Accord d'entreprise "Accord sur la Base de Données Economiques et Sociales et les informations consultations récurrentes du Comité Social et Economique" chez C2R (Siège)

Cet accord signé entre la direction de C2R et le syndicat CFDT et CGT le 2020-06-03 est le résultat de la négociation sur l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés, divers points.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et CGT

Numero : T04720001149
Date de signature : 2020-06-03
Nature : Accord
Raison sociale : C2R
Etablissement : 42136105600029 Siège

Autres points : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-06-03

Accord d’entreprise sur

la Base de Données Economiques et Sociales

et les informations consultations récurrentes

du Comité Social et Economique

Accord conclu entre :

La SAS C2R

Dont le siège social est situé 56 Avenue de Paris, 47800 MIRAMONT-DE-GUYENNE

Immatriculée sous le numéro 421 361 056

Représentée par

D’une part,

Et :

Les organisations syndicales représentatives dans l’entreprise représentées par :

Le syndicat CFDT,

Le syndicat CGT,

D’autre part,

Il a été conclu le présent accord d’entreprise en application des articles L 2232-12 et suivants du Code du travail :

Préambule

Suite à l’élection du tout premier Comité Social et Economique (CSE) au sein de la Société le 21 Novembre 2019, les parties sont convenues d’engager une négociation sur les règles de fonctionnement de cette nouvelle instance et particulièrement, de s’entendre en amont sur les règles relatives aux informations et consultations récurrentes obligatoires du CSE prévues par le Code du travail.

L’objectif est de permettre un fonctionnement fluide et efficace de l’instance.

Les parties s’accordent en effet sur l’importance de déterminer conjointement les modalités de fonctionnement du CSE s’agissant de ses attributions consultatives, des délais correspondants, et des informations qui permettront aux élus d’exercer utilement ces attributions consultatives.

Le présent accord a donc pour objet de :

  • Déterminer les règles encadrant les informations et consultations obligatoires récurrentes du CSE et de les adapter aux spécificités de la Société, de son activité et de son personnel afin de les rendre plus pertinentes ;

  • Ajuster l’architecture et l’organisation de la Base de Données Economiques et Sociales (BDES) aux informations et consultations obligatoires de cette instance afin de les personnaliser et par conséquent de les rendre les plus utiles et lisibles possibles ;

  • S’entendre sur les modalités de consultation, de mise à jour et de fonctionnement de la BDES.

Les parties ont donc entendu prendre en compte les particularités de la Société et de son activité tout en préservant les intérêts des salariés et de ses représentants.

La Direction a souhaité tirer les enseignements de l’expérience passée et anticiper les éventuelles difficultés pour permettre un fonctionnement optimal de l’instance. Pour cela, elle a clairement été en demande de poser des règles adaptées, applicables à chacun, dans l’intérêt collectif de la Société et de l’ensemble de ses salariés.

Les parties confirment leur souhait de trouver un juste équilibre entre d’une part les contraintes liées à l’activité de la Société et d’autre part, la préservation des intérêts du personnel de la Société dans son ensemble, et c’est en application du principe de loyauté que les négociations se sont ouvertes et déroulées.

Afin que la négociation puisse être accomplie dans des conditions de loyauté et de confiance mutuelle entre les parties et ce conformément aux dispositions de l’article L 2222-3-1 du Code du travail, un cahier des charges et un calendrier des négociations a été établi en amont.

Chacune des parties prenantes à la négociation a été en mesure de discuter les termes de l’accord et de s’expliquer sur ses attentes.

Les organisations syndicales représentatives dans l’entreprise ont été informées de l’intention de négocier de la Société le 09 janvier 2020.

Les délégués syndicaux suivants ont fait savoir qu’ils souhaitaient négocier.

Il est ainsi rappelé que préalablement à la signature du présent accord, des échanges ont été organisés au cours de plusieurs réunions au sujet de la DBES et des informations et consultations récurrentes du CSE.

Ainsi, le 23 janvier 2020, la Direction a proposé le principe d’un accord au cours d’une première réunion au cours de laquelle les représentants du personnel ont été invités à réfléchir sur le contenu de la BDES, la fréquence de mise à jour de celle-ci, et la fréquence des informations consultations récurrentes en vue de la réunion suivante afin d’améliorer la communication et de fluidifier les débats.

A cette occasion, les membres élus ont pu poser leurs questions à la Direction et les parties se sont entendues pour poursuivre les négociations afin d’aboutir à accord.

Le 5 mars 2020, le 19 avril 2020 et le 6 mai 2020, les parties se sont de nouveau réunies afin d’échanger sur le fruit des réflexions menées de part et d’autre.

C’est dans ce cadre que le présent accord a été négocié.

CHAPITRE 1

LES INFORMATIONS ET CONSULTATIONS DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE

En application de l’article L 2312-19 du Code du travail, le présent accord a pour objet de définir la périodicité et les modalités des consultations récurrentes du CSE telles qu’issues des dispositions du Code du travail, ainsi que la liste et le contenu des informations nécessaires à ces consultations.

ARTICLE 1. La périodicité des consultations récurrentes

En application de l’article L 2312-17 du Code du travail, le CSE doit être consulté de manière récurrente sur :

  • Les orientations stratégiques de l’entreprise

  • La situation économique et financière de l’entreprise

  • La politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi

1.1 Consultation sur les orientations stratégiques :

Les parties conviennent de porter la périodicité de cette consultation à deux ans.

Il est convenu que cette consultation sera organisée dans le dernier trimestre de l’année civile, dans la mesure du possible au mois d’octobre, un an sur deux.

Un point d’étape sur les orientations stratégiques sera toutefois présenté chaque année à la même période par le Président du CSE, les années non concernées par la consultation.

  1. Consultation sur la situation économique et financière :

Les parties conviennent que cette consultation sera organisée une fois par année civile afin de tenir les élus régulièrement informés de l’évolution de la situation économique et financière.

Cette consultation interviendra avant la fermeture estivale, tous les ans, dans la mesure du possible au mois d’avril afin de se fixer sur une certaine récurrence.

  1. Consultation sur la politique sociale, l’emploi et les conditions de travail :

Les parties conviennent également de consacrer une attention toute particulière à cette consultation qui sera organisée une fois par année civile, avant la fermeture estivale, dans la mesure du possible au mois d’avril.

En effet, la politique sociale découlant inéluctablement des constats tirés de l’analyse de la situation économique et financière, les parties conviennent que ce regroupement des deux consultations au cours d’une même réunion permettra au CSE d’exercer utilement ses attributions consultatives.

ARTICLE 2. Le niveau de consultation

Les consultations sont toutes conduites au niveau de l’entreprise, tous établissements confondus.

ARTICLE 3. Les délais de consultation

Les consultations du CSE doivent permettre un échange fructueux grâce à une information complète donnée régulièrement par la Direction pour favoriser un dialogue social constructif.

Le CSE émet des avis et des vœux dans l'exercice de ses attributions consultatives.

Dans le cadre des réunions faisant l’objet d’une ou plusieurs consultations du CSE, au plus tard 15 jours calendaires avant la réunion, l’employeur adressera en main propre ou par courriel :

  • la convocation à la réunion du CSE

  • l’ordre du jour

  • les informations nécessaires à la consultation ou le rappel par l'employeur de leur mise à disposition dans la BDES.

La mise à disposition des informations sur la BDES vaut communication au CSE ainsi qu’aux éventuelles organisations syndicales représentatives.

L’envoi du courriel ou la remise en main propre marque le point de départ du délai de consultation du CSE.

Le CSE dispose d’un délai maximum de 15 jours calendaires pour rendre un avis dans le cadre d’une consultation. A l'expiration de ce délai, le CSE sera réputé avoir été consulté et avoir rendu un avis négatif, et ce même si le CSE n’a pas souhaité formulé explicitement un avis au cours de la réunion.

Sauf dispositions législatives spéciales, ces délais maximums s'appliquent à toutes les consultations du CSE, que celles-ci soient récurrentes ou ponctuelles.

ARTICLE 4. Le contenu des consultations récurrentes et des informations nécessaires à ces consultations

Cet accord vise à permettre au CSE d’exercer utilement sa compétence consultative au regard de l’importance des questions qui lui sont soumises en adaptant le contenu des informations aux spécificités de la Société.

  1. Consultation sur les orientations stratégiques :

Le Président présente les orientations stratégiques aux membres du CSE en livrant une information globale portant sur la période écoulée depuis la dernière consultation et les perspectives d’évolution.

Le document mis à disposition, via la BDES exclusivement, porte sur les éléments listés à l’article 2.2.1 du Chapitre 2 du présent accord, à savoir :

  • La vision stratégique de la Direction pour l’avenir

  • La gestion prospective : les perspectives d’évolution de l’activité et des emplois

Dans le prolongement des orientations stratégiques de l'entreprise, il est procédé à une analyse des effets prévisibles des orientations retenues sur l'emploi, l'évolution des métiers et des compétences et l’organisation du travail.

  1. Consultation sur la situation économique et financière :

La Direction présente la situation économique et financière de l’entreprise aux membres du CSE sur la base des éléments arrêtés au 31 décembre de l’année civile précédente, en livrant une information globale portant sur la période écoulée depuis la dernière consultation.

Les informations utiles à la consultation sont mises à disposition des membres élus du CSE via la BDES exclusivement et portent sur les éléments listés à l’article 2.2.2 du Chapitre 2 du présent accord, à savoir :

  • Investissements matériel et immatériel

  • Fonds propres, endettement et Impôts

  • Activités sociales et culturelles

  • Rémunération des financeurs

  • Flux financiers à destination de l’entreprise

    1. Consultation sur la politique sociale, l’emploi et les conditions de travail :

La Direction présente la politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi l’entreprise aux membres du CSE sur la base des éléments arrêtés au 31 décembre de l’année civile précédente.

Les informations utiles à la consultation sont mises à disposition des membres élus du CSE via la BDES exclusivement, et portent sur les éléments listés à l’article 2.2.3 du Chapitre 2 du présent accord, à savoir :

  • Investissement social

  • Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes

  • Rémunération des salariés et des dirigeants, dans l’ensemble de leurs éléments

CHAPITRE 2

LA BASE DE DONNEES ECONOMIQUES ET SOCIALES

La BDES permet de structurer les données sociales et économiques de l’entreprise et doit également permettre de favoriser des échanges constructifs entre les membres du CSE et l’employeur.

L'objet de cet accord est notamment de définir l’organisation, l’architecture, le contenu, les modalités d'accès, de fonctionnement, d'actualisation et de confidentialité de la BDES au sein de la Société.

La mise en œuvre de la BDES sera progressive et évolutive, notamment du point de vue des solutions technologiques la supportant.

ARTICLE 1. L’OBJET DE LA BDES

La BDES rassemble l’ensemble des informations nécessaires aux consultations et informations récurrentes mises à la disposition du CSE.

Les éléments d'information transmis au CSE sont mis à la disposition de leurs membres dans la BDES et cette mise à disposition actualisée vaut communication des rapports et informations au CSE en application de l’article L 2312-18 du Code du travail. 

ARTICLE 2. ORGANISATION, ARCHITECTURE, CONTENU DE LA BDES

  1. Organisation de la BDES

Afin que les informations qui y sont intégrées soient lisibles et accessibles aussi bien aux élus ayant accès à la BDES qu’aux personnes chargées de l’alimenter, mais en outre adaptées aux particularités de l’entreprise, les parties estiment nécessaire de redéfinir l’organisation, l’architecture et le contenu de la Base de Données, conformément à l’article L 2312-21 du Code du travail.

A ce titre, il a été décidé d’organiser la BDES selon trois rubriques distinctes correspondant aux trois consultations récurrentes obligatoires du CSE :  

  • Consultation sur les orientations stratégiques, 

  • Consultation sur la situation économique et financière,

  • Consultation sur la politique sociale, l’emploi et les conditions de travail,

L’articulation de la BDES autour des trois consultations obligatoires a pour objet de déterminer des règles spécifiques à la Société, à son activité et à son personnel afin de permettre au CSE d’exercer utilement ses attributions consultatives.

  1. Architecture et contenu de la BDES

    1. Consultation sur les orientations stratégiques :

A - Vision stratégique

a) Contexte de l’activité de l’entreprise et environnement

b) Perspectives d’évolution de l’activité de l’entreprise

B - Gestion prospective

a) Evolutions des emplois et des compétences dans l’entreprise

b) Orientations de la formation professionnelle contenues dans le plan de développement des compétences

c) Evolution de l’organisation

  1. Consultation sur la situation économique et financière :

A - Investissement matériel et immatériel

a) Evolution des actifs nets d'amortissement et de dépréciations éventuelles (immobilisations) ;

b) Le cas échéant, dépenses de recherche et développement ;

c) Mesures envisagées en ce qui concerne l'amélioration, le renouvellement ou la transformation des méthodes de production et d'exploitation et incidences de ces mesures sur les conditions de travail et l'emploi.

B - Fonds propres, endettement et impôts

a) Capitaux propres de l'entreprise ;

b) Emprunts et dettes financières dont échéances et charges financières ;

c) Impôts et taxes.

C - Activités sociales et culturelles Montant de la contribution aux activités sociales et culturelles du comité d'entreprise, mécénat
D - Rémunération des financeurs

a) Rémunération des actionnaires ;

b) Rémunération de l'actionnariat salarié (montant des actions détenues dans le cadre de l'épargne salariale, part dans le capital, dividendes reçus).

D - Rémunération des dirigeants Découpage de l’actionnariat avec pourcentage des parts
E - Flux financiers à destination de l'entreprise

a) Aides publiques :

Aides ou avantages financiers consentis à l'entreprise par l'Union européenne, l'Etat, une collectivité territoriale, un de leurs établissements publics ou un organisme privé chargé d'une mission de service public, et leur utilisation. Pour chacune de ces aides, il est indiqué la nature de l'aide, son objet, son montant, les conditions de versement et d'emploi fixées, le cas échéant, par la personne publique qui l'attribue et son emploi ;

b) Résultats financiers :

- Chiffre d'affaires, bénéfices ou pertes constatés ;

- Résultats d'activité ;

- Affectation des bénéfices réalisés.

  1. Consultation sur la politique sociale, l’emploi et les conditions de travail :

A - Investissement social

a) Evolution des effectifs :

  • Evolution des effectifs par type de contrat, par âge, par ancienneté :

  • Evolution des effectifs retracée mois par mois ;

  • Nombre de salariés titulaires d'un contrat de travail à durée indéterminée ;

  • Nombre de salariés temporaires ;

  • Nombre de salariés appartenant à une entreprise extérieure ;

  • Nombre de contrats d'insertion et de formation en alternance ouverts aux jeunes de moins de vingt-six ans ;

b) Evolution des emplois par catégorie professionnelle :

  • Répartition des effectifs par sexe et par qualification ;

c) Evolution de l'emploi des personnes handicapées et mesures prises pour le développer :

  • Actions entreprises ou projetées en matière d'embauche, d'adaptation, de réadaptation ou de formation professionnelle ;

  • La déclaration annuelle relative à l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés.

d) Evolution du nombre de stagiaires de plus de 16 ans

e) Formation professionnelle : investissements en formation, publics concernés :

  • les orientations de la formation professionnelle dans l'entreprise contenues dans le plan de développement des compétences ;

  • Le résultat éventuel des négociations prévues à l'article L. 2241-6 ;

  • les informations relatives aux modalités d'accès à la formation professionnelle des salariés ;

  • Les conclusions éventuelles des services de contrôle faisant suite aux vérifications effectuées en application de l'article L. 6361-4 ;

  • Le bilan des actions comprises dans le plan de développement des compétences pour l'année antérieure et pour l'année en cours comportant la liste des actions de formation, des bilans de compétences et des validations des acquis de l'expérience réalisés, rapportés aux effectifs concernés répartis par catégorie socioprofessionnelle et par sexe ;-les informations, pour l'année antérieure et l'année en cours, relatives aux congés individuels de formation, aux congés de bilan de compétences, aux congés de validation des acquis de l'expérience et aux congés pour enseignement accordés ; notamment leur objet, leur durée et leur coût, aux conditions dans lesquelles ces congés ont été accordés ou reportés ainsi qu'aux résultats obtenus ;

  • les informations, relatives aux congés de formation (objet, durée, coût, résultats obtenus) ;

  • le nombre des salariés bénéficiaires de l'entretien professionnel mentionné à l'article L. 6315-1 ;

  • le nombre des salariés bénéficiaires de l'abondement du CPF au titre de l’article L 6315-1 ;

  • Le bilan des conditions de mise en œuvre des contrats d'alternance (emplois occupés pendant et à l'issue de leur action ou de leur période de professionnalisation, niveau initial de formation, effectifs, résultats obtenus)

  • Le bilan de la mise en œuvre du compte personnel de formation.

f) Conditions de travail : durée du travail dont travail à temps partiel et aménagement du temps de travail :

  • Données sur le travail à temps partiel : nombre, sexe et qualification des salariés travaillant à temps partiel ;

  • Le programme annuel de prévention des risques professionnels et d'amélioration des conditions de travail

B - Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes au sein de l'entreprise

a) Analyse des données chiffrées :

  • Analyse des données chiffrées par catégorie professionnelle de la situation respective des femmes et des hommes en matière de :

  • Effectif

  • Durée du travail

  • Congés

  • Turnover

  • Niveaux d’emplois (qualification et classification)

  • Promotions professionnelles

  • Rémunération (Indicateurs sur les écarts de rémunération hommes-femmes prévus à l’article L 1142-8 du Code du travail)

  • Formation

  • Conditions de travail (santé et sécurité)

b) Stratégie d'action :

A partir de l'analyse des données chiffrées, la stratégie comprend les éléments suivants :

  • mesures prises au cours de l'année écoulée en vue d'assurer l'égalité professionnelle.

Bilan des actions de l'année écoulée et, le cas échéant, de l'année précédente.

Evaluation du niveau de réalisation des objectifs sur la base des indicateurs retenus. Explications sur les actions prévues non réalisées.

  • objectifs de progression pour l'année à venir et indicateurs associés et définition qualitative et quantitative des mesures permettant de les atteindre.

  • Evaluation de leur coût et échéancier des mesures prévues.

C - Rémunération des salariés et dirigeants, dans l'ensemble de leurs éléments
  1. Frais de personnel y compris cotisations sociales, évolutions salariales par catégorie et par sexe, salaire de base minimum, salaire moyen ou médian, par sexe et par catégorie professionnelle ;

  2. Pour les entreprises soumises aux dispositions de l'article L. 225-115 du code de commerce, montant global des rémunérations visées au 4° de cet article ;

  3. Epargne salariale : intéressement, participation.

***

L’entreprise définit la forme des informations mises à disposition, étant entendu que le format privilégié est un format PDF.

  1. Périmètre dans le temps de la BDES

Les informations contenues dans la BDES telle que prévue au présent accord concerneront dans un premier temps l’année en cours (l’année 2020), de sorte qu’en 2022, après deux années complètes renseignées suite au présent accord, (2020 et 2021), les informations contenues dans la BDES concerneront l’année en cours et les deux années précédentes.

La BDES pour les années antérieures restera inchangée. En effet, il est rappelé que s’agissant des informations contenues dans la BDES, dans sa version antérieure à la conclusion du présent accord, la Direction obéissait jusqu’alors aux règles supplétives du Code du travail.

ARTICLE 3. SUPPORT, MODALITES D’ACCES ET MISE A JOUR DE LA BDES

3.1. Support

La BDES sera accessible aux membres du CSE ainsi qu’aux délégués syndicaux via le système intranet du « forum ».

3.2. Droit d’accès

L’accès au forum des membres du CSE et des délégués se fera au moyen de leur adresse mail et de leur nom, comme pour les autres salariés, étant précisé que leur compte personnel bénéficiera d’un droit d’accès supplémentaire à la BDES.

L’identifiant est donc strictement personnel et ne saurait donc être communiqué à qui que ce soit.

Les données déposées sur le support ont un caractère uniquement consultatif.

Elles revêtent un caractère strictement confidentiel et ne peuvent en aucun cas être transmis ou communiquées à des tiers du CSE.

Les personnes ayant accès à la base sont tenues à une obligation de discrétion à l’égard des informations revêtant un caractère confidentiel et présentées comme tel par l’employeur. Elles accorderont une importance toute particulière au respect du caractère confidentiel de ces données.

Étant donné l’importance stratégique et la confidentialité des informations contenues dans la BDES, la Direction met en œuvre les solutions et dispositions garantissant le meilleur niveau de sécurité.

3.3 Modalités de mise à jour

Les données seront mises à jour deux fois par an, soit :

  • une première mise à jour des données à l’issue du premier trimestre de l’année N portant sur la période allant de juillet à décembre de l’année N-1

  • une seconde mise à jour des données à l’issue du 3ème trimestre de l’année N portant sur la période allant de janvier à juin de l’année N

Il est précisé que les documents restent consultables pendant 3 ans sur la base.

CHAPITRE 3

Durée, entrée en vigueur, validité et publicité

Article 1. Entrée en vigueur

Il est convenu que le présent accord entrera en vigueur à la date de son dépôt à la DIRECCTE.

Article 2. Durée de l’accord

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée.

En cas de remise en cause de l’équilibre du présent accord par des dispositions législatives ou réglementaires postérieures à sa signature, les signataires se réuniront en vue de tirer toutes les conséquences de la situation ainsi créée.

Article 3. Revoyure

Il est convenu entre les parties de faire un point de l’application du présent accord dans le courant du premier semestre 2022, soit après une année complète d’application, puis au premier semestre tous les trois ans.

Article 4. Adhésion

Conformément à l’article L 2261-3 du Code du travail, toute organisation syndicale de salariés représentative dans l'entreprise, qui ne serait pas signataire du présent accord, pourra y adhérer ultérieurement.

L'adhésion produira effet à partir du jour qui suivra celui de son dépôt.

Notification devra également en être faite, dans le délai de huit jours, par lettre recommandée, aux parties signataires.

Article 5. Révision de l’accord

Cet accord pourra faire l’objet d’une révision à tout moment dans les conditions qui ont présidé à sa conclusion, conformément aux dispositions des articles L 2232-21 et suivants du Code du travail.

Article 6. Dénonciation de l’accord

Préalablement à toute dénonciation, les signataires conviennent que la partie qui entend dénoncer l’accord devra adresser aux autres parties un courrier recommandé avec accusé de réception contenant les motifs pour lesquels il souhaite dénoncer l’accord.

Cet accord pourra être dénoncé à tout moment par l’une ou l’autre des parties signataires.

Cependant la dénonciation devra se faire dans les conditions prévues à l’article L 2261-9 du Code du travail.

Article 7. Dépôt et publicité de l’accord

Le texte du présent accord, une fois signé, sera notifié à l'ensemble des organisations syndicales représentatives dans l'entreprise.

Le présent accord, ainsi que les pièces prévues à l’article D 2231-7 du Code du travail), donnera lieu à dépôt dans les conditions prévues aux articles L. 2231-6 et D. 2231-2 du Code du travail, à savoir dépôt :

  • En ligne sur la plateforme de téléprocédure du ministère du Travail en une version intégrale et signée sous format pdf et en une version publiable « anonymisée » :

https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr/PortailTeleprocedures/

  • et en un exemplaire auprès du greffe du conseil de prud'hommes.

A Miramont de Guyenne, le 3 juin 2020

Pour la Société C2R
Pour le syndicat CFDT
Pour le syndicat CGT
Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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