Accord d'entreprise "ACCORD SUR LA NAO 2022" chez JACOB HOLM INDUSTRIE FRANCE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de JACOB HOLM INDUSTRIE FRANCE et les représentants des salariés le 2022-05-16 est le résultat de la négociation sur les autres dispositifs d'aménagement du temps de travail, le système de primes, les travailleurs handicapés, la qualité de vie au travail et l'équilibre pro perso, les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires).

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T06822006577
Date de signature : 2022-05-16
Nature : Accord
Raison sociale : GLATFELTER INDUSTRIES (FRANCE) SAS
Etablissement : 39473664900028 Siège

Salaire : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif salaire pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2022-05-16

ACCORD D’ENTREPRISE A DUREE DETERMINEE

NEGOCIATIONS ANNUELLES OBLIGATOIRES 2022

Conclu entre :

La société Glatfelter Industries (France) SAS ci-après dénommée « la Société », représentée par

D’une part, et

L'organisation syndicale C.F.D.T., représentée par

D’autre part,

PREAMBULE

Dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire visée aux articles 2242-15 et 2242-17 du Code du Travail, la Direction a régulièrement convoqué la déléguée syndicale les 15 décembre 2021, 17 mars 2022, 29 mars 2022 et 05 avril 2022.

La représentante syndicale s’est fait assistée lors de chacune de ces réunions par.

Les termes abordés ont été en conformité avec les dispositions légales.

La première réunion a fait l’objet d’échange d’informations et de discussions en particulier sur l’effectif, les salaires effectifs, l’égalité hommes/femmes, l’organisation du travail et les heures supplémentaires, les régimes de prévoyance complémentaire/frais de santé, l’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés, la politique de qualité de vie au travail, la stratégie du Groupe...

Plus précisément :

I - Concernant l’article 2242-15 du code du travail :

Organisation du travail et améliorations des conditions de travail

L’accord d’entreprise relatif à la gestion des temps a été conclu le 31 mai 2007 et est toujours en vigueur à ce jour. Des dispositions sont applicables au personnel suivant le rythme d’une succession de postes de 8 heures, au personnel de journée à l’horaire fixe, à l’horaire libre (horaires individualisés) et aux cadres autonomes.

La Direction s’efforcera comme toujours d’offrir les meilleures conditions de travail à l’ensemble du personnel.

A noter que nous avons 35 collaborateurs au forfait jour, 3 collaborateurs aux 2*7, 82 collaborateurs aux 5*8, 4 collaborateurs qui travaillent en 4*8, 30 collaborateurs qui travaillent de journée, 4 collaborateurs à temps partiel et 1 qui ne travaille que le matin, présents toute l’année sur une période allant du 1er novembre 2020 au 31 octobre 2021.

Heures supplémentaires

Les heures supplémentaires sont utilisées conformément à leur objet et constituent une prérogative de l’employeur. Dans le cadre de notre organisation, les heures supplémentaires sont effectuées et réalisées principalement par le personnel de production et de maintenance dans le cadre des renforts quand une équipe se trouve en sous-effectif (remplacement suite à des congés exceptionnels, des arrêts de travail, des congés payés…), à des incidents rencontrés sur la ligne nécessitant la présence de certaines compétences, à des travaux exceptionnels, des productions spécifiques. Cette année également, en raison de la situation sanitaire que nous avons connue, le service nettoyage a effectué de nombreuses heures supplémentaires liées aux nettoyages plus fréquents, aux désinfections, etc.

Les heures supplémentaires réalisées cette année l’ont été dans le cadre :

  • Des renforts (production, maintenance, labo…) selon les règles en vigueur,

  • Des heures liées à la crise sanitaire pour faire face au Covid-19,

  • Des livraisons exceptionnelles à réaliser le samedi (notamment en fin de mois),

  • Des travaux exceptionnels (remise en état bâtiment, opérations de nettoyage à la suite de visites officielles…) et dépannage d’urgence,

  • Des productions spécifiques,

  • Des projets ou missions exceptionnels.

Le recours aux heures supplémentaires a baissé de 3% par rapport à l’année précédente toutes catégories et tous sexes confondus.

Recours au travail temporaire

De manière générale, entre novembre 2020 et octobre 2021, la société a eu recours à du personnel intérimaire ou à des CDD pour les raisons suivantes :

  • Fonctionnement continu, nécessitant, lors de la période estivale, l’embauche de salariés temporaires, pour la rotation des congés payés,

  • Remplacements de personnes absentes pour une longue durée (notamment longs arrêts, congé parental, congé maternité, etc.),

  • Surcroit d’activité lié à la crise sanitaire et aux mesures pour faire face au Covid 19,

  • Commandes exceptionnelles pour l’exportation, augmentation des volumes en période de qualification de nouveaux produits ou nouveaux clients (début 2021 : surcroît d’activité).

Situation générale de l’emploi

Le taux de turn-over en 2021 a été de 7.62%.

Ancienneté moyenne : 13.52 ans

Ancienneté moyenne femmes : 15.15 ans

Ancienneté moyenne hommes : 13.14 ans

Age moyen : 41 ans

Age moyen femmes : 46 ans

Age moyen hommes : 40 ans

Epargne salariale

Le plan d'épargne entreprise (PEE) est un système d'épargne collectif qui permet au salarié d'augmenter ses revenus par la constitution, avec l'aide de l'entreprise, d'un portefeuille de valeurs mobilières. Au sein de Jacob Holm Industries France, le PEE a été mis en place en 2003 et permet aux salariés de verser :

  • Les sommes qu'ils reçoivent au titre de l'intéressement ou de la participation.

  • Des versements volontaires.

  • Les abondements éventuels de l'entreprise.

Suivi de la mesure visant à réduire les écarts de rémunération

La Direction s’engage à fournir aux représentants du personnel un rapport détaillé de la situation H/F une fois par an dans le cadre de la consultation annuelle obligatoire portant sur la politique sociale de l’entreprise et mis à disposition dans la BDESE.

Une fois par an, l’entreprise s’engage à comparer tous les salaires de l’entreprise par sexe, ancienneté, coefficient, statut, compétences et veiller à l’absence de tout écart qui ne serait pas justifié par l’un de ces critères.

II – Concernant l’article 2242-17 du code du travail :

Egalité Femmes/Hommes

Dans le cadre de l’égalité femmes/hommes, une situation comparée a été établie et présentée à l’organisation syndicale CFDT ainsi que les indicateurs de suivi de l’accord triennal en vigueur.

Il a été noté et rappelé que l’effectif actuel de la société en équivalent temps plein (CDI, CDD, apprentis) se décompose comme suit, au 18 novembre 2021 :

  • 146 hommes,

  • 24 femmes.

La situation comparée a été réalisée par coefficient et catégorie (ouvriers, employés, technicien, article 36, cadres & assimilés).

Prévoyance complémentaire / frais de santé

Pour mémoire, par décision unilatérale de la Société, un régime de prévoyance complémentaire et frais de santé a été mis en place de manière collective et obligatoire il y a quelques années (fin 2001). Le dispositif évolue conformément aux dispositions légales.

Début 2018, suite à la nouvelle règle liée à l’OPTAM, une option « sur complémentaire » a été proposée aux collaborateurs pour un montant de 0.15% brut du PMSS.

Des discussions ont débuté début 2020 afin d’apporter, via la sur complémentaire, une meilleure couverture santé aux collaborateurs le désirant. À la suite d’une enquête interne début 2021, il n’a

pas été donné suite à ce projet, l’enquête ayant démontré un intérêt mitigé des salariés à la modification de la surcomplémentaire.

Depuis début 2021, les salariés ont accès à la plateforme en ligne d’AG2R la mondiale afin d’être acteur de leurs dossiers de mutuelle/prévoyance.

Mesures relatives à l’insertion professionnelle et au maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés

La stratégie de la société est bien d’atteindre un statut d’employeur exemplaire dans l’industrie du non-tissé en stimulant un environnement multiculturel qui donne l’égalité des chances à tous.

Nombre de salariés concernés : 6 sur l’année dont une personne a quitté l’entreprise en mars 2021. A fin décembre 2021 : 5 CDI, dont 5 qui ont pu bénéficier d’un aménagement spécifique de poste ou d’un reclassement.

Pour mémoire, depuis 2007, la Société mène des projets de maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés en collaboration avec Action et Compétences et a notamment mis en place des actions pour 5 collaborateurs ayant eu un statut de « travailleur handicapé » lié à leur état de santé. Ce statut ne garantit pas une sécurité d’emploi, mais il permet au bénéficiaire et à la société d’accéder à des dispositifs d’aides notamment au maintien dans l’emploi (aménagement de poste, acquisition de matériel adapté, cofinancement d’équipements de protection individuelle spécifiques…).

Parallèlement, la société, dans la mesure du possible, a recours à une entreprise adaptée dans le cadre de travaux de sous-traitance. Elle participe également via des associations reconnues, au développement d’actions en faveur de la formation, de l’emploi, de l’insertion et de l’accompagnement des personnes et travailleurs handicapés.

L’assistante sociale que la Direction met à disposition des collaborateurs les aide régulièrement dans leurs démarches (dossier RQTH, contacts avec Cap Emploi, autre).

III - Bilan des discussions :

La Direction a demandé aux représentants de faire part de leurs revendications.

La CFDT a présenté à la Direction ses demandes :

Pour tous :

  • Le maintien des acquis,

  • Augmentation générale de 6%,

  • Augmentation individuelle,

  • Revalorisation des primes,

  • Attribution d’une prime Macron,

  • Rémunération en jours fériés pour l’ensemble des postes pour le 1/5- 24 et 25/12 et 1/1,

  • Prise en charge par l’employeur de la part salariale de la mutuelle,

  • Création d’une prime de vacances de 300€,

  • Mise en place d’une enveloppe « égalité professionnelle »,

  • Forfait mobilité durable pour ceux qui font du covoiturage où viennent en vélo,

  • Indemnité de déplacement pour tous,

  • Mise en place d’un CET,

  • Octroi d’un échelon supplémentaire pour les personnes bloquées depuis plus de 5 ans dans le même échelon,

  • Définir les conditions de promotions professionnelles selon des critères précis,

  • Création d’un échelon de « reconnaissance » pour les personnes qui ne peuvent pas évoluer au niveau de la grille salariale.

Lors de la seconde réunion, la Direction a présenté la situation générale de l’entreprise ainsi que les avantages acquis.

Elle a proposé des mesures portant sur les trois thèmes des négociations annuelles obligatoires 2022 à savoir :

Egalité professionnelle femmes/hommes

La Direction a présenté la situation comparée de l’année 2021, les résultats de l’entreprise au calcul de l’index de l’égalité femme/homme et également les indicateurs de suivi de l’accord égalité femme/homme triennal signé en 2019 et portant sur :

  • Embauche et accès à l’emploi,

  • Accès à la formation professionnelle,

  • Rémunération effective.

Qualité de Vie au Travail

La Direction a rappelé que de nombreuses actions ont été menées en 2018 au regard de la QVT notamment :

  • Mise en place d’une permanence d’assistance sociale,

  • Audit QVT par une psychologue du travail,

  • Actions d’amélioration des conditions de travail en partenariat avec le CHSCT tout au long de l’année.

La Direction a poursuivi ses actions en 2019 avec la mise en place d’un accord QVT triennal et l’évaluation annuelle du bien-être au travail à travers l’enquête collaborateur du groupe « employee engagement survey ».

En 2020, en plus du suivi de l’accord de 2019 et des plans d’actions suite à l’audit QVT et l’enquête interne, la Direction a organisé une semaine du bien-être et de la prévention santé dans le cadre de la semaine nationale de la QVT sur le thème de la « prévention santé » afin de permettre à chaque collaborateur d’accéder à des informations, services, conseils sur différents thèmes comme le tabagisme, l’alimentation, la sophrologie, le sommeil, le Pilate.

En 2020, des négociations ont été menées et ont abouti à la signature d’un accord portant sur le télétravail début 2021.

Également en 2021, la Direction a organisé une semaine du bien-être dans le cadre de la semaine nationale de la QVT afin de permettre à chaque collaborateur de participer à différents ateliers : nutrition équilibrée, massages, etc.

L’opération « semaine de la QVT » ayant rencontré un grand succès auprès des collaborateurs les années précédentes sera renouvelée en 2022.

A compter du 1er avril 2022, la Direction a mis en place également une permanence tenue par une psychologue du travail afin de soutenir et écouter les collaborateurs rencontrant des problématiques d’ordre professionnel.

Rémunération

La Direction propose de répondre favorablement à 6 demandes de la CFDT :

  • Maintenir les acquis à savoir : prime de fin d’année, prime d’assiduité, prime du 1er mai.

  • Octroyer une augmentation générale,

  • Mettre en place une enveloppe d’augmentation individuelle,

  • Revaloriser les primes DJF/équipe/DJF exceptionnel,

  • Mettre en place une enveloppe « égalité professionnelle »,

  • Maintenir la règle développée en 2021 concernant la prime du 1er mai.

En parallèle, le point concernant le CET n’est pas fermé, et sa faisabilité sera traitée ultérieurement en 2022.

Les 3ème et 4ème réunions ont permis à la Direction et aux partenaires sociaux d’affiner les propositions faites.

La Direction et les partenaires sociaux se sont efforcés de trouver un accord permettant de prendre en compte la situation de l’entreprise et ses résultats financiers au cours des dernières années, mais également le contexte social.

Article 1 : Durée de l’accord 

L’accord est conclu pour une durée déterminée d’un an. Il prendra effet au 1er janvier 2022 et s’appliquera sur l’exercice civil 2022, s’achevant au 31 décembre 2022.

Il ne se transformera pas en accord à durée indéterminée à l’échéance de son terme et cessera de produire tous effets à compter du 31 décembre 2022.

Article 2 : Champ d’application

Le présent accord s’applique, sauf mentions contraires, à l’ensemble des salariés de l’entreprise tout contrat confondu.

Exception faites des mesures salariales décrites à l’article 3C A, qui s’appliquent aux salariés liés à l’entreprise par un contrat de travail à durée indéterminée ou déterminée présents dans les effectifs lors du versement des mesures ci-dessous (article 3C A), à l’exception des salariés sous statut particulier dont la rémunération est régie par un contrat qui s’inscrit dans le cadre d’un cursus de formation professionnelle (contrat d’apprentissage, contrat de professionnalisation, stagiaires sous convention de stage, etc.), ainsi que des cadres au coefficient 700.

Les salariés à temps partiel bénéficient des mesures exprimées en montant fixe au prorata de leur taux d’activité.

Sauf mention contraire, et sauf cas légaux ou conventionnels, les salariés dont le contrat est suspendu sans rémunération (type congé parental, congé sabbatique, etc.) ne bénéficient pas des primes prévues par le présent accord, sauf au prorata de leur présence effective et rémunérée sur la période de référence considérée.

Article 3A : Mesures concernant l’égalité femme/homme

La Direction s’engage à suivre les indicateurs prévus dans l’accord égalité femmes/hommes 2019-2022 et à les présenter une fois par an aux représentants du personnel lors d’une réunion du CSE. Ceux-ci seront à disposition dans la BDES. Les points traités dans l’accord sont :

  1. L’embauche, et plus généralement l’accès à l’emploi,

  2. L’accès à la formation professionnelle,

  3. L’articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale,

  4. La rémunération effective.

L’entreprise présentera également au même moment, les résultats portant sur l’index égalité femmes/hommes.

Les partenaires sociaux adhèrent aux propositions faites.

L’accord actuel arrivant à échéance au 30 juin 2022, les parties conviennent d’ouvrir les négociations portant sur un nouvel accord ultérieurement.

Article 3B : Mesures relatives à la qualité de vie au travail

La Direction s’engage à suivre les indicateurs prévus dans l’accord qualité de vie au travail 2019-2022 et à les présenter une fois par an aux représentants du personnel lors d’une réunion du CSE. Ceux-ci seront à disposition dans la BDESE.

La Direction rappelle qu’une enquête collaborateur portant sur le bien-être en entreprise est faite annuellement.

La Direction s’engage en 2022 à proposer une semaine portant sur le bien-être et la prévention santé aux salariés et plus particulièrement cette année sur le thème du bien-être afin de leur donner un accès privilégié à des informations, conseils, activités physiques, etc.

Les partenaires sociaux adhèrent aux propositions faites.

L’accord actuel arrivant à échéance au 30 juin 2022, les parties conviennent d’ouvrir les négociations portant sur un nouvel accord ultérieurement.

Article 3C : Mesures salariales

A - Augmentation des salaires 2022

Augmentation générale

Les salariés embauchés en contrat à durée indéterminée ou déterminée au 1er avril 2022, percevront une augmentation générale avec effet au 1er avril 2022 de 75€ bruts mensuels, hors cadres au coefficient 700.

Augmentations individuelles

Une enveloppe d’augmentation individuelle pour le site de 0.5% des salaires bruts de base au 31.12.2021 sera répartie au 1er avril 2022 au mérite aux collaborateurs les plus performants.

Par ailleurs et dans la mesure du possible, une attention particulière sera portée aux salariés n’ayant pas bénéficié de mesure individuelle depuis plus de 5 ans ou ayant des rémunérations particulièrement en décalage par rapport à ce qu’il se pratique sur le marché de l’emploi local. C’est une mesure qui sera appliquée chaque année lors des NAO.

En complément, une enveloppe de 0.1% des salaires bruts de base au 31.12.2021 sera destinée à compter du 1er avril 2022 à la réduction des écarts de salaire.

B - Prime de fin d’année 2022

Au titre de l’année 2022, l’entreprise versera une prime d’un montant maximal de 1000 € bruts aux bénéficiaires visés à l’article 2 qui bénéficieront d’une ancienneté d’au moins 3 mois au 30 novembre 2022 et qui seront présents au 30 novembre 2022.

Le montant de la prime sera modulé en fonction de la durée de présence effective dans l’entreprise au cours de l’année 2022.

Le paiement interviendra avec le versement des salaires le 30 novembre 2022.

Par exception au premier paragraphe, les salariés en âge de bénéficier de leur pension retraite et souhaitant exercer ce droit en 2022, auront droit à la prime de fin d’année au prorata de leur temps de présence au moment de leur départ effectif, ceci même s’ils ne sont plus présents dans les effectifs à la date de versement mentionnée au troisième paragraphe.

C - Prime d’assiduité 2022

La prime d’assiduité sera versée comme suit en 2022 :

  • Un premier versement le 31 mars 2022 pour la période du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022. Ce montant est proratisé selon la durée de présence effective dans l’entreprise à l’intérieur de ce semestre. La prime d’un montant brut maximum de 300 € sera réduite de 40 € pour chaque 1er jour d’arrêt, de 20 € pour chaque deuxième et troisième jour d’arrêt, de 40 € pour le quatrième jour d’arrêt, puis de 20 € pour chaque jour d’arrêt à partir du 5ème jour, jusqu’à extinction de la prime. La période prise en compte pour les arrêts va du 1er septembre 2021 au 28 février 2022.

  • Un second versement le 30 septembre 2022, pour la période du 1er avril 2022 au 30 septembre 2022. Ce montant est proratisé selon la durée de présence effective dans l’entreprise à l’intérieur de ce semestre. La prime d’un montant brut maximum de 300 € sera réduite de 40€ pour chaque 1er jour d’arrêt, de 20 € pour chaque deuxième et troisième jour d’arrêt, de 40 € pour le quatrième jour d’arrêt, puis de 20 € pour chaque jour d’arrêt à partir du 5ème jour, jusqu’à extinction de la prime. La période prise en compte pour les arrêts va du 1er mars 2022 au 31 août 2022.

Le décompte se fait arrêt de travail par arrêt de travail. Chaque nouvel arrêt qui n’est pas délivré au titre d’une prolongation continue de l’arrêt précédent, donne lieu à un décompte en repartant de la pénalité du 1er jour d’arrêt.

Un arrêt de travail impactant deux périodes ne sera comptabilisé que sur la deuxième période, sauf dans l’hypothèse où il impacte intégralement la première période.

Sont pris en compte pour la réduction de la prime les arrêts de travail pour maladie ou hospitalisation, absences injustifiées, à l’exclusion des arrêts pour maternité ou pour cause pathologique liée à la maternité ou accident de travail/maladie professionnelle. Tous les autres motifs d’absence sont sans effet sur la prime d’assiduité.

Chaque salarié bénéficie une fois par an d’une franchise pour un arrêt d’un jour uniquement, constaté par certificat médical (sur production du certificat d’arrêt de travail pour la journée concernée). Dans ce cas, la réduction de la prime d’assiduité ne s’applique pas pour la journée concernée.

Seront également concernés par ladite prime les salariés quittant l’entreprise mais ayant l’ancienneté requise au moment de leur départ (tout motif). La prime d’assiduité sera alors calculée au prorata de leur temps de présence pendant la période prise en compte (1er octobre 2021 au 31 mars 2022 ou du 1er avril 2022 au 30 septembre 2022).

D – Bonus Fidélité 2022 et Prime d’Ancienneté 2022

Bonus fidélité

Les salariés qui atteignent 7 ans d’ancienneté continue en 2022, bénéficieront, sous réserve d’être inscrits dans les effectifs de l’entreprise au dernier jour du mois anniversaire considéré, d’un bonus fidélité unique de 50% brut d’un mois de salaire de base brut et ceux qui totaliseront 10 ans d’ancienneté continue en 2022, bénéficieront, sous réserve d’être inscrits dans les effectifs de l’entreprise au dernier jour du mois anniversaire considéré, d’un bonus fidélité unique de 2/3 brut d’un mois salaire de base brut.

Ce montant unique sera versé sur la fiche de paie du mois anniversaire de l’ancienneté continue.

Les cadres de Direction ou responsable de département, seront exclus de ce dispositif (à titre indicatif : responsable RH, responsable qualité, sécurité, hygiène, et environnement, responsable financier, responsable commercial, directeur commercial, responsable supply chain, directeur d’usine, responsable qualité, responsable production, responsable maintenance, responsable informatique, responsable développement produit).

Les salariés décidant de liquider leurs droits à retraite en 2022, pendant leur 7ème ou 10ème année anniversaire, bénéficieront de ce bonus fidélité selon les modalités décrites ci-dessus – au prorata de leur ancienneté, et ceci même si le mois anniversaire (en 2022) n’est pas atteint.

De même, et uniquement pour les salariés liquidant leurs droits à retraite en 2022, les gratifications d’ancienneté prévue par la convention collective (15, 20, 25 …. Ans d’ancienneté) seront également calculées au prorata de leur ancienneté en cas de rupture du contrat avant la date anniversaire (en 2022).

Prime d’ancienneté

En plus des gratifications d’ancienneté mises en place par la convention collective, l’entreprise accorde à tous les collaborateurs ayant plus de 5 ans d’ancienneté dans l’entreprise, une prime d’ancienneté mensuelle brute à compter de la date anniversaire.

Celle-ci est calculée comme suit :

  • Jusqu’à 5 ans d’ancienneté : Non applicable.

  • 5 ans +1 jour à 10 ans d’ancienneté : 60 euros bruts mensuels.

  • 10 ans +1 jour à 15 ans d’ancienneté : 80 euros bruts mensuels.

  • 15 ans +1 jour à 20 ans d’ancienneté : 100 euros bruts mensuels.

  • A partir de 20 ans + 1 jour d’ancienneté : 120 euros bruts mensuels.

Celle-ci sera versée au prorata du temps de travail au personnel à temps partiel.

Cette mesure qui a fait l’objet d’un accord d’entreprise en 2019 s’applique à l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise.

E - Journée de solidarité 2022

Les salariés ne sont pas redevables de cette journée au titre de l’année 2022.

F - Versement transport 

Depuis le 1er janvier 2009, l’employeur doit prendre en charge 50% du prix des titres d’abonnements souscrits par les salariés pour leurs déplacements entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail accomplis au moyen de transports publics de personnes ou de services publics de location de vélos sauf si les salariés bénéficient déjà d’indemnités d’un montant au moins égal à la prise en charge légale.

La prise en charge des frais résulte de la nécessité absolue d’utiliser son véhicule personnel étant donné les conditions d’horaires de travail particuliers ne permettant pas d’emprunter un mode collectif de transport. Cette mesure s’applique au personnel posté.

G – Travail exceptionnel du 1er mai 2022

L’activité en feu continu de la Société, lui impose le travail du 1er mai. En compensation de ce travail exceptionnel, tous les salariés étant amenés à travailler la journée du 1er mai se verront gratifiés d’une prime exceptionnelle correspondant à 100% de leur taux horaire brut.

Sont concernés :

  • Le personnel posté démarrant son poste de nuit le 30 avril N, pour les horaires du poste sur la journée du 1er mai, de 00h00 à 05h00 (soit 05 heures).

  • Le personnel posté démarrant son poste de matin le 1er mai N, pour la totalité du poste (soit 08 heures).

  • Le personnel posté démarrant son poste d’après-midi le 1er mai N, pour la totalité du poste (soit 08 heures).

  • Le personnel posté démarrant son poste de nuit le 1er mai N, pour les horaires du poste sur la journée du 1er mai, de 21h00 à 00h00 (soit 03 heures).

  • Le personnel de journée présent à titre exceptionnel (astreinte par exemple) au prorata de leur temps de travail le 1er mai N.

H – Intéressement

Un accord d’intéressement triennal pour 2020-2021-2022 a été signé en 2020.

I – Prime exceptionnelle

Dans le cadre des négociations annuelles obligatoires 2022, il a été décidé d’accorder à titre exceptionnel, une prime de 150 euros bruts, à l’ensemble des salariés (CDI, CDD, apprentis) de la Société. Celle-ci sera versée avec le salaire du mois de juillet 2022.

Article 4 : autres usages en vigueur 

Cet accord annule et remplace tout autre usage, avantage acquis ou engagement unilatéral de l’employeur existant jusqu’alors en matière de rémunération collective.

Article 5 : Difficultés d’interprétation 

Les représentants de chacune des parties signataires conviennent de se rencontrer à la requête de la partie la plus diligente, dans les 15 jours au plus tard suivant la demande pour l’étudier et tenter de régler tout différend d'ordre individuel ou collectif né de l'application du présent accord.

La demande de réunion consigne l'exposé précis du différend. La position retenue en fin de réunion fait l'objet d'un procès-verbal rédigé par la Direction. Le document est remis à chacune des parties signataires.

Si cela est nécessaire, une seconde réunion pourra être organisée dans les 15 jours au plus tard suivant la première réunion.

Jusqu'à l'expiration de ces délais, les parties contractantes s'engagent à ne susciter aucune forme d'action contentieuse liée au différend faisant l'objet de cette procédure.

Article 6 : Fin de la négociation collective annuelle obligatoire 

Les signataires conviennent que la signature du présent accord entraine la clôture de la négociation collective annuelle obligatoire pour l’année 2022.

Article 7 : Publicité et dépôt 

Le présent accord est notifié à l’ensemble des organisations représentatives par la société à l’issue de la procédure de signature.

Conformément aux dispositions de l’article D.2231-4 du Code du Travail, le présent accord fera l’objet d’un dépôt auprès de la plateforme de téléprocédure : https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr

Le dépôt est opéré en version électronique complète et signée des parties, de format type PDF. Un exemplaire de l’accord sera également remis au Secrétariat du Greffe du Conseil de Prud’hommes de Colmar.

En application des dispositions de l’article L.2231-5-1 du Code du travail, cet accord sera également rendu public et versé dans une base de données nationale. À cet effet, une version « Word » ne comportant pas les noms et prénoms des négociateurs et des signataires sera également transmise sur le site de téléprocédure.

En outre, un exemplaire sera établi pour chaque partie.

Enfin, le présent accord sera transmis aux représentants du personnel et mention en sera faite sur les panneaux réservés à la direction pour sa communication avec le personnel.

Fait à Soultz le 16 mai 2022, en 3 exemplaires originaux de 12 pages chacun, dont un pour chaque signataire.

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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