE PART,

ET :

Les organisations syndicales représentatives suivantes :

  • L’organisation syndicale C.G.T représentée par son délégué syndical en la personne de Monsieur X;

  • L’organisation syndicale F.O représentée par son délégué syndical en la personne de Monsieur X.

D’AUTRE PART

IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT :

PREAMBULE

Dans la cadre de l’accord sur la mise en place du CSE, signé le 19 octobre 2018 et de son avenant signé le 18 octobre 2021, les parties ont décidé de rendre les dispositions, contenues dans les accords précités, applicables à durée indéterminée. Le présent accord se substitue donc de plein droit à l’accord du 19 octobre 2018 et à son avenant du 19 octobre 2021 et s’inscrit dans la volonté commune de promouvoir le dialogue social au sein de Becker Industrie, en favorisant les échanges constructifs entre les partenaires sociaux, et en valorisant les responsabilités syndicales.

Les parties se sont attachées à organiser la représentation élue du personnel au sein de l’entreprise en tenant compte :

- de la répartition des effectifs sur chaque site,

- de la nécessité de disposer d’une représentation du personnel rassemblée et compétente, associée aux enjeux de la société.

Ainsi, les parties ont privilégié une organisation lisible et favorisante des échanges constructifs, tout en assurant une représentation proche des préoccupations des salariés.

Par ailleurs, l’ordonnance N°2017-1386 du 22 septembre 2017 permet, dans de nombreux domaines, de fixer conventionnellement les modalités de fonctionnement du CSE ainsi que ses attributions.

Le présent accord a pour objectifs de :

  • fixer le périmètre du CSE adapté à l’entreprise et la répartition de ses différents établissements et activités ;

  • permettre à l’institution de fonctionner dans les meilleures conditions ;

  • favoriser l’existence d’un espace de dialogue entre l’entreprise et les représentants du personnel de qualité permettant de concilier au mieux les intérêts de l’entreprise avec ceux des salariés.

  • d’augmenter les moyens du CSE et en particulier sa CSSCT

Ceci étant préalablement exposé, il a été arrêté et convenu ce qui suit :

ARTICLE 1 – OBJET

Le présent accord d’entreprise a pour objet de fixer les conditions de fonctionnement et les moyens du Comité Economique et Social.

ARTICLE 2 – CHAMP D’APPLICATION

Le présent accord d’entreprise s’applique au sein de la Société BECKER INDUSTRIE.

Il est rappelé l’existence des établissements suivants :

  • Siège social : 40 Rue du Champ de Mars BP 34 – 42601 MONTBRISON Cedex – Numéro de SIRET : 381 035 815 000 12

  • Etablissement secondaire Alpha 1 : 25 rue des grands Chênes 42 600 MONTBRISON - Numéro de SIRET : 381 035 815 000 87

  • Etablissement secondaire Feignies : ZI La Longenelle 2 Rue d’Edouard Follens 59750 FEIGNIES - Numéro de SIRET : 381 035 815 000 38

  • Etablissement secondaire IC Monde : 3 rue des Roseaux Verts 42 600 MONTBRISON - Numéro de SIRET : 381 035 815 000 79

  • Etablissement secondaire Lyon : 8 avenue Tony Garnier la QUATOR 3A 69 700 LYON 7ème

ARTICLE 3 – NOMBRE ET PERIMETRE DES ETABLISSEMENTS DISTINCTS POUR LA MISE EN PLACE DU COMITE ECONOMIQUE ET SOCIAL

Les parties confirment que l’organisation de l’entreprise ne permet pas de reconnaitre l’existence d’établissements distincts.

Eu égard à l’absence totale d’autonomie et de gestion des différents établissements, un Comité Economique et Social est mis en place au niveau de l’entreprise pour l’ensemble des implantations de celle-ci.

ARTICLE 4 – NOMBRE DE MEMBRES ET DUREE DES MANDATS DES MEMBRES DU COMITE ECONOMIQUE ET SOCIAL

Conformément aux dispositions de l’article L 2314-1 et R 2314-1 du code du travail, le nombre d’élus au CSE sera défini en fonction de l’effectif de l’entreprise, déterminé pour le premier tour du scrutin, répartis entre les collèges électoraux, définis lors du protocole électoral.

Le nombre d’élu sera défini dans le cadre des protocoles d’accord électoraux, négociés avec les délégués syndicaux, lors du lancement des opérations électorales.

Conformément à l’article L. 2314-34 du Code du Travail, les parties signataires conviennent de fixer la durée des mandats des membres du Comité Economique et Social à trois (3) années.

ARTICLE 5 – MODALITES DE FONCTIONNEMENT DU COMITE ECONOMIQUE ET SOCIAL

Article 5.1 – Nombre, fréquence et lieu des réunions

Le nombre de réunions annuelles du Comité Economique et Social est fixé, conformément à l’article L. 2315-28 du Code du Travail, à une (1) réunion par mois dont au moins quatre (4) portant sur tout ou partie des attributions du Comité en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail.

Conformément aux dispositions de l’article L. 2314-1 du Code du Travail, les suppléants n’assistent aux réunions qu’en l’absence des titulaires qu’ils remplacent.

Le suppléant appelé à remplacer un titulaire, temporairement ou définitivement, est déterminé conformément aux dispositions légales.

Afin de pouvoir, le cas échéant, participer aux réunions en cas d’absence des titulaires, les suppléants reçoivent les convocations aux réunions à titre indicatif, de même que l’ordre du jour et les documents afférents.

En vue de permettre la participation du suppléant aux réunions, chaque titulaire informe, dès qu’il en a connaissance, de son absence à une ou plusieurs réunions du Comité Economique et Social les personnes suivantes :

  • Son suppléant qui sera appelé à le remplacer ;

  • Le Président du Comité ;

  • Le Secrétaire du Comité.

Les réunions du Comité Economique et Social auront lieu au Siège Social de la Société situé 40 Rue du Champ de Mars BP 34 – 42601 MONTBRISON Cedex.

Il est néanmoins convenu que, si cela s’avérait nécessaire, les réunions pourraient se tenir dans tout autre lieu déterminé par l’employeur, ou à distance par Visio (au nombre 4 réunions par an), garantissant une confidentialité suffisante.

Article 5.2 – Modalités de convocation, de transmission de l’ordre du jour et des documents afférents

Les membres du Comité Economique et Social sont convoqués par le Président, par courrier électronique (sur leur adresse professionnelle), auquel sont joints l’ordre du jour et les documents afférents.

Lorsque le volume des pièces à communiquer aux personnes convoquées ne le permettra pas, ou en cas de document confidentiels, il sera procédé à une remise en main propre ou en cas d ‘absence à un envoi en lettre recommandé avec avis de réception.

L’ordre du jour est communiqué aux membres du Comité Economique et Social titulaires et suppléants au moins trois (3) jours précédant la tenue de la réunion.

Par ailleurs, l’ordre du jour des réunions du Comité Economique et Social, relatif aux questions concernant la santé, la sécurité et les conditions de travail, est communiqué, dans le même délai, par le Président à l’agent de contrôle de l’Inspection du Travail ainsi qu’à l’agent des services de prévention des organismes de sécurité sociale.

L’employeur informe annuellement l’agent de contrôle de l’Inspection du Travail, le Médecin du Travail et l’agent des services de sécurité sociale du calendrier retenu pour les réunions consacrées aux sujets relevant de la santé, de la sécurité et des conditions de travail, et leur confirme par écrit au moins quinze (15) jours à l’avance la tenue de ces réunions.

ARTICLE 6 – REPRESENTANT DE PROXIMITE

Afin de garantir une représentation des intérêts des salariés au plus près des situation concrètes, notamment en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail, les parties conviennent de mettre en place un représentant de proximité dans les conditions suivantes.

Article 6.1 – Nombre et périmètre d’exercice du représentant de proximité

Il est procédé à la création d’un représentant de proximité au sein de l’établissement
suivant :

  • Etablissement secondaire de FEIGNIES, situé ZI la Longenelle Nord 2 rue Edouard Follens 59 750 FEIGNIES - Numéro de SIRET : 381 035 815 000 38

Article 6.2 – Modalité de désignation du représentant de proximité

Les représentants de proximité sont désignés par le CSE parmi les salariés ayant fait acte de candidature, remplissant les conditions prévues à l’article L. 2314-19 du Code du travail et exerçant dans le périmètre d’exercice des représentants de proximité, à la majorité des membres présents. A cette fin, lors de sa première réunion, le CSE et la Direction déterminent les modalités de candidature, qui seront recueillies par la direction et transmises au CSE, afin qu’il procède à la désignation lors d’une deuxième réunion et dans un délai n’excédant pas 30 jours. Cette deuxième réunion peut être organisée par visioconférence.

En cas de partage des voix, conformément aux règles habituelles du droit électoral et sans qu’il soit porté atteinte au principe de non-discrimination en raison de l’âge, la désignation se fera au profit du candidat le plus âgé.

A l’issue de la désignation, un procès-verbal est établi par le secrétaire du CSE et remis au chef d’entreprise qui ne prend pas part au vote.

Article 6.3 – Durée du mandat de représentant de proximité

Le mandat de représentant de proximité prend fin avec celui du mandat des membres élus du Comité Economique et Social ou son mandat de membre du CSE le cas échéant.

Article 6.4 – Attributions du représentant de proximité

Le représentant de proximité fait office de relai entre le Comité Economique et Social et les salariés du périmètre auquel il est rattaché. A ce titre :

  • Il informe les membres du Comité Economique et Social de toute problématique particulière concernant son périmètre ;

  • Il peut saisir le Président et le Secrétaire de toute question particulière qu’il souhaiterait voir inscrire à l’ordre du jour d’une prochaine réunion du Comité Economique et Social ;

  • Il informe les salariés de son périmètre de toute délibération du Comité concernant les salariés de l’entreprise.

Le représentant de proximité contribue à promouvoir la santé et les conditions de travail dans le périmètre auquel il est rattaché. Dans ce cadre, il peut formuler et communiquer au Comité Economique et Social ou à la Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail ainsi qu’à l’employeur toute proposition de nature à améliorer les conditions de travail, d’emploi et de formation professionnelle des salariés de son périmètre.

Article 6.5 – Modalité de fonctionnement du représentant de proximité

Le représentant de proximité, s’il n’est pas membre titulaire, n’assiste pas aux réunions du Comité Economique et Social.

Le représentant de proximité, s’il n’est pas membre titulaire du Comité Economique et Social, bénéficie pour l’exercice de ces attributions d’un crédit d’heures de délégation de 5 heures. Ce crédit est mensuel, forfaitaire et incessible. Il ne peut faire l’objet d’aucun report ni d’aucune mutualisation.

Lorsque le représentant de proximité est également membre titulaire du Comité Economique et Social, le nombre d’heure de délégation du fait de son mandat de membre du Comité Economique et Social ne sera pas augmenté du crédit d’heure dévolu au représentant de proximité.

ARTICLE 7 – BUDGETS

Article 7.1 : Budget de fonctionnement

Le CSE dispose d’une subvention versée par l’entreprise au titre du budget de fonctionnement d’un montant annuel correspondant à 0.20 % de la masse salariale brute.

Article 7.2 : Budget activités sociales et culturelles

Le CSE dispose d’une subvention versée par l’entreprise au titre du budget consacré aux activités sociales et culturelles d’un montant annuel correspondant à 0.83 % de la masse salariale brute.

Article 7.3 : Versement des subventions

Il est effectué un versement mensuel de la contribution sur la base des salaires versés le mois précédent.

ARTICLE 8 – RÉUNIONS

Le CSE tient au moins 12 réunions annuelles.

Au minimum 4 de ces réunions portent en tout ou partie sur les attributions du comité en matière de santé, sécurité et conditions de travail.

ARTICLE 9 – HEURES DE DELEGATION DES MEMBRES DU CSE

Article 9.1 – Nombre d’heure de délégation

Conformément aux dispositions de l’article L. 2314-1 du Code du Travail, les parties ont souhaités augmenter le volume du crédit d’heure de délégation à disposition des membres titulaire du Comité Economique et Social.

Ainsi, les parties conviennent que les membres titulaires du Comité Economique et Social disposeront d’un volume d’heure de délégation d’un total mensuel égal à vingt-cinq (25) heures.

Article 9.2 – Nombre d’heure de délégation du secrétaire au CSE

Pour accompagner les fonctions de secrétaire du CSE, il a été décidé d’octroyer cinq (5) heures de délégation supplémentaires, au secrétaire du CSE. Ces heures viennent s’ajouter aux heures de délégation acquises au titre de son mandat de titulaire du CSE (à savoir 25 heures de délégation issues du présent accord).

Article 9.3 – Utilisation des heures de délégation

Il est rappelé par les parties qu’est payé comme temps de travail effectif et ne s’imputant pas sur le crédit d’heure de délégation les temps suivants :

  • Les réunions du Comité Economique et Social (article L. 2315-11 du Code du Travail) ;

  • Les réunions de la Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (article R. 2315-7 du Code du Travail) ;

  • Les autres réunions des commissions prévues avec la Direction,

  • Les enquêtes menées après un accident du travail grave ou des incidents répétés ayant révélé un risque grave ou une maladie professionnelle ou à caractère professionnel grave (article L. 2315-11 du Code du Travail) ;

  • La recherche de mesure préventive dans toute situation d’urgence et de gravité, notamment lors de la mise en œuvre de la procédure de danger grave et imminent (article L. 2315-11 du Code du Travail) ;

  • La formation en santé, sécurité et conditions de travail ainsi qu’à la formation économique des membres du Comité (article L. 2315-16 du Code du Travail).

ARTICLE 10 – MOYENS de la CSSCT

Article 10.1 – Composition de la CSSCT

Pour soutenir les ambitions de Becker industrie en matière de sécurité et de conditions de travail, il a été décidé de que la Commission Santé Sécurité et conditions de travail serait composée de 5 membres (dont un représentant de l’avenant 2).

En cas d’absence longue durée d’un de ses membres ou en cas de démission, il sera procédé au remplacement temporaire ou définitif de ce membre.

De plus, il a été décidé de créer un rôle de secrétaire, assisté d’un secrétaire adjoint à la CSSCT. Ces rôles de secrétaire et de secrétaire adjoint seront nommés parmi les 5 membres élus de la CSSCT, par les membres titulaires du CSE, lors d’une réunion ordinaire du CSE.

Seul les membres de la CSSCT peuvent prétendre à ces postes de secrétaire et de secrétaire adjoint. Leur nomination aura donc lieu à chaque renouvellement de la CSSCT.

Article 10.2 – Heures de délégation du secrétaire à la Commission Santé, Sécurité et condition de travail

Pour accomplir leur mission, ce secrétaire et ce secrétaire adjoint disposeront d’un forfait global de cinq (5) heure de délégation par mois, à se répartir en fonction des absences ou des sujets. Ces heures de délégation seront être utilisées conformément à l’article 9-3, du présent accord.

ARTICLE 11 – BONS DE DELEGATION

Les membres du CSE peuvent librement exercer leur mandat et utiliser le crédit d’heures dont ils disposent dès lors que cette utilisation est conforme aux dispositions légales et conventionnelles.

Toutefois, afin de permettre à l’entreprise d’organiser au mieux l’activité du service auquel appartient le membre du CSE en raison de l’absence liée à l’exercice de son mandat (imputable ou non sur son crédit d’heures), les parties signataires réaffirment l’utilisation des bons de délégation.

Ces bons ne constituent pas une demande préalable d’autorisation d’absence.

Les bons sont établis sur un document mis à disposition des membres du CSE et remis à leur responsable hiérarchique moyennant un délai de prévenance de au plus tôt.

Le délai de prévenance est de 8 jours dans les hypothèses suivantes :

  • utilisation d’heures cumulées au-delà du mois ;

  • utilisation d’heures réparties entre les membres du CSE.

ARTICLE 12 – DOMAINES NON TRAITES PAR L’ACCORD

Toutes les questions qui ne sont pas traitées, réglées et encadrées par le présent accord relèvent des dispositions légales, règlementaires et conventionnelles en vigueur et de leurs interprétations jurisprudentielles.

ARTICLE 13 – MODALITES DE SUIVI ET REVOYURE

L'application du présent accord sera suivie par le Comité Economique et Social.

ARTICLE 14 – DUREE, ENTREE EN VIGUEUR ET REVISION

Article 14.1 – Durée de l’accord

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée.

Article 14.2 – Entrée en vigueur et révision

Il entre en vigueur à compter de sa signature.

Il pourra être révisé, conformément aux dispositions des articles L.2222-5, L.2261-7 et L.2261-8 du Code du travail, dans les conditions suivantes :

  • Toute demande devra être notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception à chacune des parties signataires et comporter en outre les dispositions dont la révision est demandée et les propositions de remplacement,

  • Les parties ouvriront les négociations dans le délai d’un mois suivant réception de la demande de révision,

  • Les dispositions de l’accord dont la révision est demandée resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d’un nouvel accord.

Article 14.3 – Dénonciation

Le présent accord peut être dénoncé dans les conditions fixées par le Code du travail et moyennant un préavis de 3 mois.

A compter de l'expiration du préavis de dénonciation, le présent accord continue de produire effet jusqu'à l'entrée en vigueur de la convention ou de l'accord qui lui est substitué ou, à défaut, pendant une durée de 12 mois.

ARTICLE 15 : INTERPETATION DE L’ACCORD

Les représentants de chacune des parties signataires conviennent de se rencontrer à la requête de la partie la plus diligente, dans les 30 jours suivant la demande pour étudier et tenter de régler tout différends d’ordre individuel ou collectif né de l’application du présent accord.

Les avenants interprétatifs de l’accord sont adoptés à l’unanimité des signataires de l’accord.

Les avenants interprétatifs doivent être conclus dans un délai maximum de 30 jours suivant la première réunion de négociation. A défaut, si sera dressé un procès-verbal de désaccord.

Jusqu’à l’expiration de la négociation d’interprétation, les parties contractantes s’engagent à ne susciter aucune forme d’action contentieuse liée au différend faisant l’objet de cette procédure.

ARTICLE 16 – FORMALITES DE DEPOT ET DE PUBLICITE

Le présent procès-verbal sera déposé à l’initiative de la Direction de la société BECKER INDUSTRIE auprès de la DREETS, unité territoriale de la Loire, via la plate-forme de téléprocédure de dépôt des accords collectifs, sur le site : www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr

Un tel dépôt sera lui-même accompagné :

  • d’une version du présent procès-verbal, signé des parties, sous format pdf,

  • d’une version du texte de laquelle sera supprimée toute mention de nom, prénom, paraphe ou signature de personnes physiques et, le cas échéant, avec les mentions occultées à l’initiative de la société BECKER INDUSTRIE car susceptibles de porter atteinte aux intérêts stratégiques de l’entreprise, et ce en vue de la publication du présent PV dans la base de données nationales,

  • ainsi que d’un bordereau de dépôt sur imprimé CERFA.

Il sera également déposé en un exemplaire revêtu de signatures originales auprès du Secrétariat Greffe du Conseil de prud’hommes de Montbrison.

Le présent accord sera mis en ligne sur l’Intranet de l’entreprise et affiché à l’attention du personnel, conformément aux dispositions du code du travail.

Fait à MONTBRISON en cinq exemplaires

Le : 22 février 2022

Pour la Société BECKER INDUSTRIE Pour l’organisation syndicale C.G.T

M. X M. X

Pour l’organisation syndicale F.O

M. X

* Parapher chaque page de l’accord et faire précéder chaque signature de la mention manuscrite « Bon pour accord »

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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