Accord d'entreprise "Accord d'entreprise sur l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes" chez L ABEILLE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de L ABEILLE et le syndicat CFDT le 2021-05-11 est le résultat de la négociation entre patronat et salariés.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT

Numero : T04921005978
Date de signature : 2021-05-11
Nature : Accord
Raison sociale : L ABEILLE
Etablissement : 06220022500019 Siège

: les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2021-05-11

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ACCORD D’ENTREPRISE

SUR L’EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES

ENTRE LES SOUSSIGNES

La société L’ABEILLE, dont le siège social est situé au 9 rue d’Obernai – 49300 CHOLET

immatriculée au RSC d’Angers, sous le numéro 062200225

représentée par …………………… agissant en qualité de Directeur de site

ci-après dénommée « L’entreprise »

d’une part

Et

Les organisations syndicales représentatives dans l’entreprise, représentées respectivement par :

M. …………………….., délégué CFDT, en sa qualité de délégué syndical,

d’autre part

IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT

I/ Préambule :

Le présent accord s’inscrit dans le volet social de la responsabilité sociétale de l’entreprise.

Convaincus que la mixité et la diversité sont de véritables facteurs d’enrichissement collectif, d’innovation et d’efficacité économique dans l’entreprise, la Direction de la société L’Abeille et l’organisation syndicale signataire ont décidé de prendre des engagements destinés à favoriser l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes.

L’entreprise et les partenaires sociaux sont néanmoins conscients que les femmes et les hommes ne sont pas, par nature ou par modèle social, toujours placés dans des situations égalitaires.

Veiller à l’égalité professionnelle est donc un enjeu social fort mais parfois difficile à mettre en œuvre. Derrière le terme égalité, apparaissent souvent des notions d’équité ou de discrimination positive. En effet certaines mesures sont justement destinées à créer une inégalité pour rétablir un équilibre au regard de circonstances particulières.

Tout cela doit être réfléchi, expliqué, partagé, objectivé et rester cohérent avec l’identité et les modes de fonctionnement de l’entreprise.

En 2020, les femmes représentent 25% de l’effectif de la société.

Au travers cet accord, l’entreprise et les partenaire sociaux souhaite renforcer la prise en compte de l’égalité professionnelle dans leurs pratique au quotidien en formalisant des actions concrètes au service d’objectifs de progression et en définissant les indicateurs permettant d’en suivre la réalisation effective.

Au regard du diagnostic établi et partagé avec les partenaires sociaux, il nous a semblé nécessaire de mettre en avant les domaines de la rémunération effective, des conditions de travail, et l’articulation de la vie privée et de la vie professionnelle.

II/ 1er domaine d’action : LA REMUNERATION EFFECTIVE

L’Accord rappel le principe d’ordre public « à travail égal, salaire égal »

Les parties réaffirment que l’égalité salariale entre les femmes et les hommes constitue l’un des fondements essentiels de l’égalité professionnelle.

Les écarts de rémunération observés sur des postes équivalents doivent nécessairement se justifier par des éléments / faits objectifs.

Le principe d’égalité professionnelle appliquée à la rémunération ne saurait empêcher un manager de récompenser individuellement un collaborateur plutôt qu’un autre si au regard de faits objectifs celui-ci se révèle méritant.

L’entreprise s’est toujours employée à veiller au bon équilibre de ce principe et à éviter les écarts de rémunérations basés sur des éléments non objectifs. Malgré ces efforts permanents, l’hypothèse d’un tel écart ne saurait être totalement écartée.

Objectif de progression :

  • Réduction des éventuels écarts de rémunération de base qui ne seraient pas justifiés par des éléments objectifs ;

  • Réduction des éventuels écarts de rémunération au cours de la carrière des collaborateurs

Actions :

  • Afin de réduire les éventuels écarts de rémunération l’entreprise s’engage à mettre en place une grille de salaire, qui se basera uniquement sur les compétences utilisées aux différents postes.

Indicateurs :

  • L’évolution des résultats de l’index égalité femme – hommes

Cout des actions :

La mise en place de la grille pourra entrainer des hausses de salaires en fonction du positionnement des collaborateurs dans cette grille.

Echéancier des actions :

La mise en place de la grille sera faite courant 2021. Dès la validation de cette grille elle sera mise en place, avant fin 2021.

III/ 2ème domaine d’action : LES CONDITIONS DE TRAVAIL

De manière générale, améliorer les conditions de travail est un axe majeur de réflexion et d’action pour la Société.

Les équipes intègrent les problématiques d’ergonomie dans leurs missions ; les managers et les ressources humaines veillent au rythme de travail et ce sans condition de sexe.

Dans cet accord pour l’égalité professionnelle, le diagnostic montre que les postes opérationnels en production sont majoritairement occupés par des hommes. Le choix de l’action ciblera donc l’accès et le maintien des femmes sur les métiers de production.

Objectif de progression :

  • Assurer le maintien des femmes en production sur des aspects physique et ergonomique

Actions :

  • Lors de phase de tests de nouveaux équipements, les femmes autant que les hommes doivent être invités à tester les appareils

Indicateurs :

  • Le rapport du nombre de femmes dans un poste ayant testé les appareils vs le rapport du nombre de femmes présentes dans le poste (+/- 10%)

Cout des actions :

L’action n’entraine pas de coût supplémentaire pour l’entreprise

Echéancier des actions :

Cette action sera mise en place dès qu’un test de nouvel équipement sera effectué.

IV/ 2ème domaine d’action : L’ARTICULATION VIE PRIVEE – VIE PROFESSIONNELLE

La Société connaît depuis quelques temps des mutations socio-économiques que les entreprises ne peuvent plus ignorer.

Les collaborateurs sont prêts à s’investir dans leur travail sans pour étant délaisser leur vie familiale. Ils cherchent le bon équilibre entre ces deux vies. Si l’entreprise veut continuer à fidéliser et motiver ses collaborateurs, elle doit être en mesure de proposer des mesures favorisant l’articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale et plus largement la vie personnelle.

Objectif de progression :

  • Améliorer l’harmonisation entre la vie professionnelle et personnelle

  • Prise en compte des évènements personnels pouvant affecter la sphère professionnelle

Actions :

  • Dans la mesure du possible, les réunions ne devront pas débuter avant 8h30 et se terminer après 17h30

  • Mise en place des formations au plus proche du site afin de limiter le temps de déplacement

  • Mise en place d’une réflexion sur l’organisation de la période creuse en production

Indicateurs :

  • La quote-part des formations réalisées à moins d’1h de trajet du site

Cout des actions :

L’action n’entraine pas de coût supplémentaire pour l’entreprise

Echéancier des actions :

Cette action sera mise en place dès aujourd’hui.

V/ Champ d’application de l’accord

Le présent accord s’applique à l’ensemble des salariés de la société L’ABEILLE.

VI/ Durée de l’accord et modalités de révision

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée d’une année et sera donc en application pour l’année 2021. Il cessera de produire ses effets à l’échéance du terme.

Conformément à l’article L.2261-7 du Code du travail, les parties signataires du présent accord ou y ayant adhéré ultérieurement conformément aux dispositions de l’article L.2261-7 et L.2261-8 du Code du travail, ont la faculté de le réviser.

La demande de révision peut intervenir à tout moment, à l’initiative de l’une des parties signataires.

Elle doit être notifiée, par lettre recommandée avec accusé réception.

Tout signataire introduisant une demande de révision doit l’accompagner d’un projet sur les points révisés.

Dans un délai maximum de deux mois à partir de l’envoi de la lettre recommandée susmentionnée, les parties devront se rencontrer en vue de la conclusion éventuelle d’un accord de révision.

Les dispositions, objet de la demande de révision, resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d’un tel avenant.

Toute modification du présent accord donnera lieu à l’établissement d’un avenant.

Ce dernier sera soumis aux mêmes formalités de publicité et de dépôt que celles donnant lieu à la signature du présent accord.

L’avenant de révision devra être signé par au moins l’une des organisations syndicales représentatives de salariés signataires de l’accord, ou y ayant adhéré, et satisfaisant aux conditions de majorité prévues à l’article L.2232-12 du Code du travail, selon les dispositions légales en vigueur.

L’avenant se substituera de plein droit aux dispositions du présent accord qu’il modifie, conformément aux dispositions légales.

En outre, en cas d’évolution législative ou conventionnelle susceptible de remettre en cause tout ou partie des dispositions du présent accord, les parties signataires conviennent de se réunir à nouveau, dans un délai de 3 mois après la publication de ces textes, afin d’adapter lesdites dispositions.

VII/ Procédure de dépôt de l’accord à la Direccte
Le présent accord sera déposé, en deux exemplaires (un sur support papier envoyé par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, et l’autre sur support électronique), par l’employeur, auprès de la DIRECCTE.

L’employeur déposera également un exemplaire de cet accord au greffe du conseil de prud’hommes du lieu de sa conclusion.

Fait à CHOLET, le …………………….. 2021

En 4 exemplaires originaux

Pour la Société

……………………………

Directeur de site

Pour les organisations syndicales

……………………………….

Délégué CFDT

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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