Accord d'entreprise "Accord relatif au télétravail de l'UES Aventics" chez AVENTICS S.A.S. (Siège)

Cet accord signé entre la direction de AVENTICS S.A.S. et le syndicat CFDT et CFE-CGC le 2020-03-02 est le résultat de la négociation entre patronat et salariés.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et CFE-CGC

Numero : T07420002539
Date de signature : 2020-03-02
Nature : Accord
Raison sociale : AVENTICS S.A.S.
Etablissement : 44023645300013 Siège

: les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-03-02

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ACCORD RELATIF AU TELETRAVAIL

DE L’UES AVENTICS

Sommaire

ARTICLE 1. DEFINITION DU TELETRAVAIL 4

ARTICLE 2. CONDITIONS D’ELIGIBILITE AU TELETRAVAIL 4

Article 2.1. Critères d’éligibilité liés à la personne du collaborateur 4

Article 2.2. Critères d’éligibilité métiers 5

ARTICLE 3. MISE EN ŒUVRE DU TELETRAVAIL 5

Article 3.1. Candidature et acceptation 5

Article 3.2. Télétravail Spécifique 6

Article 3.3. Avenant au contrat de travail 6

Article 3.4. Période d’adaptation 7

Article 3.5. Réversibilité permanente 7

Article 3.6. Suspension provisoire 7

ARTICLE 4. ORGANISATION 8

Article 4.1. Rythme de télétravail et maintien du lien avec l’entreprise 8

Article 4.2. Contrôle et gestion du temps de travail 8

ARTICLE 5. ENVIRONNEMENT ET EQUIPEMENT DE TRAVAIL 9

Article 5.1. Espace de travail 9

Article 5.2. Assurances 9

Article 5.3. Equipement de travail 9

Article 5.4. Indemnisation du télétravail 10

Article 5.5. Protection des données 10

ARTICLE 6. DROITS ET DEVOIRS DU SALARIE 11

Article 6.1. Droits collectifs 11

Article 6.2. Droits individuels 11

Article 6.3. Obligation du télétravailleur vis-à-vis du matériel 11

ARTICLE 7. DISPOSITIONS GENERALES ET MODALITES DE MISE EN ŒUVRE 11

Article 7.1. Durée, dates de validité et de mise en application de l’accord 11

Article 7.2. Suivi de l’accord 12

Article 7.3. Révision et dénonciation de l’accord 12

Article 7.4. Notification, droits d’opposition et dépôts 12

Article 7.5. Communication 13

Annexes………………………………………………………………………………………………………………………………………..14

L’UES AVENTICS SAS, représentant les sociétés Aventics SAS et Aventics Holding, dont le siège social est situé zone industrielle des Fourmis à BONNEVILLE-74130- prise en la personne de ses représentants qualifiés soussignés

D’une part,

Et

Les organisations syndicales soussignées

D’autre part,

Ci-après désignées ensemble « les parties »

Préambule

Le précédent accord télétravail ayant donné satisfaction, l’UES Aventics sas et les organisations syndicales ont décidé de procéder à son renouvellement.

Le présent accord s’inscrit dans la démarche de qualité de vie au travail, qu’Aventics a initiée depuis plusieurs années et d’amélioration de l’attractivité de l’entreprise en termes de recrutement également. L’entreprise entend dans ce cadre, favoriser d’une façon générale des modes d’organisation de travail plus souples, associant à la fois une meilleure articulation de la vie familiale et vie professionnelle, moins de stress et de fatigue pour les collaborateurs, mais également un gain en efficacité, en réactivité, et en performance. Grâce aux évolutions technologiques en matière de communication à distance, de nouveaux modes d’organisation du travail sont envisageables, associant souplesse et réactivité pour un meilleur service aux clients externes et internes.

C’est dans ce contexte et en référence à l’accord européen du 16 juillet 2002 et l’accord national interprofessionnel étendu du 19 juillet 2005, ainsi que des dispositions prévues aux articles L 1222-9 et suivants du code du travail, que les organisations syndicales signataires du présent accord décident de préciser le cadre général applicable au télétravail, dans l’entreprise.

Les parties rappellent que le télétravail d’un collaborateur est basé sur le principe du volontariat et qu’il doit être une mesure positive ou neutre pour tous. Il ne doit pas constituer une contrainte tant pour l’individu, que pour l’équipe ou pour la hiérarchie dans l’entreprise. Il ne doit pas freiner l’atteinte des objectifs du collaborateur choisissant ce mode de travail.

Par ailleurs, le télétravail repose sur l’autonomie du collaborateur et sur la confiance mutuelle entre le manager et son collaborateur.

Pour ces motifs, les parties conviennent que l’organisation du télétravail, doit rester un dispositif souple.

ARTICLE 1. DEFINITION DU TELETRAVAIL

Le télétravail est défini, dans l’accord national interprofessionnel du 19 juillet 2005 (article 1), comme toute forme d’organisation du travail utilisant les technologies de l’information dans le cadre d’un contrat de travail et dans laquelle un travail, qui aurait pu être réalisé dans les locaux de l’employeur, est effectué hors de ces locaux de façon régulière.

Ainsi est entendu comme télétravailleur, au sens du même accord, toute personne salariée de l’entreprise qui effectue, soit peu après son embauche, soit ultérieurement, du télétravail tel que défini ci-dessus.

ARTICLE 2. CONDITIONS D’ELIGIBILITE AU TELETRAVAIL

Les salariés, dont le métier le permet et si leur manager a vérifié la compatibilité avec le bon fonctionnement du service, pourront, pour limiter leur temps de transport ou s’ils éprouvent le besoin de s’isoler pour être plus efficaces, bénéficier du télétravail. Il appartient donc au manager de veiller à ce que les critères ci-après définis, soient appliqués de façon équitable et transparente entre les collaborateurs de son équipe. Mais il est également de sa responsabilité de veiller à ce que l’organisation du télétravail de son équipe soit compatible avec le bon fonctionnement de son service dans le but d’offrir un service efficace tant à ses clients internes, qu’externes.

Le télétravail n’est ni un droit, ni une obligation et sa mise en œuvre répond à certaines conditions liées à la personne du collaborateur (autonomie, aptitudes individuelles, qualités professionnelles telles que gestion du temps de travail, bonne maitrise des applications informatiques nécessaires à son activité…) ainsi qu’au métier exercé par le collaborateur.

Article 2.1. Critères d’éligibilité liés à la personne du collaborateur

La souplesse du télétravail est offerte à tous les salariés d’Aventics disposant de plus d’un an d’ancienneté.

Afin de bénéficier de cette souplesse, le salarié doit :

  • Avoir sa résidence à plus de 20 km et/ou travailler dans un open space

  • Être volontaire

  • Occuper un poste compatible avec la pratique du télétravail. 

A partir de 2020, l’emploi d’assistant commercial est rajouté à la liste des emplois pour lesquels le télétravail est possible. Néanmoins, le télétravail n’est pas compatible avec l’horaire 38h50 par semaine offrant droit à 23 jours d’ARTT. Les demandeurs devront adopter le modèle horaire de 34h64 par semaines.

  • Avoir l’autonomie requise

  • Disposer d’un degré d’initiative suffisant et savoir gérer son temps de travail

  • Maitriser les technologies de l’information et de la communication

  • Avoir un environnement personnel compatible avec le télétravail (matériel, espace de travail)

  • Avoir l’accord de son manager et des ressources humaines

  • Être en CDI/CDD, temps plein ou temps partiel au minimum à 80%

  • Ne pas être en télétravail le mercredi pour les salariés dont les enfants sont âgés de moins de 15 ans

Les stagiaires et alternants (contrats de professionnalisation et contrats d’apprentissage) ne sont donc pas éligibles au titre du télétravail

Il est toutefois rappelé que le télétravail n’est pas une alternative au temps partiel ou au jour enfant malade. Ainsi, il n’est pas permis durant les journées de télétravail de dédier partiellement son temps à son/ses enfants. Par conséquent un moyen de garde doit être prévu le jour du télétravail souhaité par le collaborateur. En effet, le télétravailleur doit pouvoir entièrement se dédier à son activité, comme il le ferait sur son lieu de travail habituel.

Article 2.2. Critères d’éligibilité métiers

Sont éligibles au télétravail :

  • Les métiers dont les missions peuvent être réalisées au domicile

  • Les métiers pour lesquels les technologies ou processus permettent la pratique du travail au domicile dans de bonnes conditions.

Les parties sont conscientes que certains métiers sont par nature incompatibles avec le télétravail. La liste de ces métiers est jointe (cf .annexe 1) ; elle est susceptible de varier dans le temps, au gré des évolutions technologiques, organisationnelles et de l’évolution des métiers eux-même.

ARTICLE 3. MISE EN ŒUVRE DU TELETRAVAIL

Article 3.1. Candidature et acceptation

Les parties conviennent que le passage en télétravail est subordonné à l’accord du responsable hiérarchique et de la DRH, à la fois sur le principe et sur les modalités d’organisation du télétravail, notamment sur le choix du jour de télétravail effectué.

Le manager sera attentif à ce que le nombre de télétravailleurs au sein de son équipe soit compatible avec le bon fonctionnement du service et de l’organisation.

Les étapes de la procédure de candidature sont les suivantes :

  • Après en avoir échangé avec son responsable hiérarchique et reçu un accord de principe, le salarié qui souhaite bénéficier du télétravail doit en faire la demande écrite par courrier auprès du service RH ;

  • Le service RH examine la demande avec le responsable hiérarchique concerné et organise un entretien sous 15 jours avec le demandeur et son manager, notamment pour apprécier les motivations de celui-ci ;

  • Le responsable hiérarchique répond au salarié et cette réponse sera confirmée par un écrit émanant du service ressources humaines, sous 1 mois à compter de la date de réception du courrier de demande.

Cette réponse porte à la fois sur le principe et en cas d’acceptation, sur les modalités de mise en œuvre du télétravail. La réponse se traduisant par un refus sera motivée.

Article 3.2. Télétravail Spécifique

La procédure décrite ci-dessus s’applique en dehors des cas spécifiques de recours au télétravail précisé ci-dessous :

  • Les salariés en situations individuelles spécifiques, en particulier les « personnes en situation de handicap » pour lesquelles l’aménagement du poste de travail peut prendre la forme d’une solution de télétravail afin de favoriser le maintien dans l’emploi

  • Les salariés en situation de handicap physique provisoire (pied cassé,…) peuvent avoir recours au télétravail, sous réserve d’une reprise de travail autorisée par le médecin traitant et confirmé par une aptitude au télétravail par le médecin du travail

  • Circonstances collectives particulières, tel qu’un évènement climatique affectant significativement la circulation (neige…)

  • Cas exceptionnels d’épidémie (la distance des 20km et l’open space ne s’appliquent pas dans ce cas).

  • Déplacement partiel sur une journée de travail, proche de son lieu de résidence

Dans les cas décrits ci-dessus, le recours au télétravail se fera en s’inspirant des dispositions du présent accord, à l’exception de celles prévues en matière d’éligibilité, de candidature et d’acceptation. S’agissant par ailleurs du rythme de travail, il sera adapté en tenant compte des caractéristiques des situations individuelles spécifiques et des circonstances collectives particulières visées ci-dessus.

Article 3.3. Avenant au contrat de travail

La mise en œuvre du télétravail fera l’objet d’un avenant au contrat de travail d’une durée maximale de 12 mois. (Hors télétravail spécifique précité ci-dessus).

Son éventuel renouvellement sera demandé par un écrit adressé au service RH par le salarié, 1 mois avant l’échéance. La demande sera examinée au regard des critères cités ci-dessus et subordonné à l’accord du hiérarchique et du service RH.

L’employeur fournira par écrit au télétravailleur, l’ensemble des informations relatives aux conditions et modalités d’exécution du travail (jour, plages horaires, rythme, durée de la période d’adaptation, conditions de réversibilité…) y compris les informations spécifiques à la pratique du télétravail telles que le rattachement hiérarchique, le lieu d’exercice du télétravail, les modalités d’évaluation de la charge de travail, les modalités de compte rendu et de liaison avec l’entreprise, ainsi que celles relatives aux équipements, à leurs règles d’utilisation, à leur coût et aux assurances. Cf annexe 2

Un réexamen des critères d’éligibilité avec le responsable hiérarchique et les RH sera possible en cas de changement de fonction, de poste, de service, d’établissement, ou de domicile et pourra donner lieu à la cessation de la situation de télétravail.

L’avenant précisera les conditions de passage au télétravail.

Article 3.4. Période d’adaptation

Afin de permettre au salarié d’expérimenter le dispositif de télétravail et de s’assurer qu’il répond bien aux attentes de chacun, les parties au présent accord conviennent d’une période d’adaptation au télétravail de 3 mois. Pendant cette période, chacune des parties pourra mettre fin à l’organisation en télétravail sans délai pour le salarié et moyennant un délai de prévenance de 15 jours calendaires pour l’employeur

Par ailleurs, à l’issue de la période d’adaptation, un entretien de bilan destiné à établir les avantages et les contraintes que chacun retient de cette période, aura lieu entre le salarié et son responsable hiérarchique.

A l’issue de cet entretien, si le bilan est positif pour le manager et le salarié concerné, le télétravail sera poursuivi. A contrario, si le bilan est négatif pour le manager ou le salarié concerné, il sera mis fin au télétravail dans le respect des délais définis ci-dessus.

Article 3.5. Réversibilité permanente

A l’issue de la période d’adaptation, l’organisation du travail incluant le télétravail demeure réversible et chacune des parties pourra mettre fin unilatéralement au régime du télétravail convenu, sous réserve d’un délai de prévenance de 15 jours. Ce délai pourra être réduit d’un commun accord entre le salarié et son manager.

Cette dénonciation unilatérale de l’une ou l’autre des parties, devra être notifiée par écrit au service RH. (Courrier remis en main propre ou lettre recommandée avec accusé réception)

En cas de dénonciation par l’employeur, le manager et un membre des ressources humaines recevront le salarié afin de lui expliquer les critères objectifs prévus dans l’accord précité, qui ont conduit à cette décision. (Manque de résultat, manque de disponibilité durant les plages horaires définies…)

Lorsqu’il sera mis fin à l’organisation du travail incluant du télétravail, le salarié effectuera à nouveau son activité dans les conditions précédant le passage en télétravail et restituera le matériel éventuellement confié.

Article 3.6. Suspension provisoire

En cas de nécessité de service (réunion importante, formation, tâches nécessitant la présence du salarié concerné sur une période considérée…), les parties conviennent de la possibilité d’annuler le ou les jours de télétravail validés, à l’initiative du manager, sans que cette initiative puisse être analysée comme une remise en cause du régime de télétravail convenu.

Dans la mesure du possible le manager informera le télétravailleur dans un délai de prévenance de deux jours ouvrés. Cependant en cas de nécessité pour le fonctionnement de l’entreprise, ce délai peut être réduit à un jour.

ARTICLE 4. ORGANISATION

Il est rappelé que la journée de travail en télétravail est considérée comme une journée de travail en entreprise. Ainsi, l’activité exigée du télétravailleur doit être équivalente à celle des salariés en situation comparable travaillant dans les locaux de l’entreprise.

Article 4.1. Rythme de télétravail et maintien du lien avec l’entreprise

Afin de limiter tout risque d’isolement du télétravailleur, de ne pas porter atteinte à la bonne organisation du service et de permettre au télétravailleur de conserver des contacts réguliers tant avec sa hiérarchie qu’avec ses collègues, les parties conviennent de limiter le nombre de jours de télétravail à une journée fixe par semaine qui sera activée ou non en fonction des réunions de travail et de la nécessité de la présence du collaborateur sur le site.

Pour les cadres au forfait jour comme pour les collaborateurs mensuels soumis à l’horaire collectif, le choix du jour de télétravail doit être fixe, et doit correspondre aux exigences de fonctionnement du service et des autres membres de l’équipe. Cette décision sera le fruit d’une discussion entre le collaborateur et son manager. Si aucun accord n’est trouvé entre le manager et son collaborateur, la mise en place du télétravail n’aura pas lieu.

En accord avec son manager uniquement, le salarié pourra modifier son jour de télétravail en cas de réunion, de déplacements, de formation… Le salarié devra toutefois respecter un seul jour de télétravail par semaine.

Le responsable hiérarchique veille à assurer un contact régulier avec le salarié en situation de télétravail, et est attentif, dans la mesure du possible, à ce que l’organisation des réunions permette la présence du salarié. Dans tous les cas, le télétravail ne devra pas être un frein à la participation à la vie du service et notamment aux réunions.

Le télétravail à titre spécifique (lié à de événements exceptionnels) n’est évidemment pas concerné par le rythme du télétravail exposé dans le présent paragraphe.

Article 4.2. Contrôle et gestion du temps de travail

Le salarié en situation de télétravail gère l’organisation de son temps de travail à son domicile, dans le cadre des dispositions légales et conventionnelles en vigueur dans l’entreprise. Pour se faire, comme pour le travail réalisé dans l’entreprise, l’employeur s’assure que la charge de travail et les délais d’exécution permettent au télétravailleur de respecter notamment les durées maximales de travail et les durées minimales de repos.

Afin de respecter le principe du respect de la vie privée, les plages horaires durant lesquelles le manager pourra contacter le télétravailleur, sont définies comme suit :

  • Pour les salariés au forfait, la plage horaire durant laquelle le salarié en télétravail doit être joignable, s’étend de 8.30 à 18.30.

  • Pour les salariés soumis à l’horaire collectif, l’horaire durant lequel le salarié en télétravail doit être joignable, correspond à la plage fixe de l’horaire souple pratiqué dans l’entreprise.

Ces salariés devront pointer leur début de connexion, départ en pause déjeuner, retour de pause déjeuner et fin de connexion, dans le logiciel de gestion des temps.

Compte tenu de cette nouvelle forme d’organisation du travail, il est reconnu au télétravailleur, un droit à la déconnexion en dehors des horaires d’ouverture de l’établissement dans lequel il établit régulièrement son travail, ou à défaut, à tout le moins pendant la durée légale de repos quotidien. Le salarié dispose à ce titre, de la possibilité de se déconnecter des équipements mis à la disposition par l’entreprise. Le management veillera au respect de ce droit, notamment en appliquant les principes définis dans l’accord NAO de 2017.

ARTICLE 5. ENVIRONNEMENT ET EQUIPEMENT DE TRAVAIL

Article 5.1. Espace de travail

Le télétravail étant une possibilité offerte au salarié d’exercer une partie de son activité professionnelle à son domicile, l’environnement personnel doit être propice au travail et à la concentration. Disposer d’une pièce spécifique et réservée à l’activité professionnelle n’est pas obligatoire.

Toutefois, le salarié doit veiller à ce que ce lieu lui permette de travailler dans des conditions satisfaisantes et que son espace de travail respecte les conditions d’hygiène et sécurité requises.

Le salarié doit également s’assurer que son poste de travail ainsi que ses dossiers soient en sécurité lorsqu’il s’absente de cet espace.

Article 5.2. Assurances

Préalablement à la mise en œuvre du télétravail, le collaborateur s’engage à prendre toute disposition auprès de son assureur multi risques habitation pour être couvert en cas de dommage à l’occasion du télétravail. Le salarié remettra l’attestation d’assurance à son employeur, avant de débuter le télétravail.

Le salarié devra renouveler et remettre chaque année au service HR, une attestation d’assurance pour pouvoir continuer le télétravail.

Article 5.3. Equipement de travail

Sous réserve de la conformité des installations électriques et du lieu où s’exerce le travail, l’entreprise fournit aux télétravailleurs l’ensemble des moyens informatiques et de communication (hors box internet et connexion haut débit que le salarié devra déjà posséder pour être éligible au télétravail, permettant d’exercer efficacement le travail à distance. Cette conformité des installations est également une condition préalable pour bénéficier du télétravail.

L’engagement réciproque des deux parties quant à l’environnement de travail se traduit par :

  • Le fait que le télétravailleur s’engage à prévoir un espace de travail dédié à son domicile qui soit conforme aux règles de sécurité et qui permette un aménagement de son poste en télétravail.

Le télétravailleur, s’il ne dispose pas de téléphone portable professionnel dans l’exercice de sa fonction, devra disposer d’une ligne téléphonique, et opérer un transfert de ligne de l’entreprise sur sa ligne personnelle les jours de télétravail. Un test de fonctionnement du transfert d’appel interne/externe sera effectué par le collaborateur et son manager avant le premier jour de télétravail.

  • L’entreprise s’engage à fournir, installer et entretenir les équipements nécessaires à l’activité en télétravail, soit, un ordinateur portable avec connexion sécurisée dans la mesure où le salarié n’en serait pas déjà équipé dans les locaux de l’entreprise

Le matériel mis à la disposition du télétravailleur à usage strictement professionnel par l’entreprise reste la propriété de celle-ci et devra lui être restitué en fin de situation de télétravail. Le télétravailleur prend soin des équipements qui lui sont confiés.

L’employeur fournira également au télétravailleur un service d’assistance technique analogue à celui fourni pour le travail réalisé dans l’entreprise.

Article 5.4. Indemnisation du télétravail

Le télétravail est une possibilité offerte par l’entreprise et sa mise en œuvre résulte d’une demande exclusive du salarié. Néanmoins, la société accepte de prendre en charge les frais réels de fonctionnement dans la limite de 15€ par mois sur onze mois. (Exception faite du mois d’août)

Article 5.5. Protection des données

Le collaborateur s’engage à respecter la législation en vigueur ainsi que les règlements relatifs à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. (Loi informatique et libertés en vigueur)

Il s’engage à respecter les règles de l’entreprise en matière de sécurité informatique. (Code de conduite de la société). Il doit s’assurer de la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des informations qui lui sont confiées ou auxquelles il a accès dans le cadre professionnel, sur tous les supports et par tous les moyens et notamment sur papier, oralement ou électroniquement.

Il doit préserver la confidentialité des accès et des données, éviter toute utilisation abusive ou frauduleuse des outils mis à disposition et respecter l’obligation de discrétion et de confidentialité.

Le collaborateur en télétravail doit se conformer aux règles définies par le code de déontologie de l’entreprise ainsi qu’à la Charte Utilisateur informatique.

ARTICLE 6. DROITS ET DEVOIRS DU SALARIE

Article 6.1. Droits collectifs

Le salarié en situation de télétravail bénéficie des mêmes droits collectifs légaux et conventionnels que ceux applicables aux salariés en situation comparable travaillant dans les locaux de l'entreprise, notamment quant à l’accès à l’information syndicale et quant aux élections professionnelles.

Article 6.2. Droits individuels

Le salarié en situation de télétravail bénéficie des mêmes droits individuels que les autres salariés de l’entreprise, notamment en matière de formation professionnelle, de déroulement de carrière et d’entretiens professionnels. Ainsi le télétravailleur doit être placé dans une situation identique à celle des salariés exerçant une activité comparable au sein des locaux de l’entreprise, notamment en ce qui concerne la charge de travail, les délais d’exécution, ainsi que l’évaluation des résultats du télétravailleur.

Comme indiqué ci-dessus (paragraphe 4.2), l’employeur est tenu de respecter la vie privée du salarié et notamment, les plages horaires, durant lesquelles il pourra le contacter, en correspondance avec son horaire habituel de travail.

Article 6.3. Obligation du télétravailleur vis-à-vis du matériel

Les télétravailleurs sont tenus :

  • D’utiliser le matériel fourni par l’entreprise dans le respect des règles de la Charte utilisateur informatique ;

  • De prendre soin de ce matériel (logiciels inclus) ;

  • D’aviser immédiatement l’entreprise en cas de panne ou de mauvais fonctionnement des équipements de travail ;

  • De restituer le matériel sur demande de l’entreprise et dans les cas suivants : fin du télétravail, fin du contrat de travail avec l’entreprise.

ARTICLE 7. DISPOSITIONS GENERALES ET MODALITES DE MISE EN ŒUVRE

Article 7.1. Durée, dates de validité et de mise en application de l’accord

Le présent accord est conclu pour une durée de 3 ans, du 02/03/2020 au 01/03/2023.

Le présent accord cessera donc définitivement de s’appliquer au 21/02/2020 et ne saurait se poursuivre au-delà de cette date.

Cet accord prendra effet le jour de sa signature, s’il ne fait pas l’objet, dans les 8 jours suivant sa notification, d’une opposition par les Organisations Syndicales non signataires, ayant obtenu la majorité lors des dernières élections.

Il est rappelé ici que cet accord fait référence à des dispositions légales applicables en 2020. Toute évolution éventuelle de dispositions légales sera appliquée par l’entreprise sans pour autant remettre en cause le présent accord. De la même manière, cet accord fait référence aux outils de la politique de rémunération actuellement mis en œuvre dans l’entreprise. Ces outils peuvent être amenés à évoluer. Ces évolutions ne remettent pas en cause les termes du présent accord.

Article 7.2. Suivi de l’accord

Le suivi de l’application du présent accord sera effectué en réunion plénière du Comité d’entreprise, une fois par an, en mars.

Les indicateurs et le suivi

  • Nombre de salariés bénéficiant du télétravail (sexe, catégorie socio professionnelle, service)

  • Nombre de refus et motif du refus de mise en œuvre du télétravail

Article 7.3. Révision et dénonciation de l’accord

Le présent accord pourra faire l’objet d’une demande de révision de la part des signataires conformément aux articles L.2222-5, L2261-7, L2261-8 du Code du Travail.

Par ailleurs, le présent accord pourra faire l’objet d’une dénonciation par l’une ou l’autre des parties conformément aux articles L.2222-6, L2261-9, L2261-10, L2261-11, et L2261-13 du Code du Travail.

Article 7.4. Notification, droits d’opposition et dépôts

Le présent accord est établi en autant d’exemplaires originaux que nécessaire pour remise à chaque partie signataire, à la DIRECCTE, ainsi qu’au Greffe du Conseil des prud’hommes de Bonneville.

A l’issue de la procédure de signature, l’employeur notifiera à chaque organisation syndicale un exemplaire de l'accord.

Dès lors que l’accord remplira les conditions de validité en termes de signataires prévues par l’article L.2232-12 du Code du travail, il sera procédé aux dépôts suivants :

  • Enregistrement du dossier via l’applicatif Télé@ccord en vue de sa transmission automatique à la DIRECCTE de Haute Savoie avec dépôt de :

  • un exemplaire de la version complète datée et signée sous format PDF ;

  • un exemplaire sous format traitement de texte doc(x) de la version anonymisée de l’accord

  • Envoi par lettre recommandée avec accusé de réception d’un exemplaire original au greffe du Conseil des Prud’hommes de Bonneville.

Article 7.5. Communication

Les parties conviennent de l’importance, pour l’appropriation des mesures contenues dans cet accord, de la communication à tous les niveaux.

Pour ce faire :

  • L’accord sera mis en ligne sur l’intranet ;

  • Un exemplaire papier pourra être remis par le service Ressources Humaines à la demande du collaborateur ;

  • Un avis sera affiché ;

  • Les responsables hiérarchiques seront informés sur cet accord, son esprit, son rôle et les outils.

Signatures :

A Bonneville, le 02/03/2020

Pour la Direction Pour les organisations syndicales
Président Pour la CFDT
Directrice des Ressources Humaines Pour la CFE-CGC
Annexe 1
LISTE DES EMPLOIS ELIGIBLES AU TELETRAVAIL 2020
Acheteur
CDG Etudes
CDG Info Tech
CDG Request Management
CDS Controlling Comptabilite
CDS R&D Valves standards
Charge d'Affaires
Charge de module SAP
Chef de Produits Strategiques
Chef de projet
Chef de service Logistiqu
Controleur de Gestion
Coordinateur Distribution
Directeur Etudes Prod Sta
Directeur Informatique S/O EU
Director Supplier Quality
DRH
Expert Outillage
Gest Donnees Techniques
Homme Produit
HR Business Partner
Ingenieur Application
Ingenieur Etudes
Ingenieur Qualite
President
Resp Marketing operationnel
Responsable Paie et Admin Pers
Technicien Essai
Technicien Etudes
Technicien Informatique
Technicien Qualite
Value Engineer Purchasing
Tech Commercial Sedentaire
Assistant Commercial

Annexe 2

Téléphone : 04 50 25-35 45

Télécopie : (04) 50 2535 44

Z. I. Les Fourmis

B.P. 37

F-74130 Bonneville

B.P. 37

Madame/Monsieur Prénom NOM

Adresse

adresse

74131 BONNEVILLE Cedex V.Référence/V.Lettre du : Affaire suivie par : Ligne directe:
XX/XX/XXXX (04) 50 25 39 71

- AVENANT CONTRAT DE TRAVAIL A DUREE DETERMINEE -

Entre les soussignés

La société AVENTICS S.A.S., dont le siège social est situé Zone Industrielle les Fourmis, 74130 BONNEVILLE – n° de SIRET 440 236 453 00013 – Code APE 291 D – représentée par XXXXXXXXXXXX, Directeur des Ressources Humaines, dûment mandatée aux fins des présentes,

Ci-après désignée “la Société”,

D’une part,

ET :

Madame Prénom NOM, né(e) le xx/xx/xxxx

N° de Sécurité Sociale : xxxxxxxxxx

Demeurant : Adresse

De nationalité Française

Ci-après désigné « le Salarié »,

D’autre part,

Les parties sont ci-après conjointement désignées par les "Parties".

Madame Prénom NOM, a été engagée par la Société AVENTICS le XX/XX/XXXX en qualité de métier

Par courrier en date du XX/XX/XXXX, Madame/Monsieur Prénom NOM a demandé à réaliser une journée de travail par semaine, fixée au JOUR, à son domicile dans le cadre du télétravail, en application des articles L 1222-9 et suivants du Code du travail. Ce jour de télétravail sera actionné ou pas en fonction des contraints et besoins du service.

La société Aventics SAS a décidé de donner une suite favorable à cette demande. Les parties sont donc convenues d'apporter les aménagements qui suivent au contrat de travail de Madame/Monsieur Prénom NOM.

Le présent avenant a pour objet de préciser les modalités d'exécution du télétravail.

Seul le lieu de travail de Madame/Monsieur Prénom NOM est modifié ; les autres éléments de son contrat de travail restent inchangés. Madame/Monsieur Prénom NOM continue de bénéficier des mêmes droits et avantages légaux et conventionnels que ceux applicables aux salariés en situation comparable travaillant dans les locaux de l'entreprise.

Article 1 - Date d’application et durée de l’avenant

Les parties conviennent d’appliquer l’organisation de travail de Madame/Monsieur Prénom NOM en télétravail, à compter du date, pour une durée déterminée jusqu’au date. (12 mois maxi)

Si Madame/Monsieur Prénom NOM souhaite poursuivre le télétravail au-delà de cette date, il/elle devra adresser une demande de renouvellement par écrit au service RH au moins 1 mois avant l’échéance. La demande sera examinée au regard des mêmes critères et sera subordonnée à l’accord du hiérarchique. Une réponse écrite sera adressée au salarié dans un délai de 15 jours.

Article 2 - Période d’adaptation

La durée de la période d’adaptation est fixée 3 mois, pendant laquelle chacune des parties peut unilatéralement mettre fin au télétravail, moyennant un délai de prévenance de 15 jours calendaires pour l’employeur, et sans délai pour le salarié.

Le retour à une exécution du contrat de travail sans télétravail s’effectuera à l’issue de la période du présent avenant.

Article 3 – Réversibilité permanente

A l’issue de la période d’adaptation, l’organisation du travail incluant le télétravail demeure réversible et chacune des parties pourra mettre fin unilatéralement au régime du télétravail convenu, sous réserve d’un délai de prévenance de 15 jours. Cette dénonciation sera notifiée par écrit au service RH (courrier remis en main propre ou LRAR)

Article 4 – Suspension provisoire

En cas de nécessité de service (réunion importante, formation, tâches nécessitant la présence du salarié concerné sur une période considérée…), les parties conviennent de la possibilité d’annuler le ou les jours de télétravail validés, à l’initiative du manager, sans que cette initiative puisse être analysée comme une remise en cause du régime de télétravail convenu.

Dans la mesure du possible le manager informera le télétravailleur dans un délai de prévenance de deux jours ouvrés. Cependant en cas de nécessité pour le fonctionnement de l’entreprise, ce délai peut être réduit à un jour.

Article 5 - Organisation du travail

Il est rappelé que la journée de travail en télétravail est considérée comme une journée de travail en entreprise ; ainsi l’activité exigée du télétravailleur doit être équivalente à celle des salariés en situation comparable travaillant dans les locaux de l’entreprise.

Ainsi le salarié en télétravail s’engage à disposer d’un système garde pour ses enfants bas âge, le jour du télétravail. (Pour rappel, il n’est pas possible d’être en télétravail le mercredi pour les salariés dont les enfants sont âgés de moins de 15 ans).

Les modalités de contrôle du temps de travail seront les suivantes : reporting journalier par mail des missions entreprises.

Les plages horaires des cadres, durant lesquelles l’employeur pourra habituellement contacter le salarié sont les suivantes : Entre 8H30 et 18H30.

Les plages horaires des non cadres, durant lesquels l’employeur pourra habituellement contacter le salarié, correspond à la plage fixe de l’horaire souple pratiqué dans l’entreprise.

Article 6 - Droit applicable et égalité de traitement avec les salariés travaillant dans les locaux de l’entreprise

À titre informatif, il est rappelé que les dispositions de l’Accord national interprofessionnel sur le télétravail du 19 juillet 2005 ainsi que les dispositions en vigueur dans l’entreprise s’appliquent au présent contrat de travail.

Madame/Monsieur Prénom NOM reconnaît avoir été informée par son employeur de ces dispositions conventionnelles ainsi que des règles en vigueur dans l’entreprise dans ces matières.

Madame/Monsieur Prénom NOM bénéficie des mêmes droits et avantages légaux et conventionnels que ceux applicables aux salariés de l’entreprise en situation comparable travaillant en permanence dans les locaux de l’entreprise.

La charge de travail, les délais d’exécution, les normes de production et les critères de résultats qui seront exigés de Madame/Monsieur Prénom NOM demeurent équivalents à ceux des salariés de l’entreprise en situation comparable et travaillant dans les locaux de l’entreprise.

Article 7 – Espace de travail et Assurances 

Madame/Monsieur Prénom NOM s’engage à disposer d’un environnement personnel conforme aux règles de sécurités, propice au travail et à la concentration d’une part. D’autre part, il s’engage à informer son assureur du fait qu’il/elle travaille à son domicile et à remettre à son employeur une attestation certifiant que lorsqu’il/elle exécute son travail à son domicile, il/elle est couverte pour l’ensemble des risques découlant de sa police d’assurance habitation et comportant une clause de renonciation à tout recours de l’assureur contre l’employeur.

Article 8 - Équipement

L’Entreprise met à disposition de Madame/Monsieur Prénom NOM les équipements nécessaires à la tenue de son poste (ordinateur portable), lesquels devront être utilisés uniquement dans un cadre professionnel.

Article 9- Indemnisation

En contrepartie de l’ensemble des frais pouvant être exposés (notamment abonnement internet), Madame/Monsieur Prénom NOM percevra une indemnité mensuelle forfaitaire de 15 euros par mois, sur onze mois (exception faite du mois d’août).

Cette indemnisation sera versée à partir du 1er mois complet de télétravail effectué et jusqu’au dernier mois complet de télétravail effectué.

Fait à Bonneville le xx/xx/xx

Avenant en deux exemplaires signés et paraphés

Pour la société , Madame/Monsieur Prénom NOM

XXXXXXXX en sa qualité de DRH

Chaque signature est précédée de la mention

« Bon pour accord aux conditions stipulées dans toutes les pages de l'avenant »

Paraphe des initiales de chaque signataire sur chacune des pages

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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