Accord d'entreprise "Accord subvention allouée au CE" chez ASCOM (FRANCE) (Siège)

Cet accord signé entre la direction de ASCOM (FRANCE) et le syndicat CGT-FO le 2022-10-14 est le résultat de la négociation sur divers points.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT-FO

Numero : T09222037749
Date de signature : 2022-10-14
Nature : Accord
Raison sociale : ASCOM (FRANCE)
Etablissement : 38175704600085 Siège

Autres points : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions Droit à la Déconnexion (2019-08-27) Protocole Préélectoral de l'Election du CSE-durée des mandats (2019-10-15) Accord portant sur les modalités d'organisation du travail pour faire face à l'épidemie de Covid-19 (2020-04-23) Accord relatif aux modalitéss de Fonctionnement et Attributions du CSE (2020-02-28)

Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2022-10-14

ACCORD SUR LA SUBVENTION ALLOUEE AU CSE POUR SON FONCTIONNEMENT

SOMMAIRE

ARTICLE 1 – OBJET DE L’ACCORD

ARTICLE 2 – CONDITIONS DU CALCUL DE LA SUBVENTION DE FONCTIONNEMENT DU CSE

ARTICLE 3 – DUREE ET PUBLICITE DE L’ACCORD

ARTICLE 4 – REVISION DE L’ACCORD

ARTICLE 5 – DENONCIATION DE L’ACCORD

Entre les soussignés :

L’entreprise représentée par Monsieur Carlos Jaime, Directeur Général Ascom France

d’une part, et

Les organisations syndicales représentatives au sein de l’entreprise, représentées par le

Délégué syndical FO, Monsieur Yves Receveur

d’autre part.

❖ PREAMBULE

Dans une entreprise de plus de 50 salariés, les dispositions légales imposent à l’employeur de verser au CSE une subvention de fonctionnement égale à 0,2 % de la masse salariale issue des déclarations nominatives (DSN), afin de lui permettre de développer ses attributions économiques et professionnelles. Autrement dit, le versement de la subvention de fonctionnement revêt un caractère obligatoire pour l’employeur.

Dans une entreprise de moins de 50 salariés, le CSE ne peut légalement prétendre à cette subvention. Toutefois, un accord collectif peut prévoir son versement.

Si Ascom France est appelé à connaitre une très forte croissance de ses effectifs dans les 2 ou 3 prochaines années, il n’en demeure pas moins que les deux derniers exercices ont vu ces mêmes effectifs se réduire au point de passer sous la barre des 50 salariés.

Cet accord a pour but de pallier cette situation provisoire en donnant au CSE les moyens d’assurer néanmoins ses dépenses de fonctionnement.

Les parties sont parvenues à un accord, dont elles conviennent de formaliser les termes comme suit :

ARTICLE 1 – OBJET DE L’ACCORD

L’objet de cet accord est de fixer les conditions de calcul de la subvention allouée au CSE pour son fonctionnement en fonction du nombre fluctuant de salariés.

ARTICLE 2 – CONDITIONS DU CALCUL DE LA SUBVENTION DE FONCTIONNEMENT DU CSE

Sur la période de référence, à savoir du 1er janvier au 31 décembre, si les effectifs de l’entreprise se sont élevés à au moins 50 salariés concomitamment, quelle que soit la durée de cette présence simultanée, la subvention de fonctionnement du CSE sera égale à 0,2 % de la masse salariale issue des déclarations nominatives (DSN), conformément aux dispositions légales en vigueur.

Sur la période de référence, à savoir du 1er janvier au 31 décembre, si les effectifs de l’entreprise ont été systématiquement inférieurs à 50 salariés, la subvention de fonctionnement du CSE représentera la somme exacte dépensée par le CSE pour son fonctionnement sur l’exercice. Elle ne pourra en aucun cas être supérieure à 0,2% de la masse salariale issue des déclarations nominatives (DSN).

ARTICLE 3 – DUREE ET PUBLICITE DE L’ACCORD

Le présent accord prend effet le 14.10.2022

Le présent accord sera déposé en deux exemplaires (dont un en version électronique) à la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi (DIRECCTE), et un exemplaire au secrétariat-greffe du conseil des prud’hommes du siège de l’entreprise, ainsi qu’à l’Inspection du Travail. Un exemplaire original de l’accord sera remis aux parties signataires. Un autre sera également disponible au service Ressources Humaines.

ARTICLE 4 – REVISION DE L’ACCORD

Toute demande de révision sera obligatoirement accompagnée d’une proposition de rédaction nouvelle et sera notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception à chacune des autres parties signataires. Le plus rapidement possible et, au plus tard, dans un délai de 3 mois à partir de l’envoi de cette lettre, les parties devront s’être rencontrées en vue de la conclusion éventuelle d’un avenant de révision. Les dispositions faisant l’objet de la demande de révision resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d’un nouvel avenant.

ARTICLE 5 – DENONCIATION DE L’ACCORD

Le présent accord pourra être dénoncé par l'une ou l'autre des parties signataires. La dénonciation doit être notifiée, par lettre recommandée, avec accusé de réception, à chacune des autres parties signataires de l'accord. La durée de préavis est d’un mois. L'accord continuera à s'appliquer jusqu'à ce qu'un nouvel accord lui a été substitué et au plus tard pendant un an à compter de l'expiration de la durée de préavis. La dénonciation doit donner lieu à dépôt auprès de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation du travail et de l'emploi. Un exemplaire doit être remis au greffe du Conseil de prud'hommes et Inspection du Travail.

Fait à Suresnes, le 14.10.2022 en 7 exemplaires

Pour les sociétés de l’entreprise,

Agissant en qualité de Président

Pour les Organisations Syndicales,

Délégué Syndical FO

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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