Accord d'entreprise "Avenant à l'accord d'entreprise relatif à l'aménagement du temps de travail du 12 juin 2008" chez HUBER FRANCE (Siège)

Cet avenant signé entre la direction de HUBER FRANCE et les représentants des salariés le 2021-08-16 est le résultat de la négociation sur le droit à la déconnexion et les outils numériques, sur le forfait jours ou le forfait heures, les autres dispositifs d'aménagement du temps de travail, divers points, le système de rémunération.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T06721008641
Date de signature : 2021-08-16
Nature : Avenant
Raison sociale : HUBER FRANCE
Etablissement : 32519343100088 Siège

Rémunération : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif rémunération pour les salariés : le texte complet de l'avenant du 2021-08-16

Entre les soussignés :

La Société HUBER France SAS,

Immatriculée au RCS de STRASBOURG sous le numéro 325 193 431 dont le siège social est sis 3 rue des Chênes, 67670 MOMMENHEIM

représentée par Monsieur xxxxxxxxxxxx, Directeur Général, ayant tous pouvoirs à l'effet des présentes,

D'une part,

Et,

Le syndicat CFTC,

Représenté par xxxxxxxxxx, agissant en sa qualité de déléguée syndicale, conformément à sa nomination en date du 17 Juin 2019. Ledit syndicat a obtenu 100% des voix lors des élections du Comité Social et Economique intervenues le 23 avril 2019.

D'autre part.

Il a été conclu ce qui suit :

PREAMBULE :

La présente convention a vocation à modifier le précédent accord d'entreprise portant sur l'aménagement du temps de travail signé le 12 juin 2008.

En effet, en raison de l'évolution de l'activité principale de l'entreprise et de ses effectifs, il a été convenu de modifier les stipulations de l'accord initial relatives au forfait annuel en jours, à savoir ainsi uniquement ses articles 4, 5, 6 et 7.

La mise à jour de l'accord s'imposait afin d'étendre les possibilités de conclusion d'une telle organisation du temps de travail, avec l'ensemble des salariés cadres, autonomes dans l'organisation de leur temps de travail et n'étant pas soumis à l'horaire collectif au sein de l'entreprise. Par ailleurs, le présent avenant a également pour objet de garantir une meilleure protection de la santé et de la sécurité des salariés concernés.


Le présent accord a expressément vocation à se substituer à l'ensemble des dispositions conventionnelles en vigueur ayant le même objet, notamment à celles prévues au sein de la convention collective du Commerce de gros, applicable à l'entreprise.

Le présent projet d'accord a pour objet de définir le cadre dans lequel sera organisé le temps de travail de ses salariés afin :

  • d'actualiser et d'adapter aux particularités de la société la gestion de la durée du travail des salariés disposant d'une grande autonomie dans l'organisation de leur emploi du temps, et dont la nature des fonctions ne les conduit pas à suivre l'horaire collectif applicable ;

  • d'organiser dans le cadre du présent accord les conditions et modalités de mise en oeuvre de cette forme d'aménagement du temps de travail, afin de garantir que l'amplitude et la charge de travail restent raisonnables et assurent une bonne répartition, dans le temps, du travail des salariés, et ce dans le respect des principes communautaires de protection de leur sécurité et de leur santé.

L'ensemble des considérations ayant présidé à l'élaboration du présent accord font que l'accord forme un tout indivisible qui ne saurait être mis en œuvre de manière fractionnée.

PARTIE I – DISPOSITIONS GENERALES

Objet de l'accord

Le présent accord a pour objet la mise en place, au sein de la Société, du décompte du temps de travail en jours sur l'année pour ses salariés autonomes ainsi que la modification de son aménagement du temps de travail afin de répartir la durée du travail sur une période de référence annuelle.

Cadre juridique de l'accord

Le présent accord est conclu sur la base des articles L 3121-39, L 3121-42, L 3121-43 du Code du travail, dispositions permettant la mise en place par la conclusion d'un accord collectif d'entreprise de conventions individuelles de forfait.

En application de l'article L 3121-56 du Code du travail, les conventions de forfait en jours sur l'année peuvent être conclues pour les cadres qui disposent d'une autonomie dans l'organisation de leur emploi du temps et dont la nature des fonctions ne les conduit pas à suivre l'horaire collectif applicable dans l'entreprise.

Champ d'application

Le présent accord s’applique aux salariés de la société HUBER France SAS répondant aux critères définis à l’article 2.1 du présent accord.

Durée d'application

Le présent accord se substitue aux dispositions de la convention de branche du Commerce de Gros ayant le même objet, dont relève la Société.

Le présent accord s'applique à compter du 1er septembre 2021. Il est conclu pour une durée indéterminée.

Après son entrée en vigueur, le présent accord pourra être dénoncé par l'une des parties signataires, conformément à l'article L 2261-9 du Code du travail.

Cette dénonciation se fera par lettre recommandée avec accusé de réception, en respectant un préavis de trois mois.

Révision

Le présent accord pourra faire l'objet de révision à l'initiative de chacune des parties signataires et toute demande de révision devra obligatoirement être accompagnée d'une proposition de rédaction nouvelle.

Le plus rapidement possible et, au plus tard, dans un délai de deux mois à partir de l'envoi de cette lettre, les parties devront s'être rencontrées en vue de la conclusion éventuelle d'un avenant de révision.

Les dispositions, objet de la demande de révision, resteront en vigueur jusqu'à la conclusion d'un tel avenant.

En outre, en cas d'évolution législative ou conventionnelle susceptible de remettre en cause tout ou partie des dispositions du présent accord, les parties signataires conviennent de se réunir à nouveau, dans un délai de trois mois après la publication de ces textes, afin d'adapter lesdites dispositions.

  1. Litiges

Les parties au présent accord se réuniront en cas de litiges individuels ou collectifs quant à l'interprétation ou l'application de l'accord.

A défaut d'accord amiable, chacune des parties pourra saisir le tribunal compétent.

  1. Dépôt

Après signature, le présent accord sera, à la diligence de l'entreprise, déposé via la plateforme de téléprocédure (www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr).

PARTIE II - REGIME JURIDIQUE DU FORFAIT ANNUEL EN JOURS

Catégorie de salariés concernés

Le présent accord s'applique aux salariés de la société, ayant la qualification professionnelle de cadre qui, compte tenu de leur niveau de qualification et de l'autonomie dont ils disposent dans l'organisation et la gestion de leur emploi du temps, ont une durée de travail qui ne peut être prédéterminée et qui pourra être soumise, après leur accord, à un calcul selon un forfait annuel exprimé en jours.

Les salariés concernés doivent disposer d'un degré suffisant d'autonomie dans l'accomplissement de leur mission, le bon accomplissement de cette mission caractérisant la mesure réelle de leur contribution à la société.

Ainsi, conformément à l'article L3121-58 du Code du travail, le présent accord s'applique aux salariés de la société, dont la durée du travail ne peut pas être prédéterminée et qui disposent d'une réelle autonomie dans l'organisation de leur emploi du temps pour l'exercice des responsabilités qui leur sont confiées.

  1. Nombre de jours travaillés

    1. Nombre maximal de jours à travailler et période de référence

La comptabilisation du temps de travail des salariés définis à l'article 2.1 s'effectuera en jours.

Le nombre de jours travaillés pour une année complète d'activité sera de 217 jours, auquel s'ajoutera la journée de solidarité, soit un total de 218 jours.

La période de référence prise en compte pour déterminer ce forfait en jours correspond à l'année civile, soit du 1er janvier au 31 décembre.

Le nombre de jours travaillés sera décompté de la manière suivante :

  • En cas de présence du salarié pendant une durée inférieure ou égale à 5 heures au cours d'une journée, peu importe leur répartition au cours de la journée : décompte d'une demi-journée de travail.

  • En cas de présence du salarié pendant une durée supérieure à 5 heures au cours d'une journée : décompte d'une journée de travail.

Afin de simplifier la gestion et de faciliter le respect des 218 jours travaillés, le nombre de jours de repos à prendre durant la période de référence de douze mois à venir, compte tenu du calendrier, sera communiqué à chaque salarié soumis à une convention individuelle de forfait annuel en jours au début de ladite période.

Il sera calculé en fonction du nombre de jours ouvrés de la période référence :

  • Nombre de jours fériés tombant un jour ouvré

  • 25 jours ouvrés de congés payés

  • 218 jours travaillés

= jours de repos

Le plafond de 218 jours travaillés s'entend pour un salarié cadre qui, du fait de sa date d'embauche, dispose de l'ensemble de ses droits à congés payés, soit 25 jours ouvrés.

Ce plafond sera donc majoré du nombre de jours de congés payés non acquis pour le salarié qui, du fait de sa date d'entrée dans la société, ne bénéficie pas de l'ensemble de ses droits à congés pour la période de référence de douze mois.

En cas d'embauche ou de départ en cours d'année civile, le plafond de 218 jours sera calculé au prorata du temps de présence dans l'année civile en fonction du nombre de semaines selon la formule suivante :

Nombre de jours à travailler = 217 × nombre de semaines travaillées ou à travailler/47

Il est précisé que la rémunération due aux salariés, dans ce cadre, sera calculée au prorata des jours ouvrés de présence (jours fériés et jours de repos compris) sur les jours ouvrés dans l'année. L'indemnité de congés payés se calcule alors au dixième de la rémunération totale perçue par le salarié au cours de la période de référence (sans comparaison possible avec le maintien de salaire).

Il est précisé qu'en cas de départ du salarié au cours de la période de référence, il sera procédé, dans le cadre du solde de tout compte, à une régularisation en comparant le nombre de jours réellement travaillés ou assimilés avec ceux qui ont été payés conformément à la méthode visée ci-dessus. Si le compte du salarié est créditeur, une retenue, correspondant au trop-perçu, pourra être effectuée sur la dernière paie de ce dernier dans les limites autorisées par la Loi. Le solde restant dû, le cas échéant, devra être remboursé mensuellement par le salarié. Si le compte du salarié est débiteur, en revanche, un rappel de salaire correspondant lui sera versé.

Par ailleurs, les absences rémunérées assimilées à des périodes de présence au regard des règles d'acquisition des droits à congés payés (maladie, congés maternité et paternité, etc.) seront déduites du nombre de jours travaillés au titre du forfait, par journée ou demi-journée.

Néanmoins, les absences non assimilées à du temps de travail effectif impactent le nombre de jours de congés payés acquis. Le nombre de jours de congés payés non acquis ou acquis et non pris, augmente à due concurrence le nombre de jours travaillés.

Les absences non rémunérées donneront lieu à une retenue proportionnelle sur le montant mensuel de la rémunération.

2.2.2 Forfait annuel en jours réduit

Dans le cadre d'un travail réduit à la demande du salarié trois mois avant sa date d'effet, et en cas d'accord de la Direction, il pourra être convenu par convention individuelle, de forfaits portant sur un nombre de jours inférieur à 218.

Le salarié devra obligatoirement préciser sur sa demande son souhait du ou des jours et/ou demi­ journées non travaillés de la semaine.

Le passage au forfait annuel en jours réduit sera formalisé par la conclusion d'un avenant au contrat de travail du salarié.

Acquisition des jours de repos et temps de travail effectif

En application des dispositions des articles L.3141-5 et L3141-6 du Code du travail, et sans préjudice des règles relatives aux congés payés annuels, le nombre de jours de repos s'acquiert en fonction du temps de travail effectif dans l'année.

La prise des jours de repos est effectuée à l'initiative du salarié, avec l'accord exprès de la Direction.

Les salariés sont informés que pour des raisons motivées par le bon fonctionnement de la société, l'employeur pourra demander aux salariés de reporter la prise de leurs jours de repos.

Par ailleurs, l'employeur pourra imposer aux salariés de poser leurs jours de repos, moyennant le respect d'un délai de prévenance de sept jours, et dans la limite de cinq jours par an.

Les salariés sont informés que les jours de repos doivent être soldés avant la fin de la période de référence.

Les jours de repos sont acquis au cours de la période de référence au prorata du temps de travail effectif du salarié sur cette période. Le calcul du droit à l'acquisition des jours de repos est donc proportionnellement affecté par les absences du salarié non assimilées à du temps de travail effectif.

Par conséquent, toute absence non considérée comme du travail effectif sera décomptée des journées de repos proportionnellement à la durée de l'absence du salarié (par exemple : 30 jours d'absence équivalent à -1/12 de jours de repos).

Les absences rémunérées assimilées à des périodes de présence au regard des règles d'acquisition des droits à congés payés et pour lesquelles le salaire est maintenu doivent être prises en compte dans le forfait comme si elles avaient été travaillées.

Renonciation à une partie des jours de repos

Conformément à l'article L 3121-59 du Code du travail, les salariés qui le souhaitent peuvent, avec l'accord la direction, travailler au-delà du plafond annuel de référence de 218 jours, en renonçant à une partie de leurs jours de repos.

L'accord entre le salarié et l'employeur sera formalisé par écrit, par le biais d'un avenant au contrat de travail. Cet avenant sera valable pour l'année en cours et ne pourra pas être reconduit de manière tacite.

Chaque jour de repos auquel le salarié aura renoncé donnera droit une rémunération au taux majoré de 10 %.

Conformément à l'article L 3121-66 du Code du travail, le nombre total de jours travaillés dans l'année, à la suite du rachat de jours de repos, ne pourra pas dépasser 235 jours travaillés.

Rémunération

Le montant de la rémunération des salariés sera fixé individuellement dans chaque contrat ou avenant au contrat de travail instituant le forfait annuel en jours.

Toutefois, les salariés bénéficieront d'une rémunération annuelle au minimum égale au salaire minimum conventionnel de leur catégorie majoré de 10%.

L'adaptation de ces modalités de gestion du travail ne peut entrainer une baisse du salaire brut de base en vigueur.

Les parties précisent que la rémunération versée aux salariés intégrera les sujétions particulières liées

à l'absence de référence horaire.

Limites quotidiennes et hebdomadaires à la durée effective du travail et périodes de repos

Conformément aux articles L 3131-1, L 3132-2 et L 3134-13 du Code du travail, les dispositions relatives au repos quotidien, au repos hebdomadaire et aux jours fériés chômés s'appliquent aux salariés concernés par la convention individuelle de forfait.

Ainsi, ils bénéficieront d'un repos journalier d'une durée de 11 heures consécutives ainsi que d'un repos hebdomadaire d'une durée de 35 heures consécutives (24 heures+ 11 heures), attribué en principe le dimanche.

L'amplitude journalière de travail ne devra pas excéder 13 heures par jour, pauses comprises.

Compte tenu de l'autonomie dont dispose les salariés dans la gestion de leur emploi du temps, ces derniers feront le nécessaire pour organiser leur temps de travail, dans le respect des dispositions précitées.

Suivi de la charge de travail

  • Le document de contrôle

Conformément à l'article L3121-65 du Code du travail, le forfait annuel en jours s'accompagne d'un contrôle du nombre de jours travaillés au moyen d'un document de contrôle faisant apparaitre le nombre et la date des journées ou des demi-journées travaillées, ainsi que le positionnement et la qualification des jours de repos en repos hebdomadaires, congés payés, congés conventionnels ou jours de repos au titre de la réduction du temps de travail auxquels le salarié n'a pas renoncé.

Ce document est établi en deux exemplaires, un exemplaire étant destiné à chacune des parties.

Il sera tenu par le salarié, sous la responsabilité de l'employeur, qui le complètera au fur et à mesure de l'année.

Chaque mois, le salarié signera le document de contrôle après l'avoir rempli, puis le transmettra signé à son supérieur hiérarchique au plus tard le premier jour ouvrable du mois suivant.

Le supérieur hiérarchique du salarié ayant conclu une convention de forfait définie en jours assurera le suivi régulier de l'organisation du travail de l'intéressé et de sa charge de travail afin de vérifier que la charge de travail du salarié est compatible avec le respect des temps de repos quotidiens et hebdomadaires.

A ce titre, le responsable hiérarchique devra vérifier, lors de la remise du document de contrôle mensuel, le nombre de jours de repos par semaine dont a bénéficié le salarié et le nombre de jours travaillés par mois. Sauf en cas de circonstances exceptionnel/es, le nombre de jours travaillés ne devra pas dépasser 23 jours dans le mois et en aucun cas 6 jours dans la semaine.

Les documents de contrôle permettant de comptabiliser le nombre de jours travaillés seront conservés pendant une durée minimale de trois ans par l'employeur.

  • L'entretien individuel annuel obligatoire

Conformément à l'article L 3121-64 du Code du travail, les salariés définis à l'article 2.1 du présent accord bénéficient, chaque année, d'un entretien avec leur supérieur hiérarchique au cours duquel seront évoquées :

  • l'organisation et la charge de travail des intéressés ;

  • l'organisation du travail dans la société ;

  • l'amplitude de leurs journées d'activité ;

  • l'articulation entre l'activité professionnelle et la vie personnelle et familiale ;

  • la rémunération des intéressés.

Au cours de cet entretien, le supérieur hiérarchique du salarié s'assurera du respect d'une amplitude et d'une charge de travail raisonnables ainsi que de la bonne répartition dans le temps du travail de l'intéressé.

Les modalités d'exercice par le salarié de son droit à la déconnexion sont définies par l'employeur et communiquées par tout moyen aux salariés concernés.

  • Procédure d’alerte

En cas de difficulté à organiser son emploi du temps dans le cadre de la convention de forfait annuelle en jours, à gérer son niveau de charge de travail, d’évènements non planifiés (abandon ou lancement de projets, changement d’organisation) ou à maitriser le volume du temps consacré à son activité professionnelle, le salarié pourra solliciter, par courriel, un entretien soit avec son supérieur hiérarchique, soit avec la direction afin qu'une solution opérationnelle soit trouvée.

En cas d’alerte du salarié, le responsable hiérarchique organise un rendez-vous dans les meilleurs délais et au plus tard sous huit jours afin de trouver les solutions adéquates et d’ajuster, le cas échéant, la charge de travail du salarié.

Par ailleurs, si le supérieur hiérarchique est amené à constater que l'organisation du travail adoptée par le salarié et/ou que la charge de travail aboutissent à des situations anormales, celui-ci pourra également organiser un rendez-vous avec le salarié. 

Convention individuelle de forfait

Conformément à l'article L3121-55 du Code du travail, une convention individuelle de forfait en jours établie par écrit sera conclue avec chaque salarié défini à l'article 2.1 du présent accord. Elle mentionnera la rémunération forfaitaire annuelle et le nombre de jours travaillés par an.

La convention de forfait sera proposée sous forme d'avenant et fera à ce titre partie intégrante du contrat de travail du salarié.

  1. Droit à la déconnexion

    1. Définition du droit à la déconnexion

Conformément à l'article L.3121-64 du Code du travail, les parties signataires de l'accord conviennent de définir les modalités d'exercice du droit à la déconnexion dont bénéficie tout salarié en dehors de son temps de travail.

Le droit à la déconnexion s'entend comme le droit pour le salarié de ne pas se connecter à ses outils numériques professionnels (messagerie, application, logiciel, internet, intranet, etc.) et de ne pas être contacté en dehors de son temps de travail, que ce soit au moyen du matériel professionnel mis à sa disposition par l'employeur, ou de son matériel personnel (ordinateur, tablette, téléphone mobile, filaire, etc.).

Le temps de travail correspond aux horaires de travail du salarié pendant lesquels il se tient à la disposition de l'employeur, se conforme à ses directives et ne peut vaquer à des occupations personnelles. En sont exclus les temps de repos quotidien et hebdomadaire, les périodes de congés payés et autres congés, les jours fériés non travaillés et les jours de repos.

Exercice du droit à la déconnexion

Aucun salarié n'est tenu de consulter ni de répondre à des courriels, messages ou appels téléphoniques professionnels en dehors de son temps de travail, pendant ses congés, ses temps de repos et absences autorisées.

En cas de circonstances exceptionnelles tenant à l'urgence ou à l'importance de la situation, des dérogations au droit à la déconnexion pourront être mises en œuvre.

Fait à MOMMENHEIM, en 2 exemplaires,

Le 16 août 2021

xxxxxxxxxx

xxxxxxxxxx

xxxxxxxxxx

xxxxxxxxxx

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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