Accord d'entreprise "NAO 2020 portant sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée" chez VILLE GESTION (Siège)

Cet accord signé entre la direction de VILLE GESTION et le syndicat CFDT et CGT-FO le 2020-10-19 est le résultat de la négociation sur divers points.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et CGT-FO

Numero : T06920013269
Date de signature : 2020-10-19
Nature : Accord
Raison sociale : VILLE GESTION
Etablissement : 49077231600017 Siège

Autres points : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions Accord collectif relatif à l'extension de l'UES VILLE (2019-07-26) Accord collectif d'UES sur la prise des congés payés (2020-04-09) Protocole d'accord de méthode NAO 2018 (2018-12-21) Accord de méthode Négociation collective sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, et la qualité de vie au travail (2018-12-21) Protocole d'accord de méthode relatif aux négociations annuelles obligatoires 2020 (2020-09-21) Accord de méthode négociation collective sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, et la qualité de vie au travail (2020-10-05) Accord relatif à l'adaptation des négociations obligatoires au sein de l'UES VILLE (2020-10-26) Accord collectif relatif à la négociation annuelle obligatoire 2021 sur la rémunération au sein de l'UES VILLE (2021-11-22) Accord collectif relatif à la négociation annuelle obligatoire 2023 sur la rémunération au sein de l'UES VILLE (2023-03-06)

Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-10-19

ACCORD COLLECTIF PORTANT SUR LA

NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE 2020 AU SEIN DE L’UES VILLE

ENTRE LES SOUSSIGNES

L’Unité Economique et Sociale composée par les sociétés :

La Société VILLE PERE ET FILS, Société par Actions Simplifiées au capital de 180 000 Euros, dont le siège social est situé à SAINT MARTIN EN HAUT – 69850 - Route de St Symphorien – BP 8, immatriculée sous le numéro 342 384 252 RCS LYON, relevant du Code APE numéro 4941B, représentée par ........................................., agissant en qualité de Représentant de la Société PHV FINANCES, Présidente de la Société VILLE GESTION, elle-même Présidente de ladite Société,

La Société BML, Société par Actions Simplifiées, au capital de 188 160 Euros, dont le siège est à SAINT MARTIN EN HAUT – 69850 – Route de Saint Symphorien BP 8, immatriculée RCS LYON sous le numéro B350 064 226, relevant du Code APE numéro 2363Z représentée par ........................................., agissant en qualité de Représentant de la Société PHV FINANCES, Présidente de la Société VILLE GESTION, elle-même Présidente de ladite Société,

La Société VILLE GESTION, Société par Actions Simplifiées, au capital de 2.281.700 euros, dont le siège social est situé à SAINT MARTIN EN HAUT – 69850 - Route de Saint Symphorien B.P. 8, sous le numéro 490 772 316 au RCS LYON, relevant du Code APE numéro 7010Z représentée par ........................................., agissant en qualité de Représentant de la Société PHV FINANCES, elle-même Présidente de ladite Société,

La Société BMLA, Société par Actions Simplifiées à associé Unique, au capital de 1.000.000 euros, dont le siège social est situé à SAINT MARTIN EN HAUT – 69850 – Route de St Symphorien B.P. 8, sous le numéro 803 673 458 au RCS LYON, relevant du Code APE numéro 6420Z représentée par ........................................., agissant en qualité de Représentant de la Société PHV FINANCES, Présidente de la Société VILLE GESTION, elle-même Présidente de ladite Société,

La Société ALLIANCE BETON (AB), Société par Actions Simplifiées à associé Unique, au capital de 100.000 euros, dont le siège social est situé à SAINT MARTIN EN HAUT – 69850 – 8 Lot les Tilleuls, sous le numéro 537 420 374 au RCS LYON, relevant du Code APE numéro 2363Z représentée par ........................................., agissant en qualité de Représentant de la Société PHV FINANCES, Présidente de la Société VILLE GESTION, Présidente de la Société BMLA, elle-même Présidente de ladite Société,

dénommée ci-après l’Unité Economique et Sociale VILLE (UES)

D’UNE PART

ET

Les organisations syndicales représentatives :

  • CFDT représentée par ........................................., Délégué syndical de l’UES VILLE, dûment habilité aux fins des présentes 

Non assisté 

  • FO représentée par ........................................., Délégué syndical de l’UES VILLE, dûment habilité aux fins des présentes 

Assisté de ........................................., Membre Suppléant au CSE de l’UES VILLE, et salarié de la Société VILLE PERE ET FILS

Ci-après désignées « les Organisations syndicales »

D’AUTRE PART

APRES AVOIR RAPPELE QUE :

1 – Objet de la négociation

Conformément aux dispositions légales instituant l’obligation de négocier, la Direction a engagé lors d’une réunion du 21 septembre 2020 la négociation annuelle obligatoire portant sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée.

Au cours de cette négociation, les négociations ont porté sur :

  • Les salaires effectifs ;

  • La durée effective et l’organisation du temps de travail, notamment la mise en place du travail à temps partiel. ;

  • L’intéressement, la participation et l’épargne salariale (PEE, PERCO) ;

  • Le suivi de la mise en œuvre des mesures visant à supprimer les écarts de rémunération et les différences de déroulement de carrière entre les femmes et les hommes.

2 – Informations remises aux délégations syndicales

Il a été remis, le 1er octobre 2020, aux organisations syndicales, pour chacune des sociétés composant l’UES VILLE, les documents suivants :

  • Un tableau présentant les résultats économiques de l’UES,

  • Concernant l’évolution des effectifs et des emplois, des tableaux présentant :

  • Le nombre de salariés par type de contrat et par sexe,

  • L’évolution du nombre d’emplois par CSP et par sexe,

  • L’évolution de la place des femmes et des hommes dans les effectifs,

  • La mise à disposition de salariés auprès des organisations syndicales ou des associations d’employeurs.

- Concernant l’organisation actuelle du temps de travail au sein de l’UES, une présentation par service de :

  • La durée et l’aménagement du temps de travail,

  • La répartition du temps de travail avec la proportion de temps partiel.

- Concernant les salaires effectifs par service et par sexe, des tableaux comportant :

  • Les rémunérations et les horaires moyens,

  • L’évolution des salaires en taux horaire brut de base,

  • Les taux horaires bruts de base minima, moyens et maxima établis au 31/12/2019 et au 31/08/2020,

  • Les minima conventionnels,

  • Les anciennetés minimales, moyennes et maximales établies au 31/12/2019 et au 31/08/2020,

  • Le nombre des augmentations individuelles, leur montant minimum, moyen et maximum sur l’année 2019,

  • La liste des primes actuellement en vigueur.

- Un tableau présentant les dispositifs d’épargne salariale en vigueur 

  • Participation

  • Plan d’épargne de groupe

- Les indicateurs chiffrés de suivi des mesures mises en œuvre visant à supprimer les écarts de rémunération et des différences de carrière entre les femmes et les hommes

Ces documents permettent une analyse comparée de la situation des hommes et des femmes en ce qui concerne :

- les emplois et les qualifications,

- les salaires payés,

- les horaires effectués,

- la durée effective du travail,

- l'organisation du temps de travail,

- les déroulements de carrières.

3 - Déroulement de la négociation

Conformément aux dispositions légales, la première réunion a eu lieu le 21 septembre 2020 au cours de laquelle ont été fixées les informations que l’employeur a remis aux délégations syndicales, la date de cette remise ainsi que le lieu et le calendrier des réunions ultérieures.

Trois réunions de négociation se sont tenues les 5 octobre 2020, 14 octobre 2020 et 19 octobre 2020.

Après discussions, les parties ont décidé de se réunir le 19 octobre 2020 pour signer le présent accord collectif.

IL A ETE CONVENU ET ARRETE CE QUI SUIT :

ARTICLE 1 - CHAMP D’APPLICATION

Le présent accord concerne l’ensemble des salariés de l’UES VILLE, qu’ils soient titulaires d’un contrat de travail à durée indéterminée (CDI) ou d’un contrat de travail à durée déterminée (CDD), employés à temps complet ou à temps partiel.

ARTICLE 2 – CADRE JURIDIQUE

Le présent accord est conclu dans le cadre des articles L.2242-1 et suivants du Code du travail, relatifs à la négociation obligatoire en entreprise. Il a pour objet de fixer les mesures sur lesquelles les parties sont parvenues à un accord à l’issue des négociations obligatoires portant sur les thèmes susvisés.

L’ensemble des dispositions arrêtées par le présent accord complètent celles de la Convention Collective Nationale des Transports Routiers et des Activités Auxiliaires du Transport du 21 Décembre 1950 et de ses avenants pour la société VILLE Père et Fils, de la Convention Collective Nationale Carrières et Industries des Matériaux pour les sociétés BML et ALLIANCE BETON, et des règles de vie collective pour la société VILLE GESTION.

ARTICLE 3- OBJET DE L’ACCORD

3.1- Les salaires effectifs 

Il a été convenu ce qui suit :

- Pour l’ensemble du Personnel de l’UES VILLE Cadres, Agents de Maîtrise, Techniciens, Employés, Ouvriers et Apprentis ayant au moins six mois d’ancienneté au 31 octobre 2020

- Une augmentation forfaitaire collective du taux horaire brut de base de 0,15 € (quinze centimes d’euros).

- En sus de cette augmentation collective, il pourra être attribué des augmentations individuelles du taux horaire brut de base. Ces augmentations facultatives dépendront des performances individuelles des salariés appréciées par leur responsable hiérarchique.

- Les augmentations collectives seront effectives à compter du 1er novembre 2020.

- Les augmentations individuelles seront effectives à compter du 1er novembre 2020.

3.2- La durée effective du temps de travail 

SAS VILLE Père et Fils

Il est rappelé que, conformément à l’avenant n°2 (signé le 11 Octobre 2005) au protocole d’accord sur l’aménagement et la réduction du temps de travail du 28 Avril 2000, le temps de travail effectif du personnel roulant est de :

  • 507 heures par trimestre pour les chauffeurs courtes distances,

  • 559 heures pour les « grands routiers ».

Par ailleurs, le temps de travail du personnel sédentaire est de 151, 67 heures.

Il n’est pas prévu de modification de la durée effective de travail.

SAS VILLE GESTION

Il est rappelé que la durée effective de travail du personnel est de 151,67 heures par mois.

Il n’est pas prévu de modification de la durée effective de travail.

SAS BML

La durée mensuelle effective de travail du personnel du secteur BPE (Béton Prêt à l’Emploi) est de 173,33 heures.

Il n’est pas prévu de modification de la durée effective de travail.

SAS ALLIANCE BETON

La durée mensuelle effective de travail du personnel du secteur BPE (Béton Prêt à l’Emploi) est de 173,33 heures.

Il n’est pas prévu de modification de la durée effective de travail

3.3- La mise en place du travail à temps partiel 

Les éventuelles demandes de passage du temps plein au temps partiel seront examinées par la Direction dans les formes et délais prévues par les dispositions légales et conventionnelles applicables aux sociétés.

3.4- L’évolution de l’emploi 

SAS VILLE Père et Fils

La société compte, au 31 août 2020, 230 salariés, contre 212 au 31 décembre 2019 (soit 8.49% de plus).

227 contrats sont des Contrats à Durée Indéterminée (CDI) et 3 contrats sont des Contrats à Durée Déterminée (CDD).

228 contrats sont à temps complet et 2 contrats sont à temps partiel à la demande des salariés (invalidité 1ère ou 2ème catégorie).

SAS VILLE GESTION

La société compte, au 31 août 2020, 26 salariés, contre 27 au 31 décembre 2019 (soit 3.70% de moins).

25 contrats sont des Contrats à Durée Indéterminée et 1 Contrat est à Durée Déterminée pour remplacement de personnel.

17 contrats sont à temps complet et 9 contrats sont à temps partiel.

8 salariées travaillent à temps partiel selon leur volonté pour concilier leur vie professionnelle et leur vie personnelle et 1 salarié dans le cadre d’un cumul emploi-retraite

SAS BML

La société compte, au 31 août 2020, 84 salariés, contre 83 au 31 décembre 2019 (soit 1.20% de plus).

Ces contrats sont des Contrats à Durée Indéterminée à temps complet.

SAS ALLIANCE BETON

La société compte, au 31 août 2020, 15 salariés, contre 15 au 31 décembre 2019.

13 contrats sont des Contrats à Durée Indéterminée et 2 contrats dont des Contrats de Professionnalisation à Durée Déterminée.

Ces contrats sont à temps complet.

3.5- Le suivi de la mise en œuvre des mesures visant à supprimer les écarts de rémunération et des différences de déroulement de carrière entre les femmes et les hommes

Les Sociétés de l’UES ont rappelé leur attachement à respecter au quotidien le principe d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, et ce à tous les niveaux de la relation professionnelle (du recrutement à l’évolution de carrière, de la rémunération à la formation professionnelle …).

L’analyse de la situation de l’UES VILLE sur l’année 2019 a fait ressortir que les hommes représentent 90% de l’effectif total contre 10% pour les femmes. La nature des activités de l’UES VILLE (à savoir, le transport routier de marchandises, et la fabrication de béton prêt à l’emploi) explique cette répartition déséquilibrée de l’effectif au profit des hommes. En effet, dans ces domaines d’activité, les emplois (chauffeurs livreurs, mécaniciens camions PL, conducteurs de centrale, maintenance…) sont habituellement majoritairement occupés par des hommes.

De très légers écarts de rémunération entre les femmes et les hommes ont été constatés lors des réunions de négociations et expliqués par la Direction. Cette dernière a précisé que ces écarts sont minoritaires et à la marge et qu’ils reposent sur des éléments objectifs.

Les parties s’engagent à traiter ce point lors des négociations portant sur la mise en place d’un accord collectif sur ce thème.

A ce titre, il est précisé qu’un procès-verbal d’ouverture des négociations portant sur les écarts de rémunération entre les hommes et les femmes a été signé entre l’UES et les organisations syndicales le 14 octobre 2020 et est annexé au présent document.

En effet, conformément aux dispositions de l’article L.2242-1 et L.2242-17 du Code du travail, la Direction a engagé le 14 octobre 2020 la négociation annuelle obligatoire relative à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, portant notamment sur les mesures visant à supprimer les écarts de rémunération.

Un accord collectif relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, avec la fixation d’objectifs de progression et de mesures permettant d’atteindre l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, devrait être conclu à l’issue de ces négociations lors de la dernière réunion du 26 octobre 2020. A défaut, un plan d’actions sera établi.

Un suivi de la mise en œuvre des mesures visant à supprimer les écarts de rémunération et les différences de déroulement de carrière entre les femmes et les hommes sera effectué dans le cadre de l’accord collectif d’UES relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail (ou à défaut dans le cadre d’un plan d’actions) qui sera mis en place.

3.6– Epargne salariale

Les salariés des 5 sociétés sont couverts par un accord de participation de groupe « UES VILLE » conclu le 13 Mai 2008 et ses avenants du 10 Décembre 2009 et du 18 Décembre 2019.

En outre, un plan d’épargne d’entreprise de groupe « UES VILLE » a été mis en place le 13 Mai 2008, et modifié par ses avenants du 10 Décembre 2009 et du 18 Décembre 2019.

Conformément aux dispositions de l’article L2242-15 3° du Code du travail, les parties ont évoqué la mise en place d’un plan d’épargne retraite collectif de groupe (PERECO) mentionné à l’article L224-14 du Code monétaire et financier.

A l’issue des négociations, les parties ont décidé de ne pas mettre en place ce dispositif d’épargne salariale supplémentaire.

Dès lors, il n’est pas envisagé de modifier ou compléter les dispositifs d’épargne salariale en vigueur.

ARTICLE 4 – REGIME JURIDIQUE – CHAMP DE L’APPLICATION

Compte tenu des rapports existant entre les différentes sociétés composant l’UES, les parties conviennent que le présent accord est soumis au régime de l’accord de groupe tel que visé aux articles L. 2232-30 et suivants du Code du travail.

Son champ d’application est constitué des sociétés composant l’Unité Economique et Sociale VILLE limitativement les sociétés signataires du présent accord, à savoir :

  • la société VILLE GESTION ;

  • la société VILLE Père et Fils ;

  • la société BML ;

  • la société BML’A ;

  • et la société ALLIANCE BETON

ARTICLE 5 - ENTREE EN VIGUEUR ET SUIVI DE L’ACCORD

5.1 – Durée de l’accord – Prise d’effet

Le présent accord prend effet à la date de sa signature, soit le 19 octobre 2020.

Il est conclu pour une durée déterminée d’un an.

A l’échéance de son terme, le présent accord prendra normalement fin et ne continuera pas à produire d’effets. Il ne saurait être reconduit tacitement.

5.2 – Conditions de validité

Conformément à l’article L. 2232-12 du Code du travail, la validité du présent accord est subordonnée à sa signature par, d’une part, les sociétés composant l’UES et, d’autre part, une ou plusieurs organisations syndicales de salariés représentatives ayant recueilli plus de 50 % des suffrages exprimés en faveur d'organisations représentatives au premier tour des dernières élections des titulaires au comité d’entreprise, quel que soit le nombre de votants.

Si cette condition n'est pas remplie et si l'accord a été signé à la fois par l'employeur et par des organisations syndicales représentatives ayant recueilli plus de 30 % des suffrages exprimés en faveur d'organisations représentatives au premier tour des élections mentionnées au premier alinéa, quel que soit le nombre de votants, une ou plusieurs de ces organisations ayant recueilli plus de 30 % des suffrages disposent d'un délai d'un mois à compter de la signature de l'accord pour indiquer qu'elles souhaitent une consultation des salariés visant à valider l'accord. Au terme de ce délai, l'employeur peut demander l'organisation de cette consultation, en l'absence d'opposition de l'ensemble de ces organisations.

Si, à l'issue d'un délai de huit jours à compter de cette demande ou de l'initiative de l'employeur, les éventuelles signatures d'autres organisations syndicales représentatives n'ont pas permis d'atteindre le taux de 50 % mentionné au premier alinéa et si les conditions mentionnées au deuxième alinéa sont toujours remplies, cette consultation est organisée dans un délai de deux mois conformément aux dispositions légales et réglementaires applicables.

L'accord sera valide s'il est approuvé par les salariés à la majorité des suffrages exprimés. Faute d'approbation, l'accord est réputé non écrit et ne pourra en aucun cas constituer un usage ou un engagement unilatéral de l’employeur.

En cas de modification des dispositions législatives ou réglementaires qui rendrait inapplicable une des dispositions du présent accord, des négociations s’ouvriraient sans délai pour examiner les possibilités d’adapter et/ou de faire survivre le présent accord aux nouvelles conditions de la législation, de la réglementation et des dispositions conventionnelles visées dans l’accord.

5.3 – Adhésion

Conformément à l’article L. 2261-3 du Code du Travail, toute organisation syndicale de salariés représentative au niveau de l’UES, qui n’est pas signataire du présent accord, peut y adhérer ultérieurement.

L’adhésion est valable à partir du jour qui suivra celui de son dépôt au secrétariat du Greffe du Conseil de Prud’hommes compétent et à la Direccte.

Notification doit également en être faite dans le délai de huit jours par lettre recommandée aux parties signataires.

L’adhésion ultérieure d’une organisation syndicale représentative ne peut être partielle et intéresse donc l’accord dans son entier.

5.4 Interprétation de l’accord

Les représentants de chacune des parties signataires conviennent de se rencontrer à la requête de la partie la plus diligente, dans les 15 jours suivants la demande pour étudier et tenter de régler tout différend d’ordre individuel ou collectif né de l’application du présent accord.

La demande de réunion consigne l’exposé précis du différend. La position retenue en fin de réunion fait l’objet d’un procès-verbal rédigé par la Direction. Le document est remis à chacune des parties signataires.

Si cela est nécessaire une seconde réunion pourra être organisée dans les 15 jours suivant la date de la première réunion.

Jusqu’à l’expiration de ces délais, les parties contractantes s’engagent à ne susciter aucune forme d’action contentieuse liée au différend faisant l’objet de cette procédure.

5.5 – Modalités de révision de l’accord

Le présent accord pourra être révisé à tout moment selon les modalités prévus par les dispositions légales et réglementaires en vigueur.

Toute demande de révision devra être portée par son auteur à la connaissance des autres parties signataires de l’accord collectif par lettre recommandée avec accusé de réception. Cette demande devra être accompagnée d’une proposition de modification de l’accord concerné. Les parties se réuniront dans un délai d’un mois à compter de la réception de la demande.

S’il s’avérait que les dispositions légales ou réglementaires remettaient en cause de manière importante le dispositif prévu par le présent accord, la Direction et les partenaires sociaux pourraient être amenés à revoir les dispositions de cet accord.

Sauf commun accord des parties aux présentes, les clauses du présent accord sont indivisibles les unes entre elles, le présent accord constituant un tout indivisible tant dans son esprit que dans sa lettre.

5.6 Commission de suivi et clause de rendez-vous

Compte tenu de la brève durée déterminée de l’accord, il n’apparait pas nécessaire aux parties de prévoir des clauses rendez-vous et des modalités particulières pour le suivi de l’application de l’accord. En cas de nécessité, les parties se réuniront à la demande de l’une des parties signataires.

ARTICLE 6 – FORMALITES

6.1 – Notification

A l’issue de la procédure de signature, le texte du présent accord est notifié à l’ensemble des organisations représentatives.

La notification sera effectuée soit par lettre recommandé avec AR, soit par lettre remise en main propre, soit par courriel.

6.2 – Dépôt légal

Le présent accord est déposé par le représentant légal de l’entreprise sur la plateforme de téléprocédure du ministère du travail.

Un exemplaire papier sera, en outre, déposé auprès du Secrétariat du Greffe du Conseil de Prud’hommes de LYON (69).

6.3 – Information des représentants du personnel et des salariés et publication de l’accord

Les salariés et représentants du personnel seront informés de la conclusion du présent accord d’UES conformément aux dispositions des articles R. 2262-1 et suivants du Code du travail.

Un avis sera affiché pour indiquer aux salariés le lieu où ils pourront consulter un exemplaire à jour du présent accord.

Conformément aux dispositions en vigueur, le présent accord fera l’objet d’une publication dans une base de données nationale, dans une version ne comportant pas les noms et prénoms des négociateurs et des signataires personnes physiques.

FAIT A SAINT MARTIN EN HAUT, le 19 octobre 2020, en 8 exemplaires originaux dont :

- 5 pour chacune des sociétés composant l’UES

- 2 pour chacune des organisations syndicales représentatives

- 1 pour le Conseil des Prud’hommes

POUR LES SOCIETES

VILLE Père et Fils

VILLE GESTION

BML

BMLA

ALLIANCE BETON

.........................................

LA DELEGATION SYNDICALE FO LA DELEGATION SYNDICALE CFDT

......................................... .........................................

Délégué Syndical UES VILLE Délégué Syndical UES VILLE

ASSISTE DE

.........................................

Salarié de VILLE PERE ET FILS

Membre suppléant au CSE UES VILLE

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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