Accord d'entreprise "accord relatif au fonctionnement et aux commissions du comité social et économique" chez ATTI BECS - SERVICING INTERNATIONAL - JF HILLEBRAND FRANCE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de ATTI BECS - SERVICING INTERNATIONAL - JF HILLEBRAND FRANCE et le syndicat SOLIDAIRES et CGT et CFDT le 2023-08-31 est le résultat de la négociation sur divers points.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat SOLIDAIRES et CGT et CFDT

Numero : T02123060049
Date de signature : 2023-08-31
Nature : Accord
Raison sociale : HILLEBRAND GORI FRANCE
Etablissement : 39216678100014 Siège

Autres points : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions PV clôture NAO 2019 (2020-01-08) Accord relatif à la mise en place du vote dématérialisé (2019-01-15) Accord relatif au fonctionnement et aux commissions du Comité social et économique (2019-06-13) PV D'ACCORD NAO 2020 2021 (2021-02-10) Négociation Annuelle Obligatoire 2021/2022 PV d'Accord (2022-01-06) Accord de substitution (2023-01-02) Procès verbal d'accord final NAO (2023-04-19) accord relatif à la périodicité des entretiens professionnels (2023-05-30)

Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2023-08-31

Entre

La société Hillebrand Gori France SAS, 11 Rue louis et Gaston Chevrolet 21200 Vignoles

Représentée par, Président

D’une part,

Et

Les Organisations Syndicales ci-dessous énumérées :

  • Union locale CGT Sud Côte d’Or, Représentée par, Délégué Syndical

  • CFDT Côte D’or, Représentée par, Déléguée Syndicale

  • Union Sud Transports – Solidaires, Représentée par, Délégué Syndical

D’autre part,

Ci-après désignées « Les parties »

IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT

  1. Préambule

L'ordonnance n° 2017-1386 du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l'entreprise et favorisant l'exercice et la valorisation des responsabilités syndicales a modifié en profondeur les règles de dialogue social et l'architecture des instances représentatives du personnel.

Les modalités de mise en place de cette instance unique ont notamment été précisées par le décret n°2017-1819 du 29 décembre 2017.

C’est dans ce cadre, et à la suite du renouvellement des Instances Représentatives du Personnel, que les Parties conviennent de négocier et de conclure le présent accord afin de définir le fonctionnement du Comité Social et Economique et de ses commissions.

Les Parties conviennent que l’intégralité des dispositions prévues au présent accord s’impose au Règlement Intérieur du Comité Social et Economique, lequel complétera, dans la limite de ses attributions, le champ du présent accord.

  1. LE COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE (CSE)

    1. Composition du CSE

Le nombre de titulaires et de suppléants au CSE est fixé conformément aux dispositions du Protocole d’Accord Préélectoral signé le 19 avril 2023.

Les modalités de désignation et les rôles du secrétaire et du trésorier du CSE, seront rappelés dans le cadre du Règlement Intérieur.

Le CSE est présidé par le représentant de l’entreprise, dûment mandaté à cet effet, qui peut être assisté de trois collaborateurs.

  1. Représentants syndicaux au CSE

Chaque organisation syndicale représentative dans l'entreprise peut désigner un représentant syndical au CSE, parmi les salariés de l'entreprise, qui remplit les conditions d'éligibilité au CSE telles que fixées à l'article L. 2314-19 du code du travail.

Le représentant syndical au CSE assiste aux séances avec voix consultative, il participe donc aux débats lors de la réunion mais ne peut pas voter les résolutions et délibérations du CSE.

Conformément aux dispositions en vigueur, le nombre d'heures de délégation des représentants syndicaux au CSE est fixé à 20 heures de délégation par mois.

  1. Fonctionnement du CSE

    1. Réunions

Les parties s’accordent à organiser onze réunions annuelles du CSE.

Le CSE étant composé de représentants appartenant aux établissements de Beaune, Chatenoy et de Bordeaux, les réunions mensuelles se tiendront en présentiel excepté pour les membres du CSE ne pouvant se déplacer et qui peuvent participer en vidéo conférence.

En cas de recueil de votes lors de réunions avec des membres non présents physiquement, les votes seront effectués à main levée, sauf si la loi en dispose autrement. Si un ou plusieurs membres du CSE souhaitent un vote à bulletin secret, la réunion se déroulera en présentiel pour tous. Si un membre participe à une réunion en visio conférence, il ne pourra pas participer au vote.

Quatre des réunions annuelles porteront sur les attributions du CSE en matière de santé, sécurité et conditions de travail à raison d’une réunion par trimestre.

La Direction établira un calendrier prévisionnel annuel des réunions portant sur les attributions du CSE en matière de santé, sécurité et conditions de travail, pour transmission au médecin du travail, à l’agent de l’inspection du travail, de la CARSAT. Le respect de ce calendrier et la tenue de ces réunions leur seront confirmés, au moins 15 jours avant la réunion.

Conformément aux dispositions légales, des réunions extraordinaires du Comité Social et Économique pourront se tenir entre deux réunions ordinaires, à l’initiative de son Président, ou de la majorité de ses membres. Ces réunions, selon l’urgence de l’ordre du jour, pourront se tenir en vidéo conférence.

Il est rappelé que le temps passé par les membres du CSE aux réunions prévues au présent article est décompté et payé comme temps de travail. Il n'est pas déduit du crédit d'heures dont ils disposent.

  1. Présence des suppléants aux réunions

Conformément à la loi, les suppléants n’assisteront aux réunions du CSE qu’en l’absence d’un titulaire.

Cependant la Direction entend leur transmettre, lorsqu’une information-consultation est mise à l’ordre du jour d’une réunion, l’ensemble des documents y afférents.

Les suppléants élus seront, également, informés de la tenue des réunions de sorte, que si un titulaire est absent lors d’une réunion, les membres suppléants seront en capacité de suppléer au pied levé le titulaire absent.

Les membres du CSE sont donc chargés de communiquer entre eux pour assurer la présence des élus dans les bonnes conditions.

A l’exception des éléments convenus dans le cadre du présent accord, les parties renvoient au Règlement Intérieur du CSE pour toutes dispositions concernant les modalités pratiques et logistiques d’organisation des réunions dudit CSE.

  1. Heures de délégation

Afin d’assurer l’exercice de leurs attributions, les membres titulaires du CSE disposent d’un crédit mensuel de 22 heures, conformément aux dispositions légales en vigueur.

Un membre titulaire du CSE peut cumuler ses crédits mensuels d’heures de délégation sur une période d’un an maximum, correspondant à l’année civile. À condition, cependant, que cela ne porte pas son crédit d’heures mensuel à plus d’une fois et demi le crédit d’heures auquel il a normalement droit.

En outre, la mutualisation des heures de délégation est possible entre les membres titulaires et les membres suppléants du CSE. Cependant, il est expressément convenu que la répartition des heures entre les membres de la délégation du personnel au CSE ne peut amener l’un d’eux, à disposer dans le mois, de plus d’une fois et demi le crédit d’heures de délégation dont bénéficie un membre titulaire en application des dispositions légales et réglementaires en vigueur.

Afin de ne pas porter atteinte au bon fonctionnement des services, et sauf circonstances exceptionnelles, les parties conviennent que le représentant disposant d’un crédit d’heures de délégation qui souhaite s’absenter plus de 4 heures successives pour l’exercice de son mandat informe dans la mesure du possible au moins 48 heures à l’avance sa hiérarchie de l’utilisation de ces heures.

En conformité avec l’article R2315-3 du Code du Travail, les salariés titulaires au sein du CSE en forfait jours devront regrouper leur crédit d’heures en demi-journées, qui se déduiront du nombre annuel de jours travaillés. Une demi-journée correspond à quatre heures de mandat. Lorsque le crédit d’heures restant est inférieur à quatre heures, les représentants du personnel disposent d’une demi-journée qui vient en déduction du nombre annuel de jours travaillés.

Les salariés à temps partiel et titulaires au sein du CSE, en application de l’article L3123-14 du Code du travail, bénéficient du même nombre d’heures de délégation que les salariés à temps plein. Néanmoins, leur temps de travail mensuel ne peut être réduit de plus d’un tiers par l’utilisation des heures de délégation.

  1. Moyens alloués au CSE

    1. Déplacement et circulation

Les membres du CSE et les représentants syndicaux au CSE disposent d'une liberté de circulation et de déplacement au sein des établissements Hillebrand Gori France dans les conditions légales et règlementaires en vigueur.

  1. Budget du Comité Social et Economique

    1. Fonctionnement

L’employeur verse au comité une subvention de fonctionnement d'un montant annuel équivalent à 0,2% de la masse salariale brute.

  1. Activités sociales et culturelles

Les activités sociales et culturelles sont définies par les membres du CSE, au bénéfice des salariés et de leur famille.

Le budget des œuvres sociales du Comité Social et Economique est calculé sur la base de 0.4% de la masse salariale brute.

  1. Local et affichage

Le CSE dispose d’un local pour accomplir ses missions dans les conditions légales en vigueurs.

Les membres du CSE et les représentants syndicaux au CSE ont la possibilité d'afficher des communications à l’attention du personnel sur des emplacements obligatoirement prévus et destinés à cette instance.

  1. Attributions du CSE

    1. La Base de données économique, sociale et environnementale (BDESE)

Les parties conviennent de définir, entre elles, des règles propres à l’organisation et à l’utilisation de la BDESE.

Les parties s’accordent sur les indicateurs qui seront mis à disposition des membres du CSE, qui sont listés en annexe 1 du présent accord.

  1. Mode d’emploi

La BDESE est constituée au niveau de la Société.

Celle-ci est accessible à l’ensemble des membres élus du CSE, ainsi qu’aux délégués syndicaux et représentants syndicaux au CSE éventuels.

La BDESE est constituée sur support informatique, celle-ci étant disponible via un réseau partagé dont les accès sont restreints aux personnes suscitées.

Pour l’ensemble des éléments identifiés comme confidentiels par la Direction, les salariés bénéficiant d’un accès à la BDESE sont tenus à une obligation de discrétion quant aux données inscrites.

Conformément aux dispositions légales, la mise à jour des données dans la BDESE vaut communication aux élus et/ou communication des rapports.

  1. Contenu

La BDESE contient l’ensemble des informations identifiées par les parties comme utiles pour la réalisation des trois informations-consultations récurrentes.

Selon la typologie des informations mises à disposition, les données seront mises à jour sur une base, annuelle, trimestrielle ou mensuelle (voir annexe 1).

  1. Les consultations récurrentes du CSE

Le CSE est consulté sur les 3 thématiques suivantes :

  • Tous les ans sur les orientations stratégiques de l'entreprise ;

  • Tous les ans sur la situation économique et financière de l'entreprise ;

  • Tous les ans sur la politique sociale de l'entreprise, les conditions de travail et l'emploi.

    1. Consultations ponctuelles du CSE

Il est rappelé que le CSE doit être informé et consulté par l’employeur sur toutes les questions intéressant l'organisation, la gestion et la marche générale de l'entreprise, notamment sur :

  • Les mesures de nature à affecter le volume ou la structure des effectifs ;

  • La modification de son organisation économique ou juridique ;

  • Les conditions d'emploi, de travail, notamment la durée du travail, et la formation professionnelle;

  • L'introduction de nouvelles technologies, tout aménagement important modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions de travail ;

  • Les mesures prises en vue de faciliter la mise, la remise ou le maintien au travail des accidentés du travail, des invalides de guerre, des invalides civils, des personnes atteintes de maladies chroniques évolutives et des travailleurs handicapés, notamment sur l'aménagement des postes de travail.

  • Les conventions de détachement et de mise à disposition vers une autre entreprise ou vice et versa.

A ce cas général de consultation ponctuelle, s’ajoutent toutes les obligations d’information et de consultation ponctuelles plus spécifiques prévues par le code du travail incombant à l’employeur.

  1. LES COMMISSIONS

    1. Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT)

      1. Composition de la CSSCT

La CSSCT est présidée par l’employeur.

Lors des réunions de la CSSCT, le président peut se faire assister par plusieurs collaborateurs appartenant à l’entreprise. Ces collaborateurs ne peuvent être, ensemble, en nombre supérieur à celui des membres élus du CSE composant la CSSCT.

Outre le président, la Commission est composée de 8 membres choisis parmi les membres élus du CSE, titulaires ou suppléants, dont un au moins appartenant au collège C.

Afin de remplir au mieux ses missions, les parties conviennent qu’un membre de la CSSCT appartient à l’établissement de Bordeaux.

La désignation des membres de la Commission résulte d’une résolution du CSE adoptée à main levée à la majorité des membres présents, pour une durée prenant fin avec celle des membres élus du CSE.

Lorsqu’un membre de la CSSCT cesse ses fonctions pour l’une des causes prévues par les dispositions légales (démission, rupture du contrat de travail, révocation, etc.), le remplaçant est désigné par le CSE selon les mêmes modalités que ci-dessus.

  1. Rôle et attributions de la CSSCT

La CSSCT se voit confier, par délégation du CSE les attributions et missions suivantes :

  • Procéder aux visites trimestrielles en matière de santé, de sécurité et des conditions de travail ;

  • Contribuer à promouvoir la prévention des risques professionnels dans l’entreprise et de susciter toute initiative qu'elle estime utile dans cette perspective ;

  • Préparer les documents nécessaires aux réunions du CSE portant en tout ou partie sur les attributions du comité en matière de santé, sécurité et conditions de travail ;

  • Se réunir à la suite de tout accident ayant entraîné ou ayant pu entraîner des conséquences graves, ainsi qu'en cas d'événement grave lié à l'activité de l’entreprise, ayant porté atteinte ou ayant pu porter atteinte à la santé publique ou à l'environnement ;

Il est rappelé que la CSSCT n’a aucune attribution consultative et ne peut décider de recourir à un expert.

  1. Fonctionnement de la CSSCT

    1. Réunions

La CSSCT se réunit une fois par trimestre.

Un calendrier annuel indicatif des réunions de la Commission est établi en début d’année au regard du calendrier prévisionnel des réunions plénières du CSE sur les thématiques de santé et sécurité au travail. Ce calendrier prévisionnel des réunions est transmis pour information à l’Inspection du travail, à l’agent de la CARSAT et au médecin du travail.

Peuvent assister aux réunions de la CSSCT :

  • Le Médecin du travail ;

  • L'Agent de contrôle de l'inspection du travail ;

  • Les Agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale ;

  • Un membre du service QHSE.

La CSSCT se réunit à l'initiative de son Président, lequel fixe les dates et heures de réunion, convoque les participants par tous moyens à sa convenance

Avant chaque réunion de la commission santé, sécurité et conditions de travail un ordre du jour est établi conjointement par le président de la commission et son secrétaire. Cet ordre du jour est adressé par le président ou son représentant aux membres de la commission dans un délai de 3 jours calendaires avant la réunion.

A l’issue de ces réunions, la CSSCT communiquera aux autres membres du CSE ses conclusions, avis et recommandations.

En cas de déplacement des membres de la CSSCT pour la visite des différentes agences, les frais seront pris en charge par l’Employeur. Les membres de la CSSCT s’engagent à n’effectuer que les déplacements strictement nécessaires à l’exercice de leurs missions, et de ne pas se déplacer à plus de deux ou trois représentants lors des visites, afin d’assurer leur sécurité de circulation et de ne pas perturber les services visités.

  1. Crédit d’heures

Les membres de la CSSCT bénéficient de 3 heures de délégation par mois pour l’exercice de leurs missions, en sus de leur crédit en tant que membre du CSE le cas échéant.

Le temps passé aux réunions de la CSSCT est rémunéré comme temps de travail effectif et n'est pas déduit du crédit d'heures.

  1. Moyens

Pour l’exercice de leurs fonctions, les membres de la CSSCT peuvent, circuler librement dans l’entreprise, et y prendre tous les contacts nécessaires à l’accomplissement de leurs missions, notamment auprès d’un salarié à son poste de travail, sous réserve de ne pas apporter une gêne importante à l’accomplissement du travail des salariés.

Il est par ailleurs convenu de mettre à la disposition des membres de la CSSCT le même local que celui du CSE.

  1. Formation

Les membres de la CSSCT bénéficient de la formation nécessaire à l’exercice de leurs missions en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail conformément aux dispositions légales en vigueurs.

  1. Commission Formation

    1. Composition de la Commission Formation

La Commission est composée de 3 membres désignés parmi les membres élus, titulaires ou suppléants.

La désignation des membres de la Commission résulte d’une résolution du CSE adoptée à main levée à la majorité des membres présents pour une durée prenant fin avec celle des membres élus du CSE.

La Commission est présidée par un représentant de l’employeur.

Les membres de la Commission n’ont pas voix délibérative, les rapports de la Commission étant soumis à la délibération du Comité Social et Economique.

Conformément à l’article R. 2315-7 du Code du travail, le temps passé aux réunions des commissions est rémunéré comme du temps de travail effectif et ne s’impute pas sur le crédit d’heures de délégation dont disposent les membres titulaires de la délégation du personnel au CSE dans la limite de 33 heures.

  1. Rôle et fonctionnement de la Commission Formation

Le rôle de la Commission est d’étudier les sujets de la formation en amont des réunions du CSE, ceci dans le but de faciliter le déroulement de la réunion du CSE lorsque l’ordre du jour porte sur tout ou partie de ce thème.

A ce titre, elle est chargée de préparer les délibérations pour les consultations récurrentes, sur les orientations stratégiques de l’entreprise et sur la politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi pour ce qui concerne la partie formation professionnelle, d’étudier les moyens permettant de favoriser l’expression des salariés en matière de formation et de participer à leur information dans ce domaine, d’étudier les questions particulières concernant l’emploi et le travail des femmes et travailleurs handicapés.

La Commission peut être assistée dans ses travaux de collaborateurs du service RH.

La Commission se réunit deux fois par an.

  1. Commission Logement

    1. Composition de la Commission Logement

La Commission est composée de 3 membres désignés parmi les membres élus, titulaires ou suppléants.

La désignation des membres de la Commission résulte d’une résolution du CSE adoptée à main levée à la majorité des membres présents pour une durée prenant fin avec celle des membres élus du CSE.

La Commission est présidée par un représentant de l’employeur.

Les membres de la Commission n’ont pas voix délibérative, les rapports de la Commission étant soumis à la délibération du Comité Social et Economique.

Conformément à l’article R. 2315-7 du Code du travail, le temps passé aux réunions des commissions est rémunéré comme du temps de travail effectif et ne s’impute pas sur le crédit d’heures de délégation dont disposent les membres titulaires de la délégation du personnel au CSE dans la limite de 33 heures.

  1. Rôle et fonctionnement de la Commission Logement

La Commission a pour rôle d’aider les salariés souhaitant acquérir ou louer un logement au titre de la participation des employeurs à l’effort de construction.

Le CSE examine pour avis les propositions formulées par la Commission.

La Commission peut être assistée dans ses travaux de collaborateurs du service RH.

La Commission se réunit deux fois par an.

  1. Commission Egalité Professionnelle

    1. Composition de la Commission Egalité Professionnelle

La Commission est composée de 3 membres désignés parmi les membres élus, titulaires ou suppléants.

La désignation des membres de la Commission résulte d’une résolution du CSE adoptée à main levée à la majorité des membres présents pour une durée prenant fin avec celle des membres élus du CSE.

La Commission est présidée par un représentant de l’employeur.

Les membres de la Commission n’ont pas voix délibérative, les rapports de la Commission étant soumis à la délibération du Comité Social et Economique.

Conformément à l’article R. 2315-7 du Code du travail, le temps passé aux réunions des commissions est rémunéré comme du temps de travail effectif et ne s’impute pas sur le crédit d’heures de délégation dont disposent les membres titulaires de la délégation du personnel au CSE dans la limite de 33 heures.

  1. Rôle et fonctionnement de la Commission Egalité Professionnelle

La Commission est chargée de préparer les délibérations du CSE prévues dans les domaines qui relèvent de sa compétence.

Le référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes désigné par le CSE parmi ses membres sera membre de cette Commission.

Le CSE examine pour avis les propositions formulées par la Commission.

La Commission peut être assistée dans ses travaux de collaborateurs du service RH.

La Commission se réunit une fois par an.

  1. Dispositions finales

    1. Durée de l’accord

Le présent accord entrera en vigueur au lendemain de son dépôt à la DREETS et prendra fin à l’échéance des mandats des élus au prochain Comité Social et Economique.

  1. Révision, Adaptation, Dénonciation

Le présent accord pourra être révisé pendant la période d'application, au cas où les modalités de mise en œuvre n'apparaîtraient plus conformes aux principes ayant servi de base à son élaboration.

Toute demande de révision, totale ou partielle, devra être effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception, selon les conditions légales en vigueurs. Toute modification fera l’objet d’un avenant conclu dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires.

Le présent Accord pourra, par ailleurs, être dénoncé par accord entre l’ensemble des parties signataires. Cette dénonciation sera notifiée dans les quinze jours à la DREETS

  1. Suivi de l’accord

Pour assurer son effectivité, les parties s’accordent sur la nécessité de se rencontrer avant l’échéance des mandats des élus au prochain Comité Social et Economique afin d’anticiper les modifications et évolutions nécessaires à la bonne mise en application des stipulations du présent accord.

  1. Publicité et dépôt

Le présent accord sera déposé par la Direction, auprès de la DREETS, sur la plateforme de télé-procédure dédiée (TéléAccords).

Un exemplaire sera adressé au greffe du Conseil des Prud’hommes compétent.

Une mention de cet accord figurera sur les tableaux d’affichage présents dans la société et une copie sera remise aux membres du CSE.

Fait à Vignoles le 31 août 2023,

En 5 exemplaires

Pour la Société Hillebrand Gori France Pour la CGT

Président Délégué syndical

Pour la CFDT Pour Union Sud Transports – Solidaires

Déléguée syndicale Délégué syndical

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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